Le 4e congrès du parti de Hocine Ait Ahmed, qui s'est tenu au début du mois de septembre passé, n'a pas encore reçu le quitus de conformité du département de Nouredine Yazid Zerhouni. Le 4e congrès du parti de Hocine Ait Ahmed, qui s'est tenu au début du mois de septembre passé, n'a pas encore reçu le quitus de conformité du département de Nouredine Yazid Zerhouni. Tout porte à croire que les relations entre le FFS et le ministère de l'Intérieur sont sur le point d'enter dans une zone de fortes turbulences. Et pour cause, le 4e congrès du parti de Hocine Ait Ahmed, qui s'est tenu au début du mois de septembre passé, n'a pas encore reçu le quitus de conformité du département de Nouredine Yazid Zerhouni. Ce dernier vient, en effet, de saisir par correspondance, avant-hier, la direction du FFS, lui demandant de fournir quelques documents administratifs inhérents aux assises de septembre 2007. Il s'agit, selon Karim Tabou, le 1er secrétaire national, du règlement intérieur du parti, qui reste «une question strictement interne au parti», de celui des fédérations, «qui n'en ont pas», du programme politique, lequel, a déclaré le numéro deux du parti, «est connu depuis 1963 et de plus ce n'est pas un congrès constitutif», ainsi que de la liste nominative des congressistes. «J'ai été personnellement surpris de recevoir ce courrier » a déclaré Tabou, qui s'exprimait hier, lors d'une conférence de presse, à l'issue de la première réunion du conseil national qui s'est tenue ce week end. Considérant qu'«il y a là une petite provocation», le conférencier a invoqué l'ordonnance 97.09 du 6 mars 1997, relative aux partis politiques, et l'article 20 ne fait nullement obligation aux partis de fournir ces documents. En revanche, il leur est exigé de fournir les nouveaux statuts du parti et d'informer le ministère de l'Intérieur de tout changement intervenu à la direction du parti. Conforment à cette loi «j'ai procédé à l'envoi du nouveau statut, de la liste nominative des membres du secrétariat du parti ainsi que d'une copie du PV d'installation du président et du 1er secrétaire national». Tabou, qui a dénoncé cette attitude, s'est demandé si le ministère en a fait de même avec les autres partis politiques. «Si c'est le cas et surtout si les partis se sont tus, cela est très grave». Pour lui, «il est regrettable de constater que le ministre méconnaît la loi», martelant que ses camarades et lui «sont décidés à ne lui laisser aucune occasion pour se saisir du dossier du FFS qui restera un parti d'opposition fidèle à sa ligne politique et à ses objectifs». Au plan des objectifs, le plus vieux parti d'opposition s'est tracé comme priorité un redéploiement tous azimuts, reconnaissant au passage que le parti a souffert de nombre «d'insuffisances». Il a aussi reconnu que la «contestation interne» l'a quelque peu affaibli. L'ouverture sur la société figure dans l'ordre des priorités du parti qui s'apprête à entamer une profonde restructuration de ses instances. D'ailleurs, en plus de la nouvelle composante du secrétariat national, au nombre de 18 membres assistés par des adjoints, le FFS, et avalisée par le conseil national, il a été créé un comité d'éthique et une école de formation pour les cadres. Cette nouvelle démarche a été discutée lors d'une récente rencontre de Karim Tabou avec le président du parti, Hocine Ait Ahmed. Sur la question de la révision de la Constitution et le 3e mandat pour le Président Bouteflika, Tabou a réitéré les positions, déjà connues du FFS tout en s'étonnant «des changements spectaculaires des positions» de Ahmed Ouyahia et de Moussa Touati. Tout porte à croire que les relations entre le FFS et le ministère de l'Intérieur sont sur le point d'enter dans une zone de fortes turbulences. Et pour cause, le 4e congrès du parti de Hocine Ait Ahmed, qui s'est tenu au début du mois de septembre passé, n'a pas encore reçu le quitus de conformité du département de Nouredine Yazid Zerhouni. Ce dernier vient, en effet, de saisir par correspondance, avant-hier, la direction du FFS, lui demandant de fournir quelques documents administratifs inhérents aux assises de septembre 2007. Il s'agit, selon Karim Tabou, le 1er secrétaire national, du règlement intérieur du parti, qui reste «une question strictement interne au parti», de celui des fédérations, «qui n'en ont pas», du programme politique, lequel, a déclaré le numéro deux du parti, «est connu depuis 1963 et de plus ce n'est pas un congrès constitutif», ainsi que de la liste nominative des congressistes. «J'ai été personnellement surpris de recevoir ce courrier » a déclaré Tabou, qui s'exprimait hier, lors d'une conférence de presse, à l'issue de la première réunion du conseil national qui s'est tenue ce week end. Considérant qu'«il y a là une petite provocation», le conférencier a invoqué l'ordonnance 97.09 du 6 mars 1997, relative aux partis politiques, et l'article 20 ne fait nullement obligation aux partis de fournir ces documents. En revanche, il leur est exigé de fournir les nouveaux statuts du parti et d'informer le ministère de l'Intérieur de tout changement intervenu à la direction du parti. Conforment à cette loi «j'ai procédé à l'envoi du nouveau statut, de la liste nominative des membres du secrétariat du parti ainsi que d'une copie du PV d'installation du président et du 1er secrétaire national». Tabou, qui a dénoncé cette attitude, s'est demandé si le ministère en a fait de même avec les autres partis politiques. «Si c'est le cas et surtout si les partis se sont tus, cela est très grave». Pour lui, «il est regrettable de constater que le ministre méconnaît la loi», martelant que ses camarades et lui «sont décidés à ne lui laisser aucune occasion pour se saisir du dossier du FFS qui restera un parti d'opposition fidèle à sa ligne politique et à ses objectifs». Au plan des objectifs, le plus vieux parti d'opposition s'est tracé comme priorité un redéploiement tous azimuts, reconnaissant au passage que le parti a souffert de nombre «d'insuffisances». Il a aussi reconnu que la «contestation interne» l'a quelque peu affaibli. L'ouverture sur la société figure dans l'ordre des priorités du parti qui s'apprête à entamer une profonde restructuration de ses instances. D'ailleurs, en plus de la nouvelle composante du secrétariat national, au nombre de 18 membres assistés par des adjoints, le FFS, et avalisée par le conseil national, il a été créé un comité d'éthique et une école de formation pour les cadres. Cette nouvelle démarche a été discutée lors d'une récente rencontre de Karim Tabou avec le président du parti, Hocine Ait Ahmed. Sur la question de la révision de la Constitution et le 3e mandat pour le Président Bouteflika, Tabou a réitéré les positions, déjà connues du FFS tout en s'étonnant «des changements spectaculaires des positions» de Ahmed Ouyahia et de Moussa Touati.