Le directeur général du Trésor public, M. Baba Hadji, a affirmé, hier, que la réduction de la dette a un impact positif sur la relance de l'économie. En effet, les chiffres annoncés lundi dernier par le ministre des finances, Karim Djoudi viennent confirmer la politique de désendettement privilégiée par les pouvoirs publics en vue d'alléger le fardeau financier inhérent aux intérêts de la dette. Il faut savoir que l'Etat a décidé de rembourser sa dette interne par anticipation, en la ramenant de 1.780 en 2006 à 1.050 milliards de DA en 2007, soit une baisse de 40 %. Selon les prévisions, le but est de la ramener à moins de 500 millions DA à la fin de cette année. Et partant, la réduction des charges-intérêt permettra de dégager des ressources financières qui seront consacrées au développement économique, a fait savoir, dans ce sens, le responsable du Trésor dans une intervention à la chaîne III. Soulignant que «la dette représente une charge financière pour l'Etat (…) Dans le budget de l'Etat, nous avons annuellement un montant qui est réservé au paiement des intérêts de la dette. Le fait de rembourser celle-ci permet de réduire ses charges-intérêts et de dégager des ressources pour les affecter au développement des projets d'infrastructures, ce qui permettra par ricochet de créer des emplois et de ce fait, améliorer le pouvoir d'achat», explique-t-il. Et de préciser que cette année interviendra le remboursement des institutions financières, c'est-à-dire les banques, les compagnies d'assurances et les établissements financiers. «Ce que nous allons faire avec les banques, les institutions financières et aussi en coordination avec la Banque d'Algérie, c'est d'aller progressivement, par petites doses, vers le remboursement de cette dette». Le premier responsable du Trésor a fait savoir que le fait d'éponger la dette par anticipation a permis de cumuler des ressources financières nécessaires pour couvrir totalement le plan d'équipement 2005-2009. Mais là où le bât blesse, c'est que ce cumul de ressources financières comporte le risque de créer une situation de surliquidités, a souligné M. Baba Hadji. En clair, il s'agit de présence massive de la monnaie sur le marché. L'orateur indique à ce titre, qu'«il y a effectivement un risque de surliquidités dès lors que les obligations du Trésor sont remboursées, ce qui fait accroitre le volume des ressources financières». Toutefois, M. Baba Hadji a fait savoir qu'il existe des mécanismes à même de parer à cette situation. Il fait ainsi référence au fonds de régulation des recettes qui existe au niveau du Trésor. Il s'agit d'un «fonds qui reçoit la totalité de la fiscalité pétrolière qui dépasse les 19 dollars le baril. Ainsi, le fait de les mettre dans ce compte, c'est un moyen de stériliser ces montants», explique-t-il. Et de préciser que le fonds de régulation a engrangé 3.165 milliards de dinars, vers la fin 2007. «C'est autant de liquidités qui ne sont pas sur le marché», a-t-il indiqué avant de faire observer que «le fonds de régulation est un moyen de sécuriser et d'équilibrer les dépenses de l'Etat jusqu'en 2010. Nous avons 3.165 milliards de dinars et les prévisions étant que le prix du baril de pétrole pourrait rester à un niveau élevé, d'où l'espoir d'engranger d'autres ressources financières qui viendraient renforcer ce fonds de régulation», prévoit-t-il. D'autres mécanismes de régulation sont opérationnels, notamment celui relatif à la reprise des liquidités par la Banque d'Algérie et le marché des valeurs de l'Etat, ajoute-t-il. Le directeur général du Trésor public, M. Baba Hadji, a affirmé, hier, que la réduction de la dette a un impact positif sur la relance de l'économie. En effet, les chiffres annoncés lundi dernier par le ministre des finances, Karim Djoudi viennent confirmer la politique de désendettement privilégiée par les pouvoirs publics en vue d'alléger le fardeau financier inhérent aux intérêts de la dette. Il faut savoir que l'Etat a décidé de rembourser sa dette interne par anticipation, en la ramenant de 1.780 en 2006 à 1.050 milliards de DA en 2007, soit une baisse de 40 %. Selon les prévisions, le but est de la ramener à moins de 500 millions DA à la fin de cette année. Et partant, la réduction des charges-intérêt permettra de dégager des ressources financières qui seront consacrées au développement économique, a fait savoir, dans ce sens, le responsable du Trésor dans une intervention à la chaîne III. Soulignant que «la dette représente une charge financière pour l'Etat (…) Dans le budget de l'Etat, nous avons annuellement un montant qui est réservé au paiement des intérêts de la dette. Le fait de rembourser celle-ci permet de réduire ses charges-intérêts et de dégager des ressources pour les affecter au développement des projets d'infrastructures, ce qui permettra par ricochet de créer des emplois et de ce fait, améliorer le pouvoir d'achat», explique-t-il. Et de préciser que cette année interviendra le remboursement des institutions financières, c'est-à-dire les banques, les compagnies d'assurances et les établissements financiers. «Ce que nous allons faire avec les banques, les institutions financières et aussi en coordination avec la Banque d'Algérie, c'est d'aller progressivement, par petites doses, vers le remboursement de cette dette». Le premier responsable du Trésor a fait savoir que le fait d'éponger la dette par anticipation a permis de cumuler des ressources financières nécessaires pour couvrir totalement le plan d'équipement 2005-2009. Mais là où le bât blesse, c'est que ce cumul de ressources financières comporte le risque de créer une situation de surliquidités, a souligné M. Baba Hadji. En clair, il s'agit de présence massive de la monnaie sur le marché. L'orateur indique à ce titre, qu'«il y a effectivement un risque de surliquidités dès lors que les obligations du Trésor sont remboursées, ce qui fait accroitre le volume des ressources financières». Toutefois, M. Baba Hadji a fait savoir qu'il existe des mécanismes à même de parer à cette situation. Il fait ainsi référence au fonds de régulation des recettes qui existe au niveau du Trésor. Il s'agit d'un «fonds qui reçoit la totalité de la fiscalité pétrolière qui dépasse les 19 dollars le baril. Ainsi, le fait de les mettre dans ce compte, c'est un moyen de stériliser ces montants», explique-t-il. Et de préciser que le fonds de régulation a engrangé 3.165 milliards de dinars, vers la fin 2007. «C'est autant de liquidités qui ne sont pas sur le marché», a-t-il indiqué avant de faire observer que «le fonds de régulation est un moyen de sécuriser et d'équilibrer les dépenses de l'Etat jusqu'en 2010. Nous avons 3.165 milliards de dinars et les prévisions étant que le prix du baril de pétrole pourrait rester à un niveau élevé, d'où l'espoir d'engranger d'autres ressources financières qui viendraient renforcer ce fonds de régulation», prévoit-t-il. D'autres mécanismes de régulation sont opérationnels, notamment celui relatif à la reprise des liquidités par la Banque d'Algérie et le marché des valeurs de l'Etat, ajoute-t-il.