«La grève des syndicats autonomes de la Fonction publique n'est pas une bataille électorale », a souligné hier Mohamed Boukhetta, porte-parole du CLA un des syndicats membres de l'Intersyndicale à l'origine de la grève de trois jours entamée dimanche. Boukhetta, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée conjointement avec Hadj Djilani, chargé de la communication au Snapap (Syndicat autonome des personnels de l'administration publique) — qui fait partie de l'Intersyndicale —, faisait allusion à la guerre des chiffres relatifs au taux de suivi de cette grève qui a touché plusieurs secteurs de la Fonction publique. Ainsi, si l'Intersyndicale affiche sa satisfaction quant à l'adhésion des fonctionnaires et travailleurs du secteur au mouvement de débrayage suivi à peu près 80%, les pouvoirs publics, en revanche, avancent des chiffres nettement en deçà. « La grève n'est pas une bataille de chiffres parce qu'il ne' s'agit pas d'élections . Les messages véhiculés par les protestations des fonctionnaires sont bien compris par tous sauf par les principaux concernés, à savoir les pouvoirs publics », a ajouté le conférencier. S'attaquant frontalement à la classe politique, qui a déserté selon lui le champ des préoccupations de la société, Boukhetta dira que « ce sont les syndicats qui occupent la scène sociale » avant de préciser que « c'est grâce aux syndicats autonomes que le gouvernement a recommandé, à travers de nombreuses instructions, l'accélération du processus d'élaboration des statuts particuliers ». Le conférencier a estimé que le gouvernement doit changer sa méthode et se doit d'être à l'écoute des syndicats. L'UGTA a eu son lot de critiques puisque Boukhetta s'en est sévèrement pris à Sidi Saïd : « Sidi Saïd a transformé l'UGTA en un super-ministère du gouvernement ». Rejoignant l'appréciation de Boukhetta, Hadj Djilani a déclaré qu'«on est satisfait de la grève, qui n'est qu'un début, car elle a permis de briser le mur de la peur» qui a longtemps contrarié les fonctionnaires, les empêchant d'agir et de défendre leurs droits légitimes. Hadj Djilani a, à son tour, sévèrement critiqué la démarche du gouvernement qui a tout fait pour briser la grève des fonctionnaires. Dans ce cadre, il a évoqué les déclarations de Tayeb Louh selon lesquelles l'augmentation des salaires entrera en vigueur incessamment. Hadj Djilani a aussi évoqué les cas d'intimidation et les pressions, voire même les persécutions que subissent les fonctionnaires et les syndicalistes pour les amener à abandonner la grève, confirmant au passage que cette action de débrayage a suscité de l'engouement au sein de nombreux travailleurs qui ont demandé à adhérer au Snapap et à créer des sections syndicales. Les représentants de l'Intersyndicale, qui regroupe outre ces deux syndicats, le Cnapest, le Snte, le Satef, le Snpepm et une coordination des professeurs contractuels et à laquelle s'est jointe la coordination des sections Cnes, ont rappelé la tenue aujourd'hui d'un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Un regroupement réservé aux cadres syndicaux seulement. «La grève des syndicats autonomes de la Fonction publique n'est pas une bataille électorale », a souligné hier Mohamed Boukhetta, porte-parole du CLA un des syndicats membres de l'Intersyndicale à l'origine de la grève de trois jours entamée dimanche. Boukhetta, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée conjointement avec Hadj Djilani, chargé de la communication au Snapap (Syndicat autonome des personnels de l'administration publique) — qui fait partie de l'Intersyndicale —, faisait allusion à la guerre des chiffres relatifs au taux de suivi de cette grève qui a touché plusieurs secteurs de la Fonction publique. Ainsi, si l'Intersyndicale affiche sa satisfaction quant à l'adhésion des fonctionnaires et travailleurs du secteur au mouvement de débrayage suivi à peu près 80%, les pouvoirs publics, en revanche, avancent des chiffres nettement en deçà. « La grève n'est pas une bataille de chiffres parce qu'il ne' s'agit pas d'élections . Les messages véhiculés par les protestations des fonctionnaires sont bien compris par tous sauf par les principaux concernés, à savoir les pouvoirs publics », a ajouté le conférencier. S'attaquant frontalement à la classe politique, qui a déserté selon lui le champ des préoccupations de la société, Boukhetta dira que « ce sont les syndicats qui occupent la scène sociale » avant de préciser que « c'est grâce aux syndicats autonomes que le gouvernement a recommandé, à travers de nombreuses instructions, l'accélération du processus d'élaboration des statuts particuliers ». Le conférencier a estimé que le gouvernement doit changer sa méthode et se doit d'être à l'écoute des syndicats. L'UGTA a eu son lot de critiques puisque Boukhetta s'en est sévèrement pris à Sidi Saïd : « Sidi Saïd a transformé l'UGTA en un super-ministère du gouvernement ». Rejoignant l'appréciation de Boukhetta, Hadj Djilani a déclaré qu'«on est satisfait de la grève, qui n'est qu'un début, car elle a permis de briser le mur de la peur» qui a longtemps contrarié les fonctionnaires, les empêchant d'agir et de défendre leurs droits légitimes. Hadj Djilani a, à son tour, sévèrement critiqué la démarche du gouvernement qui a tout fait pour briser la grève des fonctionnaires. Dans ce cadre, il a évoqué les déclarations de Tayeb Louh selon lesquelles l'augmentation des salaires entrera en vigueur incessamment. Hadj Djilani a aussi évoqué les cas d'intimidation et les pressions, voire même les persécutions que subissent les fonctionnaires et les syndicalistes pour les amener à abandonner la grève, confirmant au passage que cette action de débrayage a suscité de l'engouement au sein de nombreux travailleurs qui ont demandé à adhérer au Snapap et à créer des sections syndicales. Les représentants de l'Intersyndicale, qui regroupe outre ces deux syndicats, le Cnapest, le Snte, le Satef, le Snpepm et une coordination des professeurs contractuels et à laquelle s'est jointe la coordination des sections Cnes, ont rappelé la tenue aujourd'hui d'un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Un regroupement réservé aux cadres syndicaux seulement.