Au moins 44 personnes ont été tuées dans l'Ouest du Kenya en 24 heures alors que les camps du président Mwai Kibaki et de son rival Raila Odinga s'étaient engagés vendredi à mettre fin aux graves violences qui ensanglantent le pays en signant une feuille de route. Quarante-quatre personnes ont été tuées dans l'Ouest du Kenya dans des affrontements interethniques et par la police au cours des dernières 24 heures, selon un nouveau bilan annoncé par la police. La situation était très tendue hier, dans cette région de l'ouest et de la Vallée du Rift, devenue l'épicentre des violences dans le pays depuis deux semaines. Des émeutes ont notamment eu lieu dans la circonscription d'Ainamoi (à environ 240 km au nord-ouest de Nairobi), située dans le district de Kericho, depuis le meurtre jeudi du député de cette circonscription, David Kimutai Too, élu du Mouvement démocratique orange (ODM, opposition). Près de 1.000 personnes ont été tuées et 250.000 à 300.000 déplacées dans les violences politico-ethniques qui ont suivi l'annonce de la réélection, contestée par l'opposition, du président kényan Mwai Kibaki fin décembre. Vendredi, les camps de MM. Kibaki et Odinga ont signé une feuille de route censée mettre fin aux graves violences et à la crise humanitaire qui en découle, et régler la crise politique qui a résulté de l'élection du 27 décembre. M. Odinga, arrivé officiellement deuxième, accuse M. Kibaki d'avoir fraudé pour lui voler la victoire lors de l'élection, dont les résultats sont entachés de graves irrégularités, selon de nombreux observateurs. Au moins 44 personnes ont été tuées dans l'Ouest du Kenya en 24 heures alors que les camps du président Mwai Kibaki et de son rival Raila Odinga s'étaient engagés vendredi à mettre fin aux graves violences qui ensanglantent le pays en signant une feuille de route. Quarante-quatre personnes ont été tuées dans l'Ouest du Kenya dans des affrontements interethniques et par la police au cours des dernières 24 heures, selon un nouveau bilan annoncé par la police. La situation était très tendue hier, dans cette région de l'ouest et de la Vallée du Rift, devenue l'épicentre des violences dans le pays depuis deux semaines. Des émeutes ont notamment eu lieu dans la circonscription d'Ainamoi (à environ 240 km au nord-ouest de Nairobi), située dans le district de Kericho, depuis le meurtre jeudi du député de cette circonscription, David Kimutai Too, élu du Mouvement démocratique orange (ODM, opposition). Près de 1.000 personnes ont été tuées et 250.000 à 300.000 déplacées dans les violences politico-ethniques qui ont suivi l'annonce de la réélection, contestée par l'opposition, du président kényan Mwai Kibaki fin décembre. Vendredi, les camps de MM. Kibaki et Odinga ont signé une feuille de route censée mettre fin aux graves violences et à la crise humanitaire qui en découle, et régler la crise politique qui a résulté de l'élection du 27 décembre. M. Odinga, arrivé officiellement deuxième, accuse M. Kibaki d'avoir fraudé pour lui voler la victoire lors de l'élection, dont les résultats sont entachés de graves irrégularités, selon de nombreux observateurs.