Manifestement les syndicats autonomes ne sont pas près de lâcher prise dans ce qui s'apparente à un bras de fer avec les pouvoirs publics. C'est ainsi que la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique vient de décider, lors d'une réunion tenue hier, de lancer un appel à une grève de deux jours, les 13 et 14 avril. «Cet appel est lancé à tous les syndicats autonomes qui partagent les mêmes préoccupations que nous, car, au sein de la Coordination, nous prônons l'unité dans l'action, on est partisans de la convergence» nous a indiqué hier Lyès Merabet, secrétaire général du Snpsp (Syndicat des praticiens de la santé publique) et néanmoins porte-parole de cette structure syndicale qui regroupe 12 syndicats autonomes activant dans de nombreux secteurs de la Fonction publique dont, entre autres, l'enseignement supérieur, la santé et l'éducation nationale. A l'évidence, cela constitue indéniablement un appel en direction des autres syndicats, au nombre de sept, qui agissent dans le cadre de la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique. Pour notre interlocuteur, ce mouvement de grève annoncé constitue une réponse à l'attitude observée par les pouvoirs qui font très peu cas «de nos doléances et continuent à nous confiner dans la marge». «On veut être reconnus comme partenaire social à part entière et on demande, ainsi, l'ouverture de négociations autour de notre plate-forme de revendications» a ajouté Merabet. Ce dernier est revenu sur les principales revendications formulées déjà par la Coordination, à savoir le rejet de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique qui ne répond pas, loin s'en faut, aux attentes des fonctionnaires et autres travailleurs de la Fonction publique. «On constate qu'il y a une inflation galopante et l'augmentation des salaires reste nettement insuffisante et ne permet pas aux travailleurs de faire face à la flambée des prix des produits de première nécessité», a souligné le porte-parole de la Coordination. Les syndicats autonomes font aussi pression sur le gouvernement sur la question de l'élaboration des statuts particuliers et son corollaire, le régime indemnitaire, espérant à travers ce forcing glaner des acquis financiers supplémentaires à même de leur permettre de renforcer un tant soit peu leur pouvoir d'achat. Ce n'est pas la première fois que la Coordination des syndicats autonomes passe à l'action, car un mouvement de grève de trois jours a déjà été observé les 24, 25 et 26 février dernier. Mais, jusqu'à présent, les pouvoirs publics restent de marbre et n'ont pas daigné répondre favorablement aux sollicitations des syndicats autonomes pour l'ouverture d'un dialogue. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a déclaré avant-hier devant le 11e congrès de l'UGTA que cette dernière reste le partenaire social privilégié du gouvernement. On peut comprendre alors pourquoi les syndicats autonomes ne désarment pas et se disent prêts à aller jusqu'au bout pour faire entendre leur voix. Cette grève des 13 et 14 avril sera aussi suivie par le CLA et les sections du CNES qui pourtant font partie de l'Intersyndicale. Cette dernière, nous a déclaré hier le porte-parole du CLA, Boukhetta Mohamed «est dans l'impasse et n'a pu se décider, lors de sa réunion hier, à s'entendre sur la durée de la grève». Sa principale composante, en l'occurrence le Cnapest, a voulu que la grève s'étale sur une semaine, ce que les autres membres ont refusé. Manifestement les syndicats autonomes ne sont pas près de lâcher prise dans ce qui s'apparente à un bras de fer avec les pouvoirs publics. C'est ainsi que la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique vient de décider, lors d'une réunion tenue hier, de lancer un appel à une grève de deux jours, les 13 et 14 avril. «Cet appel est lancé à tous les syndicats autonomes qui partagent les mêmes préoccupations que nous, car, au sein de la Coordination, nous prônons l'unité dans l'action, on est partisans de la convergence» nous a indiqué hier Lyès Merabet, secrétaire général du Snpsp (Syndicat des praticiens de la santé publique) et néanmoins porte-parole de cette structure syndicale qui regroupe 12 syndicats autonomes activant dans de nombreux secteurs de la Fonction publique dont, entre autres, l'enseignement supérieur, la santé et l'éducation nationale. A l'évidence, cela constitue indéniablement un appel en direction des autres syndicats, au nombre de sept, qui agissent dans le cadre de la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique. Pour notre interlocuteur, ce mouvement de grève annoncé constitue une réponse à l'attitude observée par les pouvoirs qui font très peu cas «de nos doléances et continuent à nous confiner dans la marge». «On veut être reconnus comme partenaire social à part entière et on demande, ainsi, l'ouverture de négociations autour de notre plate-forme de revendications» a ajouté Merabet. Ce dernier est revenu sur les principales revendications formulées déjà par la Coordination, à savoir le rejet de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique qui ne répond pas, loin s'en faut, aux attentes des fonctionnaires et autres travailleurs de la Fonction publique. «On constate qu'il y a une inflation galopante et l'augmentation des salaires reste nettement insuffisante et ne permet pas aux travailleurs de faire face à la flambée des prix des produits de première nécessité», a souligné le porte-parole de la Coordination. Les syndicats autonomes font aussi pression sur le gouvernement sur la question de l'élaboration des statuts particuliers et son corollaire, le régime indemnitaire, espérant à travers ce forcing glaner des acquis financiers supplémentaires à même de leur permettre de renforcer un tant soit peu leur pouvoir d'achat. Ce n'est pas la première fois que la Coordination des syndicats autonomes passe à l'action, car un mouvement de grève de trois jours a déjà été observé les 24, 25 et 26 février dernier. Mais, jusqu'à présent, les pouvoirs publics restent de marbre et n'ont pas daigné répondre favorablement aux sollicitations des syndicats autonomes pour l'ouverture d'un dialogue. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a déclaré avant-hier devant le 11e congrès de l'UGTA que cette dernière reste le partenaire social privilégié du gouvernement. On peut comprendre alors pourquoi les syndicats autonomes ne désarment pas et se disent prêts à aller jusqu'au bout pour faire entendre leur voix. Cette grève des 13 et 14 avril sera aussi suivie par le CLA et les sections du CNES qui pourtant font partie de l'Intersyndicale. Cette dernière, nous a déclaré hier le porte-parole du CLA, Boukhetta Mohamed «est dans l'impasse et n'a pu se décider, lors de sa réunion hier, à s'entendre sur la durée de la grève». Sa principale composante, en l'occurrence le Cnapest, a voulu que la grève s'étale sur une semaine, ce que les autres membres ont refusé.