Des grèves à répétition initiées par différents syndicats autonomes, réclamant la revalorisation des salaires et la protesta des lycéens ont alourdi le climat social. Des grèves à répétition initiées par différents syndicats autonomes, réclamant la revalorisation des salaires et la protesta des lycéens ont alourdi le climat social. «L'ébullition du front social est là. On la constate tous les jours. Elle est palpable», nous a déclaré, hier, Méziane Mériane, porte-parole de l'intersyndicale de la Fonction publique. C'est la réponse du responsable de ce regroupement de douze syndicats autonomes représentant plusieurs domaines d'activité, aux déclarations du Chef du gouvernement relativisant la fronde sociale qui secoue le pays depuis plusieurs jours. «Je crois qu'on vit en Algérie et non pas sur une autre planète», ironise Méziane Mériane qui souligne que «la crise est bien réelle». Des grèves à répétition initiées par différents syndicats autonomes, réclamant la revalorisation des salaires pour protéger le pouvoir d'achat et la protesta des lycéens des classes de terminale demandant eux, l'allègement des programmes scolaires, ont alourdi le climat social. Le syndicaliste trouve une raison à cette agitation sociale. Il déplore l'absence de dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux, soulignant que «les algériens ont soif de dialogue». On doit, poursuit-il «dire la vérité aux Algériens, et expliquer cette inflation galopante qui lamine chaque jour leur pouvoir d'achat». Pour Méziane Mériane, «On ne peut pas dire que les Algériens ne sont pas nationalistes», arguant que sur ce plan, «les citoyens ont démontré beaucoup de choses». Durant la période des années noires, explique-t-il, «nos compatriotes se sont abstenus de poser des revendications sociales, parce que la patrie était en danger». Présentement les données ont changé, dit-il, soulignant «la paix retrouvé et l'embellie financière que connaît le pays». «Il est normal, confie-t-il que «les Algériens réclame plus de droits». Le responsable de l'intersyndicale relève qu'il y a une crise. «Il faut savoir gérer cette crise et apporter des solutions qui satisfassent les Algériens». Est-ce bientôt la sortie du tunnel et l'apaisemenr du front social ? Le syndicaliste ne désespère pas et optimiste à souhait, il déclare que «l'Algérie est assez forte pour relever les défis» pour peu, insiste-t-il, que «les portes du dialogue soient ouvertes». Il déplore dans ce contexte «la marginalisation qui frappe les syndicats autonomes», révélant qu'«une prochaine réunion de l'intersyndicale aura lieu le 25 du mois courant», pour débattre «du système des salaires». Après, indique, Méziane Mériane, «nous consulterons la base pour décider des actions à entreprendre à l'avenir». L'approche unitaire des problèmes socio-professionnels des personnels de la Fonction publique fait de l'intersyndicale un interlocuteur de poids que le gouvernement ne doit pas sous estimer. La balle est maintenant donc dans le camp du gouvernement. «L'ébullition du front social est là. On la constate tous les jours. Elle est palpable», nous a déclaré, hier, Méziane Mériane, porte-parole de l'intersyndicale de la Fonction publique. C'est la réponse du responsable de ce regroupement de douze syndicats autonomes représentant plusieurs domaines d'activité, aux déclarations du Chef du gouvernement relativisant la fronde sociale qui secoue le pays depuis plusieurs jours. «Je crois qu'on vit en Algérie et non pas sur une autre planète», ironise Méziane Mériane qui souligne que «la crise est bien réelle». Des grèves à répétition initiées par différents syndicats autonomes, réclamant la revalorisation des salaires pour protéger le pouvoir d'achat et la protesta des lycéens des classes de terminale demandant eux, l'allègement des programmes scolaires, ont alourdi le climat social. Le syndicaliste trouve une raison à cette agitation sociale. Il déplore l'absence de dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux, soulignant que «les algériens ont soif de dialogue». On doit, poursuit-il «dire la vérité aux Algériens, et expliquer cette inflation galopante qui lamine chaque jour leur pouvoir d'achat». Pour Méziane Mériane, «On ne peut pas dire que les Algériens ne sont pas nationalistes», arguant que sur ce plan, «les citoyens ont démontré beaucoup de choses». Durant la période des années noires, explique-t-il, «nos compatriotes se sont abstenus de poser des revendications sociales, parce que la patrie était en danger». Présentement les données ont changé, dit-il, soulignant «la paix retrouvé et l'embellie financière que connaît le pays». «Il est normal, confie-t-il que «les Algériens réclame plus de droits». Le responsable de l'intersyndicale relève qu'il y a une crise. «Il faut savoir gérer cette crise et apporter des solutions qui satisfassent les Algériens». Est-ce bientôt la sortie du tunnel et l'apaisemenr du front social ? Le syndicaliste ne désespère pas et optimiste à souhait, il déclare que «l'Algérie est assez forte pour relever les défis» pour peu, insiste-t-il, que «les portes du dialogue soient ouvertes». Il déplore dans ce contexte «la marginalisation qui frappe les syndicats autonomes», révélant qu'«une prochaine réunion de l'intersyndicale aura lieu le 25 du mois courant», pour débattre «du système des salaires». Après, indique, Méziane Mériane, «nous consulterons la base pour décider des actions à entreprendre à l'avenir». L'approche unitaire des problèmes socio-professionnels des personnels de la Fonction publique fait de l'intersyndicale un interlocuteur de poids que le gouvernement ne doit pas sous estimer. La balle est maintenant donc dans le camp du gouvernement.