L'ex-président du Croissant-Rouge algérien (CRA) Mohamed Salah Badouna, vient d'écoper de deux ans de prison avec sursis, assortis d'une amende de 200.000 DA. Le tribunal de Sidi M'hamed qui a rendu son verdict hier a sommé le mis en cause de restituer la somme de 5.152.912,18 DA, lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction, émanant du ministère de la Solidarité nationale. En effet, cette condamnation est tombée suite à l'action initiée par le ministère de la Solidarité nationale contre les anciens dirigeants du C-RA, dont une plainte a été déposée contre eux pour abus de biens sociaux et dilapidation de deniers publics, indique le même communiqué. Le motif de la plainte est lié à la gestion financière de cette organisation humanitaire qui a fait suite à un rapport établi par la brigade économique et financière de la wilaya d'Alger, sur des «dépenses abusives» engagées par le comité présidé par Mohamed Salah Badouna, ajoute le communiqué qui précise que l'enquête se poursuit concernant les autres anciens dirigeants du C-RA. Pour rappel, Mohamed Salah Badouna, assurant la présidence par intérim du Croissant-Rouge algérien depuis septembre 2004, ainsi que les membres de son comité directoire, avaient déjà été entendus par le juge d'instruction près la Cour d'Alger en février 2006. Cette audition qui faisait alors suite au rapport de la brigade économique de la wilaya d'Alger, est venue conséquemment aux problèmes organiques vécus par cette organisation depuis quelques années déjà, et qui se sont répercutés sur le report de l'Assemblée générale. Sur instruction du gouvernement, un comité mixte intersectoriel composé de huit représentants des différents départements ministériels, présidé par Djamel Ould-Abbès, actuel ministre de la Solidarité nationale, aux fins de préparer cette fameuse Assemblée générale. Et de là, même les walis ont été saisis pour constituer les commissions de wilayas. Et finalement, cette AG à maintes fois reportée, s'est tenue les 16 et 17 août dernier, dont la décision avait été prise lors d'une réunion présidée par Ould-Abbès le 30 juin avec les membres du Comité mixte interministériel, où avaient été passés en revue les activités et le bilan du C-RA. L'assainissement des rangs du C-RA décidé par le ministre de la Solidarité nationale, s'est davantage renforcé avec l'installation du Conseil d'administration en date du 11 septembre dernier. Les deux tiers de ce Conseil désignés pour un mandat de 4 ans sont composés de membres élus, alors que le tiers restant est composé de représentants des ministères de la Solidarité, de l'Intérieur, de la Santé, des Finances et de la Défense nationale. L'ex-président du Croissant-Rouge algérien (CRA) Mohamed Salah Badouna, vient d'écoper de deux ans de prison avec sursis, assortis d'une amende de 200.000 DA. Le tribunal de Sidi M'hamed qui a rendu son verdict hier a sommé le mis en cause de restituer la somme de 5.152.912,18 DA, lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction, émanant du ministère de la Solidarité nationale. En effet, cette condamnation est tombée suite à l'action initiée par le ministère de la Solidarité nationale contre les anciens dirigeants du C-RA, dont une plainte a été déposée contre eux pour abus de biens sociaux et dilapidation de deniers publics, indique le même communiqué. Le motif de la plainte est lié à la gestion financière de cette organisation humanitaire qui a fait suite à un rapport établi par la brigade économique et financière de la wilaya d'Alger, sur des «dépenses abusives» engagées par le comité présidé par Mohamed Salah Badouna, ajoute le communiqué qui précise que l'enquête se poursuit concernant les autres anciens dirigeants du C-RA. Pour rappel, Mohamed Salah Badouna, assurant la présidence par intérim du Croissant-Rouge algérien depuis septembre 2004, ainsi que les membres de son comité directoire, avaient déjà été entendus par le juge d'instruction près la Cour d'Alger en février 2006. Cette audition qui faisait alors suite au rapport de la brigade économique de la wilaya d'Alger, est venue conséquemment aux problèmes organiques vécus par cette organisation depuis quelques années déjà, et qui se sont répercutés sur le report de l'Assemblée générale. Sur instruction du gouvernement, un comité mixte intersectoriel composé de huit représentants des différents départements ministériels, présidé par Djamel Ould-Abbès, actuel ministre de la Solidarité nationale, aux fins de préparer cette fameuse Assemblée générale. Et de là, même les walis ont été saisis pour constituer les commissions de wilayas. Et finalement, cette AG à maintes fois reportée, s'est tenue les 16 et 17 août dernier, dont la décision avait été prise lors d'une réunion présidée par Ould-Abbès le 30 juin avec les membres du Comité mixte interministériel, où avaient été passés en revue les activités et le bilan du C-RA. L'assainissement des rangs du C-RA décidé par le ministre de la Solidarité nationale, s'est davantage renforcé avec l'installation du Conseil d'administration en date du 11 septembre dernier. Les deux tiers de ce Conseil désignés pour un mandat de 4 ans sont composés de membres élus, alors que le tiers restant est composé de représentants des ministères de la Solidarité, de l'Intérieur, de la Santé, des Finances et de la Défense nationale.