Il a été enregistré quelque 110.000 chômeurs de plus en 2007, selon l'enquête réalisée durant la période allant de novembre à décembre 2007. Il a été enregistré quelque 110.000 chômeurs de plus en 2007, selon l'enquête réalisée durant la période allant de novembre à décembre 2007. Le taux de chômage en Algérie a atteint 13,8% de la population active en 2007, contre 12,3 % en 2006, soit 1,37 millions de personnes au chômage pour une population active de près de 9 millions, selon les chiffres publiés dimanche passé par l'Office national des statistiques (ONS). En l'absence d'un organisme chargé de publier le taux de chômage en Algérie, reconnu et accepté par tous, ces nouveaux chiffres viennent s'ajouter à ceux déjà fournis par les différentes sources officielles qui s'accordent à signaler une hausse notable des sans-emplois. Ainsi, il a été enregistré quelque 110.000 chômeurs de plus en 2007, selon l'enquête réalisée durant la période allant de novembre à décembre 2007, avec comme période de référence la dernière semaine d'octobre 2007, sur un échantillon de 14.866 ménages ordinaires répartis sur tout le territoire national, par le même organisme. 62,6% des chômeurs résident en milieu urbain et 37,4 en zone rurale. La population de chômeurs se caractérise principalement par une part importante de personnes agées de moins de 30 ans qui représentent plus de 70% du total des chômeurs et une prépondérance masculine. Les femmes représentent 20,4% de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Le chômage touche, aussi, plus particulièrement, les diplômés universitaires. La population totale de l'Algérie a atteint 33,8 millions d'habitants en janvier 2007. Pour rappel, les ministres affirment à chaque occasion qui leur est offerte que leur département «a pris des mesures efficaces» pour réduire le chômage. Djamel Ould Abbas a promis de ramener ce taux à 8% d'ici à 2009. D'ailleurs, il n'a pas tardé à réagir aux statistiques de l'ONS, démentant ce chiffre qui n'est en réalité, selon lui, que de 11,8%. «Il y a dix jours de ça, il m' a été communiqué que le taux de chômage en Algérie en 2007 a connu une baisse passant ainsi de 12,3% en 2006 à 11,8% pour cette année-là», a-t-il précisé, sans omettre de marquer son étonnement en constatant que «seulement 20.000 emplois ont été créés en 2007». «Quand on compte le nombre de projets lancés au cours de cette année et par conséquence le nombre de postes d'emploi engendré, il y'a de quoi être surpris», a-t-il ajouté. Toutefois, selon les spécialistes, même avec le scénario qui semble le mieux adapté à la réalité du pays, celui d'une ouverture maîtrisée, d'une prise en charge équilibrée des problématiques de développement économique et social, notamment l'éducation, la santé et les filets de sécurité, même dans ce cas, le chômage, au moins dans un premier temps, resterait élevé. Il ne redescendrait en dessous de 10% que vers 2015, selon le scénario le plus optimiste. Du coup, l'objectif du gouvernement ressemble fort à un souhait. Certes, peut-on rétorquer, au cours des 5 dernières années, le taux de chômage est passé de 17,7% à 13,8%, soit une baisse de 3,9 points et l'on pourrait encore gagner des points simplement en dopant la croissance. Si la méthode de calcul du chômage venait à intégrer des notions comme le sous-emploi et le travail «inadapté», un taux de chômage de 10% dans 5 ans deviendrait un objectif ambitieux. Dans un autre registre, le secteur «commerce, administration publique et autres services» se taille la part du lion. Il occupe plus de la moitié (53,4% de l'ensemble de la population occupée). L'agriculture, le BTP et l'industrie arrivent en seconde, troisième et quatrième position avec des proportions respectives de 18,1, 14,2 et 14,2% du total des détenteurs d'emploi. Le taux de chômage en Algérie a atteint 13,8% de la population active en 2007, contre 12,3 % en 2006, soit 1,37 millions de personnes au chômage pour une population active de près de 9 millions, selon les chiffres publiés dimanche passé par l'Office national des statistiques (ONS). En l'absence d'un organisme chargé de publier le taux de chômage en Algérie, reconnu et accepté par tous, ces nouveaux chiffres viennent s'ajouter à ceux déjà fournis par les différentes sources officielles qui s'accordent à signaler une hausse notable des sans-emplois. Ainsi, il a été enregistré quelque 110.000 chômeurs de plus en 2007, selon l'enquête réalisée durant la période allant de novembre à décembre 2007, avec comme période de référence la dernière semaine d'octobre 2007, sur un échantillon de 14.866 ménages ordinaires répartis sur tout le territoire national, par le même organisme. 62,6% des chômeurs résident en milieu urbain et 37,4 en zone rurale. La population de chômeurs se caractérise principalement par une part importante de personnes agées de moins de 30 ans qui représentent plus de 70% du total des chômeurs et une prépondérance masculine. Les femmes représentent 20,4% de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Le chômage touche, aussi, plus particulièrement, les diplômés universitaires. La population totale de l'Algérie a atteint 33,8 millions d'habitants en janvier 2007. Pour rappel, les ministres affirment à chaque occasion qui leur est offerte que leur département «a pris des mesures efficaces» pour réduire le chômage. Djamel Ould Abbas a promis de ramener ce taux à 8% d'ici à 2009. D'ailleurs, il n'a pas tardé à réagir aux statistiques de l'ONS, démentant ce chiffre qui n'est en réalité, selon lui, que de 11,8%. «Il y a dix jours de ça, il m' a été communiqué que le taux de chômage en Algérie en 2007 a connu une baisse passant ainsi de 12,3% en 2006 à 11,8% pour cette année-là», a-t-il précisé, sans omettre de marquer son étonnement en constatant que «seulement 20.000 emplois ont été créés en 2007». «Quand on compte le nombre de projets lancés au cours de cette année et par conséquence le nombre de postes d'emploi engendré, il y'a de quoi être surpris», a-t-il ajouté. Toutefois, selon les spécialistes, même avec le scénario qui semble le mieux adapté à la réalité du pays, celui d'une ouverture maîtrisée, d'une prise en charge équilibrée des problématiques de développement économique et social, notamment l'éducation, la santé et les filets de sécurité, même dans ce cas, le chômage, au moins dans un premier temps, resterait élevé. Il ne redescendrait en dessous de 10% que vers 2015, selon le scénario le plus optimiste. Du coup, l'objectif du gouvernement ressemble fort à un souhait. Certes, peut-on rétorquer, au cours des 5 dernières années, le taux de chômage est passé de 17,7% à 13,8%, soit une baisse de 3,9 points et l'on pourrait encore gagner des points simplement en dopant la croissance. Si la méthode de calcul du chômage venait à intégrer des notions comme le sous-emploi et le travail «inadapté», un taux de chômage de 10% dans 5 ans deviendrait un objectif ambitieux. Dans un autre registre, le secteur «commerce, administration publique et autres services» se taille la part du lion. Il occupe plus de la moitié (53,4% de l'ensemble de la population occupée). L'agriculture, le BTP et l'industrie arrivent en seconde, troisième et quatrième position avec des proportions respectives de 18,1, 14,2 et 14,2% du total des détenteurs d'emploi.