Devenu en Europe l'un des meilleurs joueurs du monde, Michael Essien rentre au Ghana près de dix ans après avoir quitté son pays où il est devenu un héros et qui attend qu'il lui offre la Coupe d'Afrique des nations. Devenu en Europe l'un des meilleurs joueurs du monde, Michael Essien rentre au Ghana près de dix ans après avoir quitté son pays où il est devenu un héros et qui attend qu'il lui offre la Coupe d'Afrique des nations. Son billet pour l'Europe, Essien l'a gagné en 1999 lors du Mondial des moins de 17 ans en Nouvelle-Zélande. Les recruteurs des plus grands clubs, notamment de Manchester United, repèrent ce joueur du Liberty Professionals FC, élevé par sa mère avec ses quatre soeurs et qui explique que jusqu'à l'âge de 12 ans, il n'a joué que pieds nus. Mais sur les conseils avisés de son agent, Fabien Piveteau, il opte pour la plus modeste équipe française de Bastia, où il est assuré de gagner rapidement une place de titulaire pour poursuivre son apprentissage. Essien impressionne vite par sa polyvalence, évoluant à tous les postes de la défense au gré des blessures de ses partenaires, puis au milieu. C'est là qu'il s'imposera. Sûr dans la possession, intraitable dans la récupération, précis dans la passe, buteur à l'occasion, aussi puissant et déterminé sur le terrain que réservé dans la vie, Essien attire vite l'attention des trois plus grands clubs français, Marseille, Paris et Lyon. Le club de la capitale obtient l'accord de Bastia après avoir fait l'offre la plus élevée. Mais Essien dévoile alors une facette insoupçonnée de son caractère: il refuse de rejoindre Paris à qui il préfère Lyon qu'il juge plus susceptible de satisfaire son ambition. "Bison" Chez les champions de France, il explose, et est sacré deux fois (2004 en 2005). La deuxième année, juste après avoir obtenu le titre de meilleur joueur du Championnat de France, il montre une nouvelle fois sa force de caractère, menaçant de se "mettre en grève" si son club ne le laisse pas rejoindre Chelsea. Ce qui est alors le transfert le plus élevé de l'histoire du club londonien, lui permet d'entreprendre une traversée de la Manche qui va lui faire atteindre une nouvelle dimension. Malgré de rudes campagnes de presse après un tacle violent sur l'Allemand de Liverpool Dietmar Hamann, Essien s'impose vite comme un élément essentiel de l'équipe de Jose Mourinho, notamment la saison passée où il est élu meilleur joueur de la saison de son club. Son but égalisateur contre Arsenal à Stamford Bridge fin 2006 est l'un des plus beaux de la saison. Etincelant au milieu, "le Bison" dépanne avec bonheur en défense centrale. Sa trajectoire en fait dans son pays le footballeur le plus révéré depuis Abedi Pelé. Il y a deux ans, une blessure à la suite d'un tacle violent lui avait fait manquer la Coupe d'Afrique des nations. Lors du Mondial allemand, après des phases de poules réussies, il est suspendu lors du 8e de finale du Mondial perdu contre le Brésil (0-3). Il doit alors partager le statut de star de l'équipe avec le capitaine Stephen Appiah et Ali Muntari. Cette fois, il est incontestablement la plus brillante des Black Stars. S'il offrait à son public, chez lui, une CAN qui échappe au Ghana depuis 1982, Essien surpasserait même le grand Abedi Pelé dans le coeur de ses compatriotes. Son billet pour l'Europe, Essien l'a gagné en 1999 lors du Mondial des moins de 17 ans en Nouvelle-Zélande. Les recruteurs des plus grands clubs, notamment de Manchester United, repèrent ce joueur du Liberty Professionals FC, élevé par sa mère avec ses quatre soeurs et qui explique que jusqu'à l'âge de 12 ans, il n'a joué que pieds nus. Mais sur les conseils avisés de son agent, Fabien Piveteau, il opte pour la plus modeste équipe française de Bastia, où il est assuré de gagner rapidement une place de titulaire pour poursuivre son apprentissage. Essien impressionne vite par sa polyvalence, évoluant à tous les postes de la défense au gré des blessures de ses partenaires, puis au milieu. C'est là qu'il s'imposera. Sûr dans la possession, intraitable dans la récupération, précis dans la passe, buteur à l'occasion, aussi puissant et déterminé sur le terrain que réservé dans la vie, Essien attire vite l'attention des trois plus grands clubs français, Marseille, Paris et Lyon. Le club de la capitale obtient l'accord de Bastia après avoir fait l'offre la plus élevée. Mais Essien dévoile alors une facette insoupçonnée de son caractère: il refuse de rejoindre Paris à qui il préfère Lyon qu'il juge plus susceptible de satisfaire son ambition. "Bison" Chez les champions de France, il explose, et est sacré deux fois (2004 en 2005). La deuxième année, juste après avoir obtenu le titre de meilleur joueur du Championnat de France, il montre une nouvelle fois sa force de caractère, menaçant de se "mettre en grève" si son club ne le laisse pas rejoindre Chelsea. Ce qui est alors le transfert le plus élevé de l'histoire du club londonien, lui permet d'entreprendre une traversée de la Manche qui va lui faire atteindre une nouvelle dimension. Malgré de rudes campagnes de presse après un tacle violent sur l'Allemand de Liverpool Dietmar Hamann, Essien s'impose vite comme un élément essentiel de l'équipe de Jose Mourinho, notamment la saison passée où il est élu meilleur joueur de la saison de son club. Son but égalisateur contre Arsenal à Stamford Bridge fin 2006 est l'un des plus beaux de la saison. Etincelant au milieu, "le Bison" dépanne avec bonheur en défense centrale. Sa trajectoire en fait dans son pays le footballeur le plus révéré depuis Abedi Pelé. Il y a deux ans, une blessure à la suite d'un tacle violent lui avait fait manquer la Coupe d'Afrique des nations. Lors du Mondial allemand, après des phases de poules réussies, il est suspendu lors du 8e de finale du Mondial perdu contre le Brésil (0-3). Il doit alors partager le statut de star de l'équipe avec le capitaine Stephen Appiah et Ali Muntari. Cette fois, il est incontestablement la plus brillante des Black Stars. S'il offrait à son public, chez lui, une CAN qui échappe au Ghana depuis 1982, Essien surpasserait même le grand Abedi Pelé dans le coeur de ses compatriotes.