La Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme (SAEM) a organisé, mercredi dernier, à l'hôtel El-Aurassi, son 26e Congrès national qui s'est étalé sur deux jours, sous le thème le syndrome de Cushing et les pathologies surénaliennes. La Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme (SAEM) a organisé, mercredi dernier, à l'hôtel El-Aurassi, son 26e Congrès national qui s'est étalé sur deux jours, sous le thème le syndrome de Cushing et les pathologies surénaliennes. Durant la première journée, de nombreuses et intéressantes communications ont été présentées par des médecins de différentes spécialités (endocrinologie, diabétologie, neurologie, anatomie et cytologie pathologique,....) venus de plusieurs centres hospitalo-universitaires d'Alger et de l'intérieur du pays, aux côtés de quelques communicants français. Les intervenants ont, chacun selon l'expérience, fait part des derniers résultats obtenus par les différents traitements (médicaments, chirurgie, chirurgie laparoscopique et par voie cœlioscopique) dans la pathologie surrénalienne et le syndrome de Cushing. Ce syndrome est certes, une pathologie rare, mais reste une source de graves complications caractérisée par des aspects cliniques variés, une démarche diagnostique très coûteuse et une prise en charge thérapeutique difficile. Le syndrome est également associé à une mortalité cardiovasculaire, ce qui souligne l'importance de sa reconnaissance et de sa prise en charge, explique le Pr D. Foudil, endocrinologue au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) et présidente de la Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme (SAEM). De son côté, le Dr S. Belkacem, spécialiste en endocrinologie au CPMC, a mis en avant l'expérience de son service qui a suivi (70) patients atteints de la maladie de Cushing depuis le mois de janvier 1990 au mois de décembre 2006. Cette spécialiste estime que le taux des résultats obtenus à ce jour est positif par rapport à ceux qui sont décrits par la littérature (EMC), encyclopédie médico-chirurgicale. Elle termine sa communication par une constatation ou plutôt une affirmation que la chirurgie hypophysaire demeure le seul traitement efficace et incontournable de la maladie de Cushing, soulignant que si la rémission n'est pas obtenue dans les six mois, un traitement complémentaire par la radiothérapie est indispensable. Pour sa part, le Pr R. Baba Ahmed, chef de service d'anatomo-cytologie pathologique au centre hospitalo universitaire Mohamed Lamine Debaghine (ex-Maillot), a exprimé son regret quant la prise en charge des tumeurs hypophysaires qui restent une pathologie sévère, malheureusement, non encore maitrisée chez nous. Pour cette raison, le Dr R. Baba Ahmed fait appel à tous ceux qui prennent en charge ces pathologies, notamment les endocrinologues, pour travailler de concert avec les anatomo-pathologistes et les neurochirurgiens pour pouvoir progresser et arriver à de meilleurs résultats dans l'intérêt du malade. Durant la première journée, de nombreuses et intéressantes communications ont été présentées par des médecins de différentes spécialités (endocrinologie, diabétologie, neurologie, anatomie et cytologie pathologique,....) venus de plusieurs centres hospitalo-universitaires d'Alger et de l'intérieur du pays, aux côtés de quelques communicants français. Les intervenants ont, chacun selon l'expérience, fait part des derniers résultats obtenus par les différents traitements (médicaments, chirurgie, chirurgie laparoscopique et par voie cœlioscopique) dans la pathologie surrénalienne et le syndrome de Cushing. Ce syndrome est certes, une pathologie rare, mais reste une source de graves complications caractérisée par des aspects cliniques variés, une démarche diagnostique très coûteuse et une prise en charge thérapeutique difficile. Le syndrome est également associé à une mortalité cardiovasculaire, ce qui souligne l'importance de sa reconnaissance et de sa prise en charge, explique le Pr D. Foudil, endocrinologue au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) et présidente de la Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme (SAEM). De son côté, le Dr S. Belkacem, spécialiste en endocrinologie au CPMC, a mis en avant l'expérience de son service qui a suivi (70) patients atteints de la maladie de Cushing depuis le mois de janvier 1990 au mois de décembre 2006. Cette spécialiste estime que le taux des résultats obtenus à ce jour est positif par rapport à ceux qui sont décrits par la littérature (EMC), encyclopédie médico-chirurgicale. Elle termine sa communication par une constatation ou plutôt une affirmation que la chirurgie hypophysaire demeure le seul traitement efficace et incontournable de la maladie de Cushing, soulignant que si la rémission n'est pas obtenue dans les six mois, un traitement complémentaire par la radiothérapie est indispensable. Pour sa part, le Pr R. Baba Ahmed, chef de service d'anatomo-cytologie pathologique au centre hospitalo universitaire Mohamed Lamine Debaghine (ex-Maillot), a exprimé son regret quant la prise en charge des tumeurs hypophysaires qui restent une pathologie sévère, malheureusement, non encore maitrisée chez nous. Pour cette raison, le Dr R. Baba Ahmed fait appel à tous ceux qui prennent en charge ces pathologies, notamment les endocrinologues, pour travailler de concert avec les anatomo-pathologistes et les neurochirurgiens pour pouvoir progresser et arriver à de meilleurs résultats dans l'intérêt du malade.