L'opération de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA), suspendue en novembre 2007 en raison de la crise des subprimes aux Etats-Unis d'Amérique, pourrait être relancée à partir de mars 2008, selon le ministre des Finances, Karim Djoudi. Celui-ci a affirmé que «les pouvoirs publics relanceront cette opération lorsque nous aurons une transparence totale sur les comptes des partenaires éventuels de cette banque publique et sur leur stratégie». La privatisation du CPA, première du genre mise sur le marché, avait été suspendue en novembre dernier, principalement en raison de l'impact non encore évalué de la crise internationale des crédits hypothécaires aux Etats-Unis durant l'été 2007, où l'évènement avait défrayé la chronique en exportant ses effets négatifs en Europe et dans le monde. Rappelons que la suspension du processus de privatisation du CPA est intervenue après le retrait de trois banques de la course à l'acquisition de cette banque. