Lassociation Adhaoua de Ksar el-Boukhari a célébré lundi dernièr le souvenir d'un des fils les plus brillants de la ville : le scénographe Abdelkader Farah, (1926/2005). Le souvenir de l'artiste a été évoqué par une manifestation culturelle organisée à la Maison de jeunes de la ville. De nombreux intellectuels et artistes y ont assisté aux côtés des membres de sa famille. Etaient notamment présents, M. Saïd Bouzerga, journaliste et écrivain, M. Boubekeur Sekkini, critique théâtral et M. Slimane Gaada, professeur d'histoire. L'artiste est décédé le 20 décembre 2005 à Londres à l'âge de 79 ans au terme d'une impressionnante carrière. Les décors, costumes et accessoires, toute la magie du spectacle, étaient son royaume de prédilection. Il a également fait des incursions remarquées dans le monde de la musique et de l'écriture. C'est au sein de la «Royal Shakespeare Company» qu'il a fini une vie laborieuse et féconde. Adolescent, il s'était fait remarquer dans sa ville natale, pour la beauté de ses œuvres picturales. Ayant perdu son père en 1946, il s'installe à Alger et intègre le Musée d'Art moderne. Plus tard, c'est en Seine-et-Marne à Fontainebleau qu'il devient célèbre grâce à une fresque murale de style mauresque qu'il réalise pour une école de la région. En 1952, il conçoit les costumes et les théâtres de la pièce théâtrale «Samson et Dalila» pour l'Opéra d'Amsterdam. Il travaille ensuite en tant qu'enseignant et scénographe à l'opéra de Strasbourg. A l'âge de 27 ans, un an avant le déclenchement de la Guerre de Libération nationale, le jeune homme aux dons multiples a définitivement lié sa vie au quatrième art. Il a travaillé avec 78 dramaturges et 37 metteurs en scène. Il a également écrit 17 œuvres musicales modernes et classiques. Corée du Sud, Mexique, Italie, France, Irlande, Grande-Bretagne, Tunisie, Etats-Unis, Allemagne, Autriche, l'artiste algérien a fait le tour du monde. En 1989, il est consultant artistique et technique en Egypte. En 2006, sa famille, respectant les volontés du défunt, lègue à l'ambassade d'Algérie à Londres sa bibliothèque personnelle, divers objets et un texte théâtral. Intitulée «l'Homme au rebec», cette pièce est publiée pour la première fois en 1953 dans le magazine Esprit, et est encore inconnue du grand public. Pour mettre ses legs à la disposition de tous, le ministère de la Culture prévoit de les exposer dans un pavillon particulier de la Bibliothèque nationale. Plus connu à l'étranger que dans son pays, Abdelkader Farah, artiste généreux, a été derrière la signature des prestigieux décors des représentations de la «Royal Shakespeare Company» durant 50 ans. Lassociation Adhaoua de Ksar el-Boukhari a célébré lundi dernièr le souvenir d'un des fils les plus brillants de la ville : le scénographe Abdelkader Farah, (1926/2005). Le souvenir de l'artiste a été évoqué par une manifestation culturelle organisée à la Maison de jeunes de la ville. De nombreux intellectuels et artistes y ont assisté aux côtés des membres de sa famille. Etaient notamment présents, M. Saïd Bouzerga, journaliste et écrivain, M. Boubekeur Sekkini, critique théâtral et M. Slimane Gaada, professeur d'histoire. L'artiste est décédé le 20 décembre 2005 à Londres à l'âge de 79 ans au terme d'une impressionnante carrière. Les décors, costumes et accessoires, toute la magie du spectacle, étaient son royaume de prédilection. Il a également fait des incursions remarquées dans le monde de la musique et de l'écriture. C'est au sein de la «Royal Shakespeare Company» qu'il a fini une vie laborieuse et féconde. Adolescent, il s'était fait remarquer dans sa ville natale, pour la beauté de ses œuvres picturales. Ayant perdu son père en 1946, il s'installe à Alger et intègre le Musée d'Art moderne. Plus tard, c'est en Seine-et-Marne à Fontainebleau qu'il devient célèbre grâce à une fresque murale de style mauresque qu'il réalise pour une école de la région. En 1952, il conçoit les costumes et les théâtres de la pièce théâtrale «Samson et Dalila» pour l'Opéra d'Amsterdam. Il travaille ensuite en tant qu'enseignant et scénographe à l'opéra de Strasbourg. A l'âge de 27 ans, un an avant le déclenchement de la Guerre de Libération nationale, le jeune homme aux dons multiples a définitivement lié sa vie au quatrième art. Il a travaillé avec 78 dramaturges et 37 metteurs en scène. Il a également écrit 17 œuvres musicales modernes et classiques. Corée du Sud, Mexique, Italie, France, Irlande, Grande-Bretagne, Tunisie, Etats-Unis, Allemagne, Autriche, l'artiste algérien a fait le tour du monde. En 1989, il est consultant artistique et technique en Egypte. En 2006, sa famille, respectant les volontés du défunt, lègue à l'ambassade d'Algérie à Londres sa bibliothèque personnelle, divers objets et un texte théâtral. Intitulée «l'Homme au rebec», cette pièce est publiée pour la première fois en 1953 dans le magazine Esprit, et est encore inconnue du grand public. Pour mettre ses legs à la disposition de tous, le ministère de la Culture prévoit de les exposer dans un pavillon particulier de la Bibliothèque nationale. Plus connu à l'étranger que dans son pays, Abdelkader Farah, artiste généreux, a été derrière la signature des prestigieux décors des représentations de la «Royal Shakespeare Company» durant 50 ans.