L'image à retenir est celle d'un groupe de jeunes de Bab Ezzouar qui ont cotisé pour offrir un mouton à une famille dans le besoin. L'Aïd Al Adha est la fête qui continue, encore de nos jours, à être celle de la solidarité par excellence. Dans la société algérienne, comme dans celles de l'ensemble du monde musulman, le premier jour a été consacré à la prière de l'Aïd, rituel suivi, tout de suite après, par celui du sacrifice du mouton comme le veut la tradition en célébration du rite d'Abraham. Pour cette année et à travers l'ensemble des mosquées du pays, les imams ont axé leurs prêches sur le fait que le sacrifice consenti à l'occasion de l'Aïd El Adha «rapproche davantage le croyant de Dieu Tout-puissant de par les valeurs de patience et de résignation à la volonté de Dieu qu'il véhicule». Abordant les actes de terrorisme qui ont frappé, quelques jours avant cette fête, la capitale, les imams ont exhorté les fidèles à «resserrer les rangs face à tous ceux qui veulent porter atteinte à l'Algérie et à sa réputation». La prière accomplie a donné l'occasion de se congratuler les uns les autres en échangeant les vœux de bonheur en signe de paix, de pardon, d'entraide, de générosité et de respect. Les fidèles ont regagné leurs foyers pour accomplir le rituel de cette fête religieuse sous les regards à la fois curieux et amusés des enfants. L'effervescence précédant le jour de l'Aïd a laissé place au calme. Les rues ont été, dès la fin de la prière de l'Aïd, pratiquement désertées. Aux scènes des moutons bêlant à partir des balcons, de l'odeur d'étable dans les maisons et les escaliers, ont succédé en ce premier jour de fête, les scènes du sacrifice, des dépeçages et des carcasses accrochés aux arbres aux grilles des jardins et des flaques de sang maculant trottoirs et rues. Le rituel d'Ibrahim El Khalil a accompli, il a été donné aux familles l'occasion d'aller à la rencontre des proches et amis pour échanger les vœux. Les cris de joie des petits ont succédé aux bêlements des moutons et les rues se sont progressivement animées sous les senteurs des premières grillades. Une activité fébrile est remarquée en début de matinée. Rares sont les commerces qui sont restés ouverts tout comme les transports publics au niveau desquels il est constaté une perturbation au grand dam des usagers devant rejoindre leurs proches. Le lendemain, deuxième jour de l'Aïd, après la «ouzia» (le partage de la viande du mouton sacrifié), la vie semble revenir dans les cités. Des familles entières accompagnées de leurs enfants, boites de gâteaux à la main, envahissent les rues. Destination, une famille à qui rendre visite pour les vœux de l'Aïd s'impose en telle occasion. Pour d'autres familles, c'est les cimetières qui sont la destination privilégiée afin de se recueillir à la mémoire de leurs parents disparus. D'autres, par contre, rendent visite aux malades dans les hôpitaux afin d'offrir un peu d'ambiance et de chaleur humaine à ceux qui n'ont pas eu la chance de passer ces jours de fête en famille. Même si l'Aïd El-Adha, en Algérie, est synonyme de profit pour les commerçants qui n'hésitent pas à l'occasion de gonfler les prix des fruits et légumes ainsi que ceux des viandes ovines et bovines qui ont connus une hausse très conséquente, sa célébration s'est, comme le veut la tradition, déroulée dans une atmosphère d'entraide et de tolérance. L'image à retenir est celle d'un groupe de jeunes de Bab Ezzouar qui ont cotisé pour offrir un mouton à une famille dans le besoin. L'Aïd Al Adha est la fête qui continue, encore de nos jours, à être celle de la solidarité par excellence. Dans la société algérienne, comme dans celles de l'ensemble du monde musulman, le premier jour a été consacré à la prière de l'Aïd, rituel suivi, tout de suite après, par celui du sacrifice du mouton comme le veut la tradition en célébration du rite d'Abraham. Pour cette année et à travers l'ensemble des mosquées du pays, les imams ont axé leurs prêches sur le fait que le sacrifice consenti à l'occasion de l'Aïd El Adha «rapproche davantage le croyant de Dieu Tout-puissant de par les valeurs de patience et de résignation à la volonté de Dieu qu'il véhicule». Abordant les actes de terrorisme qui ont frappé, quelques jours avant cette fête, la capitale, les imams ont exhorté les fidèles à «resserrer les rangs face à tous ceux qui veulent porter atteinte à l'Algérie et à sa réputation». La prière accomplie a donné l'occasion de se congratuler les uns les autres en échangeant les vœux de bonheur en signe de paix, de pardon, d'entraide, de générosité et de respect. Les fidèles ont regagné leurs foyers pour accomplir le rituel de cette fête religieuse sous les regards à la fois curieux et amusés des enfants. L'effervescence précédant le jour de l'Aïd a laissé place au calme. Les rues ont été, dès la fin de la prière de l'Aïd, pratiquement désertées. Aux scènes des moutons bêlant à partir des balcons, de l'odeur d'étable dans les maisons et les escaliers, ont succédé en ce premier jour de fête, les scènes du sacrifice, des dépeçages et des carcasses accrochés aux arbres aux grilles des jardins et des flaques de sang maculant trottoirs et rues. Le rituel d'Ibrahim El Khalil a accompli, il a été donné aux familles l'occasion d'aller à la rencontre des proches et amis pour échanger les vœux. Les cris de joie des petits ont succédé aux bêlements des moutons et les rues se sont progressivement animées sous les senteurs des premières grillades. Une activité fébrile est remarquée en début de matinée. Rares sont les commerces qui sont restés ouverts tout comme les transports publics au niveau desquels il est constaté une perturbation au grand dam des usagers devant rejoindre leurs proches. Le lendemain, deuxième jour de l'Aïd, après la «ouzia» (le partage de la viande du mouton sacrifié), la vie semble revenir dans les cités. Des familles entières accompagnées de leurs enfants, boites de gâteaux à la main, envahissent les rues. Destination, une famille à qui rendre visite pour les vœux de l'Aïd s'impose en telle occasion. Pour d'autres familles, c'est les cimetières qui sont la destination privilégiée afin de se recueillir à la mémoire de leurs parents disparus. D'autres, par contre, rendent visite aux malades dans les hôpitaux afin d'offrir un peu d'ambiance et de chaleur humaine à ceux qui n'ont pas eu la chance de passer ces jours de fête en famille. Même si l'Aïd El-Adha, en Algérie, est synonyme de profit pour les commerçants qui n'hésitent pas à l'occasion de gonfler les prix des fruits et légumes ainsi que ceux des viandes ovines et bovines qui ont connus une hausse très conséquente, sa célébration s'est, comme le veut la tradition, déroulée dans une atmosphère d'entraide et de tolérance.