Les entretiens se tiendront à huis clos. Pour rappel, les deux antagonistes ont déjà tenu, sous les auspices des Nations unies, deux rounds de négociations sans aboutir à une solution qui puisse les départager. Les entretiens se tiendront à huis clos. Pour rappel, les deux antagonistes ont déjà tenu, sous les auspices des Nations unies, deux rounds de négociations sans aboutir à une solution qui puisse les départager. Les négociations sur le Sahara Occidental entre les délégués du Front Polisario et du Maroc reprennent, aujourd'hui, à Manhasset, près de New York, pour un troisième round de trois jours, considéré, par nombre d'observateurs, comme celui de la dernière chance pour la paix entre les deux parties en conflit. Comme ce fut le cas lors des rencontres précédentes, les entretiens, selon la porte-parole du secrétaire général de l'Onu, Michèle Montas, se tiendront à huis clos. Pour rappel, les deux antagonistes ont déjà tenu, sous les auspices des Nations unies, dans le même lieu à Manhasset, deux rounds de négociations sans aboutir à une solution qui puisse les départager. La faute incombe, selon des sources diplomatiques onusiennes, aux Marocains, qui «ne veulent prendre en compte que la seule option de l'autonomie», rejetant, comme souhaité par les Sahraouis, toute idée d'indépendance, faisant ainsi fi de toutes les résolutions de l'ONU. Dans la dernière en date, outre la prorogation du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (Minurso), le Conseil de sécurité a demandé aux deux parties de «faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager des négociations de fond». Le secrétaire général de l'ONU a appelé, pour sa part, le Front Polisario et le Maroc, à «engager de réelles négociations», tout en se disant préoccupé par la poursuite de la part de la force occupante des violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental. Le Front Polisario, qui a décidé, lors de son congrès, de participer à la réunion de «la dernière chance», a demandé à l'ONU de fixer à ces négociations une limite dans le temps, n'excluant pas la reprise des armes en cas de nouvel échec des pourparlers. Pour les dirigeants sahraouis, l'année 2008, «sera celle de la paix, de la liberté et de l'indépendance, ou bien celle de la reprise de la lutte armée ». Rappelons que le Front Polisario et le Maroc ont signé un accord de cessez-le-feu sous les auspices de l'Organisation des Nations unies, le 6 septembre 1991. Cette trêve prévoyait notamment l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination des populations sahraouies. Ce référendum n'a cependant jamais eu lieu, aucun accord n'ayant été dégagé sur l'identification des électeurs autorisés à participer au vote. En avril dernier, Rabat avait présenté une initiative visant à accorder un statut d'autonomie au Sahara Occidental. Le Front Polisario revendique néanmoins toujours l'indépendance de ce territoire, pour laquelle il combat depuis 1973. Les négociations sur le Sahara Occidental entre les délégués du Front Polisario et du Maroc reprennent, aujourd'hui, à Manhasset, près de New York, pour un troisième round de trois jours, considéré, par nombre d'observateurs, comme celui de la dernière chance pour la paix entre les deux parties en conflit. Comme ce fut le cas lors des rencontres précédentes, les entretiens, selon la porte-parole du secrétaire général de l'Onu, Michèle Montas, se tiendront à huis clos. Pour rappel, les deux antagonistes ont déjà tenu, sous les auspices des Nations unies, dans le même lieu à Manhasset, deux rounds de négociations sans aboutir à une solution qui puisse les départager. La faute incombe, selon des sources diplomatiques onusiennes, aux Marocains, qui «ne veulent prendre en compte que la seule option de l'autonomie», rejetant, comme souhaité par les Sahraouis, toute idée d'indépendance, faisant ainsi fi de toutes les résolutions de l'ONU. Dans la dernière en date, outre la prorogation du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (Minurso), le Conseil de sécurité a demandé aux deux parties de «faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager des négociations de fond». Le secrétaire général de l'ONU a appelé, pour sa part, le Front Polisario et le Maroc, à «engager de réelles négociations», tout en se disant préoccupé par la poursuite de la part de la force occupante des violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental. Le Front Polisario, qui a décidé, lors de son congrès, de participer à la réunion de «la dernière chance», a demandé à l'ONU de fixer à ces négociations une limite dans le temps, n'excluant pas la reprise des armes en cas de nouvel échec des pourparlers. Pour les dirigeants sahraouis, l'année 2008, «sera celle de la paix, de la liberté et de l'indépendance, ou bien celle de la reprise de la lutte armée ». Rappelons que le Front Polisario et le Maroc ont signé un accord de cessez-le-feu sous les auspices de l'Organisation des Nations unies, le 6 septembre 1991. Cette trêve prévoyait notamment l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination des populations sahraouies. Ce référendum n'a cependant jamais eu lieu, aucun accord n'ayant été dégagé sur l'identification des électeurs autorisés à participer au vote. En avril dernier, Rabat avait présenté une initiative visant à accorder un statut d'autonomie au Sahara Occidental. Le Front Polisario revendique néanmoins toujours l'indépendance de ce territoire, pour laquelle il combat depuis 1973.