L'insuline produite par Saïdal s'exporte au Niger et au Yémen, mais n'arrive pas à trouver preneur en Algérie, malgré des atouts incontestables en termes de prix et de qualité. L'insuline produite par Saïdal s'exporte au Niger et au Yémen, mais n'arrive pas à trouver preneur en Algérie, malgré des atouts incontestables en termes de prix et de qualité. L'insuline produite par le groupe pharmaceutique Saïdal est certifiée conforme aux normes internationales (ISO). Son prix à la vente est deux fois moins cher que l'insuline importée. Ce double avantage, censé booster les ventes, n'a eu aucune influence sur la commercialisation de ce médicament. Produite à Constantine, l'insuline algérienne connaît, en effet, une mévente qui suscite de nombreuses interrogations. Karim Samrani, directeur du complexe Saïdal qui produit l'insuline, a révélé sur les ondes de la radio locale de Constantine que « seuls 350.000 flacons sur les 600.000, produits cette année ont été écoulés ». Sur cette quantité, des lots d'insuline exportée au Niger et au Yémen, sont comptabilisés. Ce qui laisse une part insignifiante distribuée sur le marché nationale, surtout lorsqu'on sait que les diabétiques insulino-dépendants sont en nombre important en Algérie. Le directeur du Complexe Saïdal de Constantine n'hésite pas à parler d'« un sabotage délibéré de la part d'intérêts occultes », pour expliquer cet état de fait. « Il y a une concurrence déloyale des firmes internationales qui ont recours à des procédés que Saïdal, en tant qu'entreprise publique, ne peut pratiquer sans enfreindre les lois et la réglementation en vigueur », a accusé M. Samrani. Contactés par nos soins, des responsables de Saïdal confirment ces accusations. «Les délégués représentant les firmes étrangères vont jusqu'à offrir des pots-de-vin aux officines et même aux médecins afin que ces derniers prescrivent des médicaments importés», affirment ces sources. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, l'entreprise publique de médicament n'arrive même pas à imposer son produit dans le circuit médical public «Saïdal a passé des conventions avec l'entreprise nationale de distribution en détail des médicaments (ENDIMED) qui met l'insuline algérienne à la portée de toutes les agences et officines pharmaceutiques», mais l'on parle de grand retard dans l'acheminement du médicament. Autre fait pénalisant l'insuline algérienne, tient de l'attitude de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui ne s'approvisionne pas chez Saïdal. Le directeur du complexe de Constantine n'a pas manqué de relever cet état de fait. Il a, à ce propos, interpellé l'Etat pour soutenir ce médicament stratégique et entreprendre des mesures devant faire obligation aux pharmacies centrales des hôpitaux et à la Caisse de sécurité sociale de «favoriser l'insuline algérienne ». Il est donc une incohérence des structures publiques pour une meilleure gestion des intérêts de l'Algérie, dans l'affaire de l'insuline qui a nécessité un investissement de plusieurs millions d'euros. Le directeur du complexe Saïdal de Constantine, comme les cadres de la DG, imputent cette situation à l'ingérence des grands laboratoires internationaux qui, soutenus par certains importateurs et autres grossistes, réussissent à tenir l'insuline de Saïdal loin du marché qui, du reste, est très juteux. L'insuline produite par le groupe pharmaceutique Saïdal est certifiée conforme aux normes internationales (ISO). Son prix à la vente est deux fois moins cher que l'insuline importée. Ce double avantage, censé booster les ventes, n'a eu aucune influence sur la commercialisation de ce médicament. Produite à Constantine, l'insuline algérienne connaît, en effet, une mévente qui suscite de nombreuses interrogations. Karim Samrani, directeur du complexe Saïdal qui produit l'insuline, a révélé sur les ondes de la radio locale de Constantine que « seuls 350.000 flacons sur les 600.000, produits cette année ont été écoulés ». Sur cette quantité, des lots d'insuline exportée au Niger et au Yémen, sont comptabilisés. Ce qui laisse une part insignifiante distribuée sur le marché nationale, surtout lorsqu'on sait que les diabétiques insulino-dépendants sont en nombre important en Algérie. Le directeur du Complexe Saïdal de Constantine n'hésite pas à parler d'« un sabotage délibéré de la part d'intérêts occultes », pour expliquer cet état de fait. « Il y a une concurrence déloyale des firmes internationales qui ont recours à des procédés que Saïdal, en tant qu'entreprise publique, ne peut pratiquer sans enfreindre les lois et la réglementation en vigueur », a accusé M. Samrani. Contactés par nos soins, des responsables de Saïdal confirment ces accusations. «Les délégués représentant les firmes étrangères vont jusqu'à offrir des pots-de-vin aux officines et même aux médecins afin que ces derniers prescrivent des médicaments importés», affirment ces sources. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, l'entreprise publique de médicament n'arrive même pas à imposer son produit dans le circuit médical public «Saïdal a passé des conventions avec l'entreprise nationale de distribution en détail des médicaments (ENDIMED) qui met l'insuline algérienne à la portée de toutes les agences et officines pharmaceutiques», mais l'on parle de grand retard dans l'acheminement du médicament. Autre fait pénalisant l'insuline algérienne, tient de l'attitude de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui ne s'approvisionne pas chez Saïdal. Le directeur du complexe de Constantine n'a pas manqué de relever cet état de fait. Il a, à ce propos, interpellé l'Etat pour soutenir ce médicament stratégique et entreprendre des mesures devant faire obligation aux pharmacies centrales des hôpitaux et à la Caisse de sécurité sociale de «favoriser l'insuline algérienne ». Il est donc une incohérence des structures publiques pour une meilleure gestion des intérêts de l'Algérie, dans l'affaire de l'insuline qui a nécessité un investissement de plusieurs millions d'euros. Le directeur du complexe Saïdal de Constantine, comme les cadres de la DG, imputent cette situation à l'ingérence des grands laboratoires internationaux qui, soutenus par certains importateurs et autres grossistes, réussissent à tenir l'insuline de Saïdal loin du marché qui, du reste, est très juteux.