Les chiffres en rapport avec les accidents liés au mauvais usage du gaz de ville sont inquiétants. Rien que pour ces trois derniers mois, la direction de la prévention et de la sécurisation du Groupe Sonelgaz a enregistré, 17 décès et 72 blessés. Durant la même période, en 2006, 12 décès et 76 blessés ont été constatés. Concernant les accidents domestiques provoqués par électrocution, pour la même période, soit le 3e trimestre 2007, la direction a recensé 10 décès et 01 blessés contre 18 décès et 03 blessés pour la même période, en 2006. Ces accidents sont dus, explique la direction, aux interventions des particuliers sur les installations internes, l'utilisation des appareils électriques défectueux, des intervention sur compteur, la fraude et rétrocession des câbles électriques. Le commandant Achour, de la Protection civile, a dressé un bilan encore plus lourd et plus effrayant. En effet, selon ce responsable, sur la période allant de janvier à septembre de cette année, la protection civile a recensé, pour les cas d'asphyxie liés à l'utilisation du gaz, 471 interventions, pour un bilan de 658 blessés et 182 décès contre 524 interventions, 740 blessés et 178 décès pour l'année précédente. Tandis que pour les accidents dus aux explosions de gaz, la protection civile a enregistré 45 interventions, 103 blessés et 12 décès contre 43 interventions, 56 blessés et 07 décès pour la même période en 2006. Pour Sonelgaz, comme pour la protection civile, la sensibilisation et prévention reste le meilleur moyen de lutter contre ces accidents. C'est là une conviction de M. Mouloud Halitim, directeur de la prévention et de la sécurisation au sein du groupe Sonelgaz. Il faut savoir en effet, qu'une simple remise en route des appareils de chauffage ou leur mauvaise utilisation peuvent provoquer des accidents graves et laisser parfois des séquelles à vie sans parler des nombreux décès recensés, essentiellement, à l'approche des premiers jours de froid, a expliqué M. Halitim. Ces accidents sont évitables, les consignes pour ce faire sont faciles à suivre. Elles rapportent beaucoup à la santé des personnes. Par exemple, il est nécessaire de faire entretenir les appareils de chauffage et d'eau chaude par un professionnel qualifié, de faire vérifier les conduits d'évacuation des fumées au moins une fois par an et les installer si elles n'existent pas. Il est important de ne pas obstruer les grilles de ventilation dans les logements et de n'utiliser les appareils de chauffage d'appoint que dans les conditions prévues par le constructeur (dans une pièce ventilée et durant un laps de temps limité) et éviter les appareils contrefaits. C'est en gros l'objectif de cette campagne de sensibilisation qui sillonnera, selon M. Halitim, sur 62 établissements scolaires de la capitale dont 25 primaires, 26 CEM et 11 lycées, afin de sensibiliser les utilisateurs de cette énergie sur les risques encourus, dus à la négligence. « Nous œuvrons, à travers cette campagne de sensibilisation qui s'étendra jusqu'à la fin de l'hiver, à inculquer aux enfants d'aujourd'hui une vraie culture de prévention des risques induits par le non-respect des consignes de sécurité relatives à l'utilisation de cette énergie, souvent mortels », a-t-il indiqué. Les chiffres en rapport avec les accidents liés au mauvais usage du gaz de ville sont inquiétants. Rien que pour ces trois derniers mois, la direction de la prévention et de la sécurisation du Groupe Sonelgaz a enregistré, 17 décès et 72 blessés. Durant la même période, en 2006, 12 décès et 76 blessés ont été constatés. Concernant les accidents domestiques provoqués par électrocution, pour la même période, soit le 3e trimestre 2007, la direction a recensé 10 décès et 01 blessés contre 18 décès et 03 blessés pour la même période, en 2006. Ces accidents sont dus, explique la direction, aux interventions des particuliers sur les installations internes, l'utilisation des appareils électriques défectueux, des intervention sur compteur, la fraude et rétrocession des câbles électriques. Le commandant Achour, de la Protection civile, a dressé un bilan encore plus lourd et plus effrayant. En effet, selon ce responsable, sur la période allant de janvier à septembre de cette année, la protection civile a recensé, pour les cas d'asphyxie liés à l'utilisation du gaz, 471 interventions, pour un bilan de 658 blessés et 182 décès contre 524 interventions, 740 blessés et 178 décès pour l'année précédente. Tandis que pour les accidents dus aux explosions de gaz, la protection civile a enregistré 45 interventions, 103 blessés et 12 décès contre 43 interventions, 56 blessés et 07 décès pour la même période en 2006. Pour Sonelgaz, comme pour la protection civile, la sensibilisation et prévention reste le meilleur moyen de lutter contre ces accidents. C'est là une conviction de M. Mouloud Halitim, directeur de la prévention et de la sécurisation au sein du groupe Sonelgaz. Il faut savoir en effet, qu'une simple remise en route des appareils de chauffage ou leur mauvaise utilisation peuvent provoquer des accidents graves et laisser parfois des séquelles à vie sans parler des nombreux décès recensés, essentiellement, à l'approche des premiers jours de froid, a expliqué M. Halitim. Ces accidents sont évitables, les consignes pour ce faire sont faciles à suivre. Elles rapportent beaucoup à la santé des personnes. Par exemple, il est nécessaire de faire entretenir les appareils de chauffage et d'eau chaude par un professionnel qualifié, de faire vérifier les conduits d'évacuation des fumées au moins une fois par an et les installer si elles n'existent pas. Il est important de ne pas obstruer les grilles de ventilation dans les logements et de n'utiliser les appareils de chauffage d'appoint que dans les conditions prévues par le constructeur (dans une pièce ventilée et durant un laps de temps limité) et éviter les appareils contrefaits. C'est en gros l'objectif de cette campagne de sensibilisation qui sillonnera, selon M. Halitim, sur 62 établissements scolaires de la capitale dont 25 primaires, 26 CEM et 11 lycées, afin de sensibiliser les utilisateurs de cette énergie sur les risques encourus, dus à la négligence. « Nous œuvrons, à travers cette campagne de sensibilisation qui s'étendra jusqu'à la fin de l'hiver, à inculquer aux enfants d'aujourd'hui une vraie culture de prévention des risques induits par le non-respect des consignes de sécurité relatives à l'utilisation de cette énergie, souvent mortels », a-t-il indiqué.