Au cours de l'année dernière, le SAMU social d'Alger a assisté 1.452 personnes en situation de détresse sociale, dont 508 femmes et 144 enfants. Une enveloppe financière supplémentaire de l'ordre de 15 millions de dinars a été allouée à cet établissement en vue de «renforcer les équipements et d'améliorer les services». Au cours de l'année dernière, le SAMU social d'Alger a assisté 1.452 personnes en situation de détresse sociale, dont 508 femmes et 144 enfants. Une enveloppe financière supplémentaire de l'ordre de 15 millions de dinars a été allouée à cet établissement en vue de «renforcer les équipements et d'améliorer les services». Entre 60 et 80 personnes sans-abri sont recueillies par les équipes du SAMU social d'Alger par sortie, avant d'être placées dans des centres d'accueil. Cette opération est menée en collaboration avec la Direction de la santé de la wilaya d'Alger et les services de la Protection civile. Les centres du Samu garantissent à ces SDF (Sans domicile fixe) une «prise en charge permanente». Interrogé à ce propos, M. Mustapha Alilat, directeur du SAMU social de la wilaya d'Alger, a affirmé que le nombre des sans-abri et des personnes assistées «augmente en permanence». Une grande partie de ces personnes sont des femmes et des enfants venues d'autres wilayas. Toutefois, ce responsable a reconnu que la majorité écrasante des sans-abri refuse d'aller vivre dans des centres d'accueil. «Ils préfèrent la rue», dit-il. Selon des statistiques de cette structure, près de 90 % des personnes hébergées au niveau de ce centre du SAMU sont originaires de l'intérieur du pays. Les raisons de cette situation sont diverses et multiples. La violence familiale à l'égard des femmes et des enfants occupe la première place du podium, note M. Alilat. Abordant la question de la prise en charge, le premier responsable du SAMU a assuré que des équipes, composées de médecins, de psychologues et d'éducateurs sociaux, s'occupent en permanence de l'encadrement et de la prise en charge des nécessiteux, notamment pendant la saison hivernale. A cela s'ajoutent des équipes mobiles, qui sillonnent les rues et les artères de la capitale. L'objectif est d'apporter aide et assistance aux personnes en difficulté morale et aux sans abris. Le SAMU social d'Alger, a encore relevé le même responsable, «tente de soulager la détresse de ces personnes vulnérables et de leur offrir une nouvelle chance de se réinsérer dans la société (...). Notre rôle est d'offrir une aide d'urgence, il est donc naturel que cette activité soit relayée par un travail post-urgence, les personnes prises en charge par le SAMU social restent entre 1 et 30 jours au centre Dely-Brahim, en fonction de leur profil psychosocial», tient à préciser M. Alilat. A la fin de ce séjour, le SAMU social les oriente vers la réintégration sociale et familiale ou vers un placement institutionnel dans des centres de «relais» qui relèvent également de la wilaya d'Alger et qui prennent alors en charge l'étape post-urgence de leur suivi et leur propose un soutien éducatif. Dans le même contexte, il a souligné que «le SAMU social rencontre parfois des difficultés à trouver des placements pour les sans-abri, essentiellement du fait du manque de places», insistant sur le surpeuplement, qui atteint des taux d'occupation record avec le chiffre de «180 pour les femmes et les enfants et de 165 pour les hommes». Pour résoudre ce problème, le même responsable a plaidé pour la création de centres d'hébergement d'urgence spécialisés afin d'assurer une meilleure prise en charge des personnes assistées et trouver des solutions aux contraintes de promiscuité. Aussi, «ces centres spécialisés permettront d'assurer une meilleure prise en charge aux personnes assistées, dont des malades mentaux, des mères célibataires, des mineurs et des sans-abri, d'une part, et faciliteront, d'autre part, les tâches du personnel médical, composé principalement de médecins, psychologues et infirmiers, chargés de leur suivi», a-t-il expliqué. M. Alilat a souligné que ces centres spécialisés dépendraient du SAMU social d'Alger qui devrait représenter «le centre de transit» pour toute personne menacée de précarité par rapport aux autres catégories sociales, avant de décider, par la suite, de son placement et de sa réinsertion. Par ailleurs, le même responsable a indiqué que son établissement a assisté, durant la période allant de janvier à juillet 2007, un total de 1. 452 personnes en situation de détresse sociale : 800 hommes, 508 femmes et 144 enfants. Ce responsable a, par ailleurs, affirmé avoir reçu récemment de la wilaya d'Alger, dont le SAMU relève directement, une enveloppe de 15 millions de dinars supplémentaires au titre du budget de fonctionnement, afin de «renforcer les équipements et d'améliorer les services». Pour les perspectives d'avenir, le responsable a évoqué la mise en place, au cours de cette année, d'un centre d'appel et de contrôle, disposant d'un numéro gratuit disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 qui permettra aux citoyens de signaler une situation d'urgence sociale concernant des sans-abri. Il est également envisagé l'installation de l'observatoire du SAMU social, une structure comprenant une équipe multidisciplinaire spécialisée en sociologie, psychologie, médecine, méthodes éducatives et statistiques. Cette équipe mènera des opérations pour fournir un rapport périodique sur la population des sans-abri et lancera, si nécessaire, des études plus détaillées en partenariat avec des universités et des centres de recherche spécialisés. Le SAMU social a été créé en 1999 pour la prise en charge des couches défavorisées de la société, tels que les enfants en détresse, les mères