La santé de l'enfant et sa nutrition étaient, dimanche dernier, au centre des débats lors d'une journée de réflexion placée sous le thème "Santé et alimentation de l'enfant, bien-être et avenir de nos générations". Les participants à cette rencontre, organisée par le Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (CIDDEF) et l'Institut Supentreprise, ont présenté un état des lieux de la santé de l'enfant en Algérie qu'elle soit physique ou mentale, et évoqué les efforts fournis par les autorités concernées en matière de protection et promotion de la santé infantile. Présidant l'ouverture de la rencontre, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Saadia Nouara Djaâfar, a indiqué que le programme néonatal et périnatal adopté vise, entre autres, à ériger 17 hôpitaux en établissements spécialisés, dont 15 établissements hospitaliers spécialisés (EHS) mère-enfants d'ici 2009. Elle a rappelé que 26 programmes de prévention qui consistent, notamment, en la vaccination dans un souci de protection de la santé de la mère et de l'enfant contre le VIH-Sida sont mis en œuvre en application de la politique nationale de santé. Concernant certains indicateurs nationaux de la santé pour l'année 2007, la ministre a ajouté que le taux de mortalité est estimé à 2,4%, précisant que la prévalence de la mortalité maternelle est 88,6 cas pour 100.000 alors que celle de la mortalité infantile est de 24,7 cas sur 1.000 naissances vivantes. Elle a ajouté que des efforts sont fournis dans la perspective de réduire la taux de mortalité maternelle à 30 cas pour 100.000 d'ici à l'année 2015, rappelant, en outre, que le taux d'accouchements en milieux assistés est de 96,5%. De son côté, la directrice de l'établissement de santé de proximité, Mme Zahia Cherfi, a présenté une communication sur les progrès réalisés en matière de santé infantile durant la période 2002-2006, mettant en exergue la politique publique engagée dans ce domaine. Abordant le sujet des maladies chroniques chez les enfants âgés de zéro à 18 ans, Mme Cherfi a indiqué, se fondant sur des statistiques de l'année 2006, que la prévalence des maladies chroniques chez ces personnes est de 2,6%, ajoutant que la prévalence de l'asthme est de 0,7% alors que celle de l'hypertension artérielle est de 0,6%. Selon les mêmes statistiques, Mme Cherfi a, par ailleurs, indiqué que 60,7% des ménages disposent de sel suffisamment iodé à l'échelle nationale, dont 67,6% sont en milieu urbain et 51,2% sont en milieu rural, soulignant que cela n'écarte pas l'apparition de troubles liés à la consommation de sel iodé chez l'enfant. Pour sa part, le directeur de l'Institut national de la santé publique (INSP), M. Kamel Kellou, a évoqué l'évolution de l'état nutritionnel de l'enfant en Algérie en se consacrant à trois types d'insuffisance de malnutrition, à savoir les insuffisances pondérales (poids/âge), le retard statural (taille/âge) et la maigreur (poids/taille). Il a indiqué que les prévalences de ces types d'insuffisances nutritionnelles chez l'enfant ont enregistré une diminution au fil du temps, précisant, à cet égard, que la prévalence de l'insuffisance pondérale est passée de 50% (1962) à 3,7% (2006), celle de l'insuffisance staturale est passée de 45,9% (1975) à 11,3% (2006) tandis que la prévalence de la maigreur était en 1987 de 3,8% alors qu'en 2006 elle était de 3,5%. La représentante du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mme Djamila Nadir, a présenté une communication sur la prévention du rhumatisme articulaire aigu (RAA) chez l'enfant, en axant son intervention sur le lancement du programme de lutte contre cette maladie depuis 1990, dont l'évaluation n'a pas répondu aux objectifs tracés, a-t-elle dit. Elle a fait savoir que le taux d'incidence du RAA était en 1997 de 11,06%, précisant que grâce à la relance du programme durant la même année, ce taux a diminué jusqu'à 1,57%. La pédopsychiatre Houria Chafaï a, pour sa part, souligné l'intérêt de tenir compte de la santé psychique de l'enfant lors de la préparation des programmes qui concernent la santé infantile, car, a-t-elle dit, plusieurs maladies ont pour origine l'état psychologique de la personne, citant comme exemple le diabète. Elle a ajouté que l'aspect psychique représente une "partie prenante" de la santé chez l'enfant, appelant à renforcer la formation des personnels spécialisés dans la petite enfance. La