Les lycées connaissent actuellement un large mouvement de contestation. En effet, après la grève massivement suivie sur l'ensemble du territoire, des enseignants qui a commencé ce samedi, c'est maintenant au tour des élèves de faire part de leur frustration et de leur colère. Ainsi, les élèves de trois lycées d'Alger, Omar Racim, Zineb Oum El Massakine et Barberousse, ont tenu à « sécher » les cours depuis samedi et ce, pour exprimer leur inquiétude face à la surcharge des programmes dans toutes les matières. « Notre bac est en danger. Nos enseignants reconnaissent eux-mêmes qu'il serait impossible de terminer le programme dans les délais. Ce qui met carrément notre baccalauréat en péril. Comment allons-nous nous préparer aux épreuves finales alors que nous ne pourrons même pas terminer le programme ? », Se demande pour sa part, Sara, élève en lettres et langues étrangères, qui ne cache pas son angoisse si son année scolaire continuait à ce rythme. « Nous avons quitté depuis samedi les bancs des classes pour revendiquer l'allégement du programme. Nous ne sommes actuellement que trois lycées ainsi mobilisés pour cette cause, mais nous comptons bien sensibiliser tous les lycées de la capitale. Ce problème menace, sans exception, tous les élèves de terminale. Il est absolument urgent de trouver une solution », ajoute une autre lycéenne qui nous signale que leur mouvement n'est en aucun cas lié à celui de leurs enseignants. « Sachez aussi que nos enseignants nous soutiennent dans nos revendications. Ils ont bien compris qu'on ne peut pas passer notre Bac dans ces conditions », poursuit Meriem qui nous explique plus loin, qu'il est indispensable de supprimer les leçons de moindre importance. « Durant le premier trimestre, un cours de science d'une durée normale de 30 minutes, nous avons mis 4 séances pour le clôturer. Une leçon sur l'immunité qui devait s'étaler sur 3 semaines, nous a pris finalement tout un trimestre. Vous voyez bien que nous sommes en train d'accumuler un grand retard qui ne peut que nous être préjudiciable en juin prochain », déclare-t-elle. A cet effet, la seule solution aux yeux des élèves de terminale, consiste en l'allégement des matières secondaires. « On ne demande pas la suppression des sciences islamiques ou de la philosophie, mais juste une diminution du temps consacré à ces matières pour qu'on puisse être à jour dans les programmes des matières essentielles. Sans cela, on risque vraiment de subir un échec cuisant à la fin de l'année », assure de son côté Feriel. Soulignons enfin que les lycéens ont remis aux responsables de leurs établissements une lettre dans laquelle ils présentent leurs principales revendications. « Si d'ici à la fin du mois nous constatons que rien n'a changé, nous entamerons alors une grève ouverte », préviennent-ils encore. Les lycées connaissent actuellement un large mouvement de contestation. En effet, après la grève massivement suivie sur l'ensemble du territoire, des enseignants qui a commencé ce samedi, c'est maintenant au tour des élèves de faire part de leur frustration et de leur colère. Ainsi, les élèves de trois lycées d'Alger, Omar Racim, Zineb Oum El Massakine et Barberousse, ont tenu à « sécher » les cours depuis samedi et ce, pour exprimer leur inquiétude face à la surcharge des programmes dans toutes les matières. « Notre bac est en danger. Nos enseignants reconnaissent eux-mêmes qu'il serait impossible de terminer le programme dans les délais. Ce qui met carrément notre baccalauréat en péril. Comment allons-nous nous préparer aux épreuves finales alors que nous ne pourrons même pas terminer le programme ? », Se demande pour sa part, Sara, élève en lettres et langues étrangères, qui ne cache pas son angoisse si son année scolaire continuait à ce rythme. « Nous avons quitté depuis samedi les bancs des classes pour revendiquer l'allégement du programme. Nous ne sommes actuellement que trois lycées ainsi mobilisés pour cette cause, mais nous comptons bien sensibiliser tous les lycées de la capitale. Ce problème menace, sans exception, tous les élèves de terminale. Il est absolument urgent de trouver une solution », ajoute une autre lycéenne qui nous signale que leur mouvement n'est en aucun cas lié à celui de leurs enseignants. « Sachez aussi que nos enseignants nous soutiennent dans nos revendications. Ils ont bien compris qu'on ne peut pas passer notre Bac dans ces conditions », poursuit Meriem qui nous explique plus loin, qu'il est indispensable de supprimer les leçons de moindre importance. « Durant le premier trimestre, un cours de science d'une durée normale de 30 minutes, nous avons mis 4 séances pour le clôturer. Une leçon sur l'immunité qui devait s'étaler sur 3 semaines, nous a pris finalement tout un trimestre. Vous voyez bien que nous sommes en train d'accumuler un grand retard qui ne peut que nous être préjudiciable en juin prochain », déclare-t-elle. A cet effet, la seule solution aux yeux des élèves de terminale, consiste en l'allégement des matières secondaires. « On ne demande pas la suppression des sciences islamiques ou de la philosophie, mais juste une diminution du temps consacré à ces matières pour qu'on puisse être à jour dans les programmes des matières essentielles. Sans cela, on risque vraiment de subir un échec cuisant à la fin de l'année », assure de son côté Feriel. Soulignons enfin que les lycéens ont remis aux responsables de leurs établissements une lettre dans laquelle ils présentent leurs principales revendications. « Si d'ici à la fin du mois nous constatons que rien n'a changé, nous entamerons alors une grève ouverte », préviennent-ils encore.