En marge du vernissage de l'exposition des œuvres de l'artiste néominiaturiste, Hachemi Ameur, au Musée national Nasr-eddine Dinet, nous avons approché la directrice de la structure, Mme Aïcha Merazka Hioun qui, depuis son installation, en 2004, ne ménage aucun effort pour faire de cet espace culturel le cœur battant de la région naïlie. Vous avez restitué les œuvres du peintre Nasr Eddine Dinet, pourquoi avoir attendu si longtemps pour réunir cette collection ? Vous n'êtes pas sans savoir que le musée a fait l'objet littéralement d'un incendie criminel en 1995. Il fallait donc entreposer les œuvres dans un endroit sécurisé, notamment dans les musées nationaux de Cirta, Zabana ainsi que celui des beaux-arts d'Alger. Depuis mon installation en 2004, je me suis attelée, avant tout, à sécuriser le musée avant de récupérer les toiles et autres documents de l'artiste et réaménager les salles d'exposition selon les normes muséales. Désormais, c'est chose faite. Quel est le nombre de toiles que vous avez réussi à récupérer du peintre orientaliste ? Le musée a récupéré onze tableaux. Aussi, nous avons fait des démarches pour récupérer un autre tableau de l'artiste intitulé ‘'Portrait de l'artiste'', réalisé par Alphonse Etienne Dinet lui-même en 1891, mais l'opération de rapatriement s'est révélée infructueuse jusqu'à présent. Le musée a enrichi sa collection avec des œuvres fraîchement acquises. Peut-on connaître leur provenance ? Oui. Depuis trois années, la collection du musée est étoffée avec l'acquisition sous forme d'achat et de don d'une centaine d'œuvres d'artistes algériens connus dans le milieu des arts plastiques dont celles de Moussa Bourdine, Mustapha Nedjaï, Salah Hioun, Larbi Arezki, Mohamed Oulhaci, Mme Souhila Belbahar, Safia Zoulid, Zohra Sellal, Choukri Mesli, une huile de Mohamed Issiakhem et des gravures de Mohamed Khedda. Tout récemment, d'autres œuvres de Smail Samsom, Ali Ali-Khodja, Mohamed Louail et Bouzid Mohamed sont venues enrichir la collection du musée en attendant un autre tableau du peintre flamand Verchafelt. Peut-on connaître le programme d'action que s'est assigné le musée? Après avoir sécurisé le musée, mon souci majeur est de donner un souffle nouveau au musée. Pour ce faire, je me dois de sensibiliser davantage le personnel, les notables de la région et les autorités locales qui sont partenaires dans l'action culturelle. Après le réaménagement de nouveaux espaces comme les deux salles d'exposition, la salle de lecture pour les enfants ainsi que la bibliothèque qui dispose d'un fonds documentaire de plus de 4000 ouvrages entre livres d'art et manuels pédagogiques, nous envisageons l'extension du musée. Dans quel but ? Nous venons d'acquérir un terrain de 286 m2 qui jouxte le musée. Nous venons de le clôturer et nous comptons aménager cet espace, plus tard, en salle d'expression artistique pour les enfants de la région qui, dois-je vous préciser, ne disposent pas d'une maison de culture. Vous avez lancé cette année l'opération "valise muséale". En quoi consiste cette initiative ? L'action du musée vise tout d'abord, l'ouverture sur son environnement immédiat en lançant l'opération "valise muséale" ciblant les écoliers. Cette opération se veut un renforcement au succès de l'action exploratrice menée l'année passée au niveau de certains établissements scolaires des villes de Sidi Ameur, Chellal et El Hamel. En somme, notre objectif est de faire sortir le musée du cadre élitiste limité aux seuls plasticiens vers un public plus large et potentiellement récepteur du message esthétique des œuvres du musée. Pourriez-vous avancer un chiffre sur le nombre de visiteurs ? Oui, en dehors des vernissages, il y a pas mal de gens qui fréquentent le musée. Plus de cinq mille personnes dont quelque 300 étrangères ont visité le musée cette année. Vous souhaitez conclure… Faire du musée le cœur battant de la région naïlie. Cette région qui, dois-je souloigner, a inspiré tant d'artistes peintre et de poètes. En clair, nous oeuvrons à élargir notre initiative culturelle, à travers un partenariat plus soutenu. En marge du vernissage de l'exposition des œuvres de l'artiste néominiaturiste, Hachemi Ameur, au Musée national Nasr-eddine Dinet, nous avons approché la directrice de la structure, Mme Aïcha Merazka Hioun qui, depuis son installation, en 2004, ne ménage aucun effort pour faire de cet espace culturel le cœur battant de la région naïlie. Vous avez restitué les œuvres du peintre Nasr Eddine Dinet, pourquoi avoir attendu si longtemps pour réunir cette collection ? Vous n'êtes pas sans savoir que le musée a fait l'objet littéralement d'un incendie criminel en 1995. Il fallait donc entreposer les œuvres dans un endroit sécurisé, notamment dans les musées nationaux de Cirta, Zabana ainsi que celui des beaux-arts d'Alger. Depuis mon installation en 2004, je me suis attelée, avant tout, à sécuriser le musée avant de récupérer les toiles et autres documents de l'artiste et réaménager les salles d'exposition selon les normes muséales. Désormais, c'est chose faite. Quel est le nombre de toiles que vous avez réussi à récupérer du peintre orientaliste ? Le musée a récupéré onze tableaux. Aussi, nous avons fait des démarches pour récupérer un autre tableau de l'artiste intitulé ‘'Portrait de l'artiste'', réalisé par Alphonse Etienne Dinet lui-même en 1891, mais l'opération de rapatriement s'est révélée infructueuse jusqu'à présent. Le musée a enrichi sa collection avec des œuvres fraîchement acquises. Peut-on connaître leur provenance ? Oui. Depuis trois années, la collection du musée est étoffée avec l'acquisition sous forme d'achat et de don d'une centaine d'œuvres d'artistes algériens connus dans le milieu des arts plastiques dont celles de Moussa Bourdine, Mustapha Nedjaï, Salah Hioun, Larbi Arezki, Mohamed Oulhaci, Mme Souhila Belbahar, Safia Zoulid, Zohra Sellal, Choukri Mesli, une huile de Mohamed Issiakhem et des gravures de Mohamed Khedda. Tout récemment, d'autres œuvres de Smail Samsom, Ali Ali-Khodja, Mohamed Louail et Bouzid Mohamed sont venues enrichir la collection du musée en attendant un autre tableau du peintre flamand Verchafelt. Peut-on connaître le programme d'action que s'est assigné le musée? Après avoir sécurisé le musée, mon souci majeur est de donner un souffle nouveau au musée. Pour ce faire, je me dois de sensibiliser davantage le personnel, les notables de la région et les autorités locales qui sont partenaires dans l'action culturelle. Après le réaménagement de nouveaux espaces comme les deux salles d'exposition, la salle de lecture pour les enfants ainsi que la bibliothèque qui dispose d'un fonds documentaire de plus de 4000 ouvrages entre livres d'art et manuels pédagogiques, nous envisageons l'extension du musée. Dans quel but ? Nous venons d'acquérir un terrain de 286 m2 qui jouxte le musée. Nous venons de le clôturer et nous comptons aménager cet espace, plus tard, en salle d'expression artistique pour les enfants de la région qui, dois-je vous préciser, ne disposent pas d'une maison de culture. Vous avez lancé cette année l'opération "valise muséale". En quoi consiste cette initiative ? L'action du musée vise tout d'abord, l'ouverture sur son environnement immédiat en lançant l'opération "valise muséale" ciblant les écoliers. Cette opération se veut un renforcement au succès de l'action exploratrice menée l'année passée au niveau de certains établissements scolaires des villes de Sidi Ameur, Chellal et El Hamel. En somme, notre objectif est de faire sortir le musée du cadre élitiste limité aux seuls plasticiens vers un public plus large et potentiellement récepteur du message esthétique des œuvres du musée. Pourriez-vous avancer un chiffre sur le nombre de visiteurs ? Oui, en dehors des vernissages, il y a pas mal de gens qui fréquentent le musée. Plus de cinq mille personnes dont quelque 300 étrangères ont visité le musée cette année. Vous souhaitez conclure… Faire du musée le cœur battant de la région naïlie. Cette région qui, dois-je souloigner, a inspiré tant d'artistes peintre et de poètes. En clair, nous oeuvrons à élargir notre initiative culturelle, à travers un partenariat plus soutenu.