santé de l'enfant et sa nutrition étaient, dimanche dernier, au centre des débats lors d'une journée de réflexion placée sous le thème "Santé et alimentation de l'enfant, bien-être et avenir de nos générations". Les participants à cette rencontre, organisée par le Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (CIDDEF) et l'Institut Supentreprise, ont présenté un état des lieux de la santé de l'enfant en Algérie qu'elle soit physique ou mentale, et évoqué les efforts fournis par les autorités concernées en matière de protection et promotion de la santé infantile. Présidant l'ouverture de la rencontre, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Saadia Nouara Djaâfar, a indiqué que le programme néonatal et périnatal adopté vise, entre autres, à ériger 17 hôpitaux en établissements spécialisés, dont 15 établissements hospitaliers spécialisés (EHS) mère-enfants d'ici 2009. Elle a rappelé que 26 programmes de prévention qui consistent, notamment, en la vaccination dans un souci de protection de la santé de la mère et de l'enfant contre le VIH-Sida sont mis en œuvre en application de la politique nationale de santé. Concernant certains indicateurs nationaux de la santé pour l'année 2007, la ministre a ajouté que le taux de mortalité est estimé à 2,4%, précisant que la prévalence de la mortalité maternelle est 88,6 cas pour 100.000 alors que celle de la mortalité infantile est de 24,7 cas sur 1.000 naissances vivantes. Elle a ajouté que des efforts sont fournis dans la perspective de réduire la taux de mortalité maternelle à 30 cas pour 100.000 d'ici à l'année 2015, rappelant, en outre, que le taux d'accouchements en milieux assistés est de 96,5%. De son côté, la directrice de l'établissement de santé de proximité, Mme Zahia Cherfi, a présenté une communication sur les progrès réalisés en matière de santé infantile durant la période 2002-2006, mettant en exergue la politique publique engagée dans ce domaine. Abordant le sujet des maladies chroniques chez les enfants âgés de zéro à 18 ans, Mme Cherfi a indiqué, se fondant sur des statistiques de l'année 2006, que la prévalence des maladies chroniques chez ces personnes est de 2,6%, ajoutant que la prévalence de l'asthme est de 0,7% alors que celle de l'hypertension artérielle est de 0,6%. Selon les mêmes statistiques, Mme Cherfi a, par ailleurs, indiqué que 60,7% des ménages disposent de sel suffisamment iodé à l'échelle nationale, dont 67,6% sont en milieu urbain et 51,2% sont en milieu rural, soulignant que cela n'écarte pas l'apparition de troubles liés à la consommation de sel iodé chez l'enfant. Pour sa part, le directeur de l'Institut national de la santé publique (INSP), M. Kamel Kellou, a évoqué l'évolution de l'état nutritionnel de l'enfant en Algérie en se consacrant à trois types d'insuffisance de malnutrition, à savoir les insuffisances pondérales (poids/âge), le retard statural (taille/âge) et la maigreur (poids/taille). Il a indiqué que les prévalences de ces types d'insuffisances nutritionnelles chez l'enfant ont enregistré une diminution au fil du temps, précisant, à cet égard, que la prévalence de l'insuffisance pondérale est passée de 50% (1962) à 3,7% (2006), celle de l'insuffisance staturale est passée de 45,9% (1975) à 11,3% (2006) tandis que la prévalence de la maigreur était en 1987 de 3,8% alors qu'en 2006 elle était de 3,5%. La représentante du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mme Djamila Nadir, a présenté une communication sur la prévention du rhumatisme articulaire aigu (RAA) chez l'enfant, en axant son intervention sur le lancement du programme de lutte contre cette maladie depuis 1990, dont l'évaluation n'a pas répondu aux objectifs tracés, a-t-elle dit. Elle a fait savoir que le taux d'incidence du RAA était en 1997 de 11,06%, précisant que grâce à la relance du programme durant la même année, ce taux a diminué jusqu'à 1,57%. La pédopsychiatre Houria Chafaï a, pour sa part, souligné l'intérêt de tenir compte de la santé psychique de l'enfant lors de la préparation des programmes qui concernent la santé infantile, car, a-t-elle dit, plusieurs maladies ont pour origine l'état psychologique de la personne, citant comme exemple le diabète. Elle a ajouté que l'aspect psychique représente une "partie prenante" de la santé chez l'enfant, appelant à renforcer la formation des personnels spécialisés dans la petite enfance.