célibataires, les personnes du troisième âge, les adolescents et les femmes violentées au niveau de la wilaya d'Alger. Par ailleurs, il est chargé de recenser les personnes en situation sociale et sanitaire précaires et de les ramener au centre afin de leur procurer un tant soit peu les soins et l'assistance nécessaires. Entre 60 et 80 personnes sans-abri sont recueillies par les équipes du SAMU social d'Alger par sortie, avant d'être placées dans des centres d'accueil. Cette opération est menée en collaboration avec la Direction de la santé de la wilaya d'Alger et les services de la Protection civile. Les centres du Samu garantissent à ces SDF (Sans domicile fixe) une «prise en charge permanente». Interrogé à ce propos, M. Mustapha Alilat, directeur du SAMU social de la wilaya d'Alger, a affirmé que le nombre des sans-abri et des personnes assistées «augmente en permanence». Une grande partie de ces personnes sont des femmes et des enfants venues d'autres wilayas. Toutefois, ce responsable a reconnu que la majorité écrasante des sans-abri refuse d'aller vivre dans des centres d'accueil. «Ils préfèrent la rue», dit-il. Selon des statistiques de cette structure, près de 90 % des personnes hébergées au niveau de ce centre du SAMU sont originaires de l'intérieur du pays. Les raisons de cette situation sont diverses et multiples. La violence familiale à l'égard des femmes et des enfants occupe la première place du podium, note M. Alilat. Abordant la question de la prise en charge, le premier responsable du SAMU a assuré que des équipes, composées de médecins, de psychologues et d'éducateurs sociaux, s'occupent en permanence de l'encadrement et de la prise en charge des nécessiteux, notamment pendant la saison hivernale. A cela s'ajoutent des équipes mobiles, qui sillonnent les rues et les artères de la capitale. L'objectif est d'apporter aide et assistance aux personnes en difficulté morale et aux sans abris. Le SAMU social d'Alger, a encore relevé le même responsable, «tente de soulager la détresse de ces personnes vulnérables et de leur offrir une nouvelle chance de se réinsérer dans la société (...). Notre rôle est d'offrir une aide d'urgence, il est donc naturel que cette activité soit relayée par un travail post-urgence, les personnes prises en charge par le SAMU social restent entre 1 et 30 jours au centre Dely-Brahim, en fonction de leur profil psychosocial», tient à préciser M. Alilat. A la fin de ce séjour, le SAMU social les oriente vers la réintégration sociale et familiale ou vers un placement institutionnel dans des centres de «relais» qui relèvent également de la wilaya d'Alger et qui prennent alors en charge l'étape post-urgence de leur suivi et leur propose un soutien éducatif. Dans le même contexte, il a souligné que «le SAMU social rencontre parfois des difficultés à trouver des placements pour les sans-abri, essentiellement du fait du manque de places», insistant sur le surpeuplement, qui atteint des taux d'occupation record avec le chiffre de «180 pour les femmes et les enfants et de 165 pour les hommes». Pour résoudre ce problème, le même responsable a plaidé pour la création de centres d'hébergement d'urgence spécialisés afin d'assurer une meilleure prise en charge des personnes assistées et trouver des solutions aux contraintes de promiscuité. Aussi, «ces centres spécialisés permettront d'assurer une meilleure prise en charge aux personnes assistées, dont des malades mentaux, des mères célibataires, des mineurs et des sans-abri, d'une part, et faciliteront, d'autre part, les tâches du personnel médical, composé principalement de médecins, psychologues et infirmiers, chargés de leur suivi», a-t-il expliqué. M. Alilat a souligné que ces centres spécialisés dépendraient du SAMU social d'Alger qui devrait représenter «le centre de transit» pour toute personne menacée de précarité par rapport aux autres catégories sociales, avant de décider, par la suite, de son placement et de sa réinsertion. Par ailleurs, le même responsable a indiqué que son établissement a assisté, durant la période allant de janvier à juillet 2007, un total de 1. 452 personnes en situation de détresse sociale : 800 hommes, 508 femmes et 144 enfants. Ce responsable a, par ailleurs, affirmé avoir reçu récemment de la wilaya d'Alger, dont le SAMU relève directement, une enveloppe de 15 millions de dinars supplémentaires au titre du budget de fonctionnement, afin de «renforcer les équipements et d'améliorer les services». Pour les perspectives d'avenir, le responsable a évoqué la mise en place, au cours de cette année, d'un centre d'appel et de contrôle, disposant d'un numéro gratuit disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 qui permettra aux citoyens de signaler une situation d'urgence sociale concernant des sans-abri. Il est également envisagé l'installation de l'observatoire du SAMU social, une structure comprenant une équipe multidisciplinaire spécialisée en sociologie, psychologie, médecine, méthodes éducatives et statistiques. Cette équipe mènera des opérations pour fournir un rapport périodique sur la population des sans-abri et lancera, si nécessaire, des études plus détaillées en partenariat avec des universités et des centres de recherche spécialisés. Le SAMU social a été créé en 1999 pour la prise en charge des couches défavorisées de la société, tels que les enfants en détresse, les mères célibataires, les personnes du troisième âge, les adolescents et les femmes violentées au niveau de la wilaya d'Alger. Par ailleurs, il est chargé de recenser les personnes en situation sociale et sanitaire précaires et de les ramener au centre afin de leur procurer un tant soit peu les soins et l'assistance nécessaires.