L'Europe parviendra-t-elle à s'interposer dans le bras de fer Russie-USA au sujet de la question du futur statut de la province du Kosovo ? Le dernier mot reviendra-t-il aux populations kosovares majoritairement déterminées pour l'auto-proclamation de l'indépendance ? C'est tout l'enjeu dans les Balkans à échéance de la mi-janvier prochain. L'Europe parviendra-t-elle à s'interposer dans le bras de fer Russie-USA au sujet de la question du futur statut de la province du Kosovo ? Le dernier mot reviendra-t-il aux populations kosovares majoritairement déterminées pour l'auto-proclamation de l'indépendance ? C'est tout l'enjeu dans les Balkans à échéance de la mi-janvier prochain. Réuni cette fin de semaine, pour examiner la situation qui prévaut dans le cadre des pourparlers sur le devenir de la province du Kosovo, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a guère pu qu'avouer son incapacité à briser l'impasse installée entre les deux délégations protagonistes, celle serbe et celle kosovare. L'ambassadeur belge qui rendait compte de ces travaux a lui-même qualifié la situation de «bloquée» du fait de «positions irréconciliables.» Plus explicite, il ajoutait que : «Les présentations faites par les deux parties confirment que leurs vues demeurent irréconciliables sur la question fondamentale de la souveraineté.» On sait qu'à l'issue d'un dernier round qui aura duré quatre mois, et proposé par la France, les deux délégations serbe et kosovare rassemblées sous la médiation d'une troïka composée d'un représentant de l'UE, un autre de la Russie et d'un quant à l'échec patent de ces pourparlers qui devaient définir le futur statut de la province. Alors que les serbes ne veulent pas transiger sur la question du maintien du Kosovo dans un statut d'autonomie contrôlée pour ce qui est notamment des questions de défense et de politique étrangère, la délégation kosovare, elle, toute auréolée par l'écrasante victoire aux dernières élections législatives, tenues fin novembre dernier et qui ont assuré une large majorité au sein du Parlement aux deux formations politiques kosovares prônant toutes deux le principe de l'auto-proclamation de l'indépendance, a persisté jusqu'au bout à ne rien lâcher malgré les pressions russes et les craintes exprimées par un certain nombre de pays européens qui craignent, à tort ou à raison, le retour sur le devant de la scène de la vieille idée de « Grande Albanie » qui, s'il s'avérait fondée, instaurerait de fait un état musulman au cœur de ce qui, il n'y a pas si longtemps, était nommé la poudrière des Balkans. Tout autant que les kosovars, les Albanais ont déjà officiellement fait savoir que tout cela ne relève que du fantasme et que ni l'une ni l'autre des deux parties ne cherche à pousser la situation dans ce sens. Pour les pro Serbes, dont, au premier plan, l'orthodoxe Russie et l'Europe conservatrice, si l'on n'y prend garde, une telle auto proclamation engendrerait une situation incontrôlable qui, attisée par les extrêmes, pourrait fort bien ramener la région vers les pires moments vécus durant la décennie 1990 et qui a connu son pic avec la guerre déclarée en 1999. Tous ces discours enflammés ne peuvent pourtant cacher la réalité qui veut que primo, le Kosovo soit peuplé pour 90% de ses habitants d'Albanais, et secundo que pour leur immense majorité ils se reconnaissent tous dans le principe de l'indépendance totale de la province. L'on sait aussi que c'est dans les premières semaines du mois de janvier prochain que le nouveau parlement du Kosovo entend briser tous les blocages actuels par cette auto-proclamation. Les Français viennent de proposer de prendre en ligne de compte la durée des pourparlers, un peu plus de deux ans, pour officialiser le constat de l'obligation du passage à une autre phase visant à aller au plus vite vers l'adoption, sous contrôle et approbation du Conseil de sécurité, d'une motion qui prenne d'abord en ligne de compte la volonté librement exprimée du peuple kosovar. Alliés total et inconditionnels des Serbes, les Russes ne veulent pas entendre parler d'une telle alternative. Dans l'attente, la déception des uns et des autres, qu'elle que soit l'issue choisie, fait craindre le pire. Réuni cette fin de semaine, pour examiner la situation qui prévaut dans le cadre des pourparlers sur le devenir de la province du Kosovo, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a guère pu qu'avouer son incapacité à briser l'impasse installée entre les deux délégations protagonistes, celle serbe et celle kosovare. L'ambassadeur belge qui rendait compte de ces travaux a lui-même qualifié la situation de «bloquée» du fait de «positions irréconciliables.» Plus explicite, il ajoutait que : «Les présentations faites par les deux parties confirment que leurs vues demeurent irréconciliables sur la question fondamentale de la souveraineté.» On sait qu'à l'issue d'un dernier round qui aura duré quatre mois, et proposé par la France, les deux délégations serbe et kosovare rassemblées sous la médiation d'une troïka composée d'un représentant de l'UE, un autre de la Russie et d'un quant à l'échec patent de ces pourparlers qui devaient définir le futur statut de la province. Alors que les serbes ne veulent pas transiger sur la question du maintien du Kosovo dans un statut d'autonomie contrôlée pour ce qui est notamment des questions de défense et de politique étrangère, la délégation kosovare, elle, toute auréolée par l'écrasante victoire aux dernières élections législatives, tenues fin novembre dernier et qui ont assuré une large majorité au sein du Parlement aux deux formations politiques kosovares prônant toutes deux le principe de l'auto-proclamation de l'indépendance, a persisté jusqu'au bout à ne rien lâcher malgré les pressions russes et les craintes exprimées par un certain nombre de pays européens qui craignent, à tort ou à raison, le retour sur le devant de la scène de la vieille idée de « Grande Albanie » qui, s'il s'avérait fondée, instaurerait de fait un état musulman au cœur de ce qui, il n'y a pas si longtemps, était nommé la poudrière des Balkans. Tout autant que les kosovars, les Albanais ont déjà officiellement fait savoir que tout cela ne relève que du fantasme et que ni l'une ni l'autre des deux parties ne cherche à pousser la situation dans ce sens. Pour les pro Serbes, dont, au premier plan, l'orthodoxe Russie et l'Europe conservatrice, si l'on n'y prend garde, une telle auto proclamation engendrerait une situation incontrôlable qui, attisée par les extrêmes, pourrait fort bien ramener la région vers les pires moments vécus durant la décennie 1990 et qui a connu son pic avec la guerre déclarée en 1999. Tous ces discours enflammés ne peuvent pourtant cacher la réalité qui veut que primo, le Kosovo soit peuplé pour 90% de ses habitants d'Albanais, et secundo que pour leur immense majorité ils se reconnaissent tous dans le principe de l'indépendance totale de la province. L'on sait aussi que c'est dans les premières semaines du mois de janvier prochain que le nouveau parlement du Kosovo entend briser tous les blocages actuels par cette auto-proclamation. Les Français viennent de proposer de prendre en ligne de compte la durée des pourparlers, un peu plus de deux ans, pour officialiser le constat de l'obligation du passage à une autre phase visant à aller au plus vite vers l'adoption, sous contrôle et approbation du Conseil de sécurité, d'une motion qui prenne d'abord en ligne de compte la volonté librement exprimée du peuple kosovar. Alliés total et inconditionnels des Serbes, les Russes ne veulent pas entendre parler d'une telle alternative. Dans l'attente, la déception des uns et des autres, qu'elle que soit l'issue choisie, fait craindre le pire.