Une stratégie nationale intégrée de prévention des maladies chroniques, notamment le diabète, est en cours d'élaboration par le secteur de la santé, a indiqué le directeur de l'Institut national de santé publique (INSP), M. Kamel Kellou. Une stratégie nationale intégrée de prévention des maladies chroniques, notamment le diabète, est en cours d'élaboration par le secteur de la santé, a indiqué le directeur de l'Institut national de santé publique (INSP), M. Kamel Kellou. Intervenant lors de l'ouverture des journées de formation et de sensibilisation aux dangers du diabète et les moyens de lutte contre cette maladie, M. Kellou a précisé que cette stratégie renferme trois axes de prévention des maladies chroniques, à savoir l'amélioration des soins, le renforcement du contrôle et la réduction des frais liés aux soins. L'organisation de ces journées de sensibilisation auxquelles assistent nombre de diabétiques constitue une occasion pour s'enquérir des expériences des diabétologues et les moyens d'éviter les différents problèmes de santé dont le diabète serait responsable. Mettant en évidence les efforts consentis par l'Algérie en matière de réduction de la propagation du diabète, le directeur de l'INSP a rappelé le programme national de lutte contre le diabète mis en place par la commission nationale du diabète. Il a, par ailleurs, appelé à la mobilisation de toutes les parties concernées notamment la société civile dans la lutte contre cette maladie chronique soulignant que 135 millions de diabétiques ont été recensés en 1995 dans le monde. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce taux est revu à la hausse pouvant s'élever à 300 millions de diabétiques à l'horizon 2025, a ajouté M. Kellou. Evoquant les étapes de l'évolution des types de maladies passant des affections transmissibles aux maladies chroniques notamment dans les pays en voie de développement, le directeur de l'INSP a rappelé que le taux de mortalité des suites de maladies chroniques a atteint 60% dans le monde. Le même responsable a estimé que la prise en charge médicale, plus particulièrement du diabète, est coûteuse. Il a également précisé qu'entre 7 et 12 enfants sur 100.000 sont diabétiques en Algérie, et «qu'entre 7 et 8% des personnes atteintes de diabète sont âgées entre trente et soixante ans». Abordant les graves complications engendrées par le diabète, le directeur de l'INSP, M. Kellou, a notamment cité l'insuffisance rénale, l'hypertension, les maladies cardiovasculaires et les lésions touchant les yeux et les membres inférieurs. Il a recommandé aux malades de suivre un régime alimentaire équilibré et riche en vitamines, en favorisant les fruits et les légumes et en évitant les produits riches en sucre et en gras. Il a également souligné l'importance de la pratique quotidienne d'une activité sportive, de la perte de poids et de la prévention qui demeure le meilleur traitement,a-t-il dit. Le Pr. Sekal du CHU de Bab El Oued a souligné, quant à elle, la nécessité de réduire les facteurs de risque en luttant contre le surpoids, la mauvaise alimentation et le tabagisme. Abordant la problématique de «la prédisposition génétique» au diabète, elle a souligné que cette maladie se développe parfois en silence et requiert une prise en charge médicale lourde et coûteuse. Cette rencontre a été marquée par une série de conférences sur les symptômes du diabète, la prise en charge médicale et psychologique du malade et les problèmes de santé engendrés par le surpoids et le diabète. Intervenant lors de l'ouverture des journées de formation et de sensibilisation aux dangers du diabète et les moyens de lutte contre cette maladie, M. Kellou a précisé que cette stratégie renferme trois axes de prévention des maladies chroniques, à savoir l'amélioration des soins, le renforcement du contrôle et la réduction des frais liés aux soins. L'organisation de ces journées de sensibilisation auxquelles assistent nombre de diabétiques constitue une occasion pour s'enquérir des expériences des diabétologues et les moyens d'éviter les différents problèmes de santé dont le diabète serait responsable. Mettant en évidence les efforts consentis par l'Algérie en matière de réduction de la propagation du diabète, le directeur de l'INSP a rappelé le programme national de lutte contre le diabète mis en place par la commission nationale du diabète. Il a, par ailleurs, appelé à la mobilisation de toutes les parties concernées notamment la société civile dans la lutte contre cette maladie chronique soulignant que 135 millions de diabétiques ont été recensés en 1995 dans le monde. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce taux est revu à la hausse pouvant s'élever à 300 millions de diabétiques à l'horizon 2025, a ajouté M. Kellou. Evoquant les étapes de l'évolution des types de maladies passant des affections transmissibles aux maladies chroniques notamment dans les pays en voie de développement, le directeur de l'INSP a rappelé que le taux de mortalité des suites de maladies chroniques a atteint 60% dans le monde. Le même responsable a estimé que la prise en charge médicale, plus particulièrement du diabète, est coûteuse. Il a également précisé qu'entre 7 et 12 enfants sur 100.000 sont diabétiques en Algérie, et «qu'entre 7 et 8% des personnes atteintes de diabète sont âgées entre trente et soixante ans». Abordant les graves complications engendrées par le diabète, le directeur de l'INSP, M. Kellou, a notamment cité l'insuffisance rénale, l'hypertension, les maladies cardiovasculaires et les lésions touchant les yeux et les membres inférieurs. Il a recommandé aux malades de suivre un régime alimentaire équilibré et riche en vitamines, en favorisant les fruits et les légumes et en évitant les produits riches en sucre et en gras. Il a également souligné l'importance de la pratique quotidienne d'une activité sportive, de la perte de poids et de la prévention qui demeure le meilleur traitement,a-t-il dit. Le Pr. Sekal du CHU de Bab El Oued a souligné, quant à elle, la nécessité de réduire les facteurs de risque en luttant contre le surpoids, la mauvaise alimentation et le tabagisme. Abordant la problématique de «la prédisposition génétique» au diabète, elle a souligné que cette maladie se développe parfois en silence et requiert une prise en charge médicale lourde et coûteuse. Cette rencontre a été marquée par une série de conférences sur les symptômes du diabète, la prise en charge médicale et psychologique du malade et les problèmes de santé engendrés par le surpoids et le diabète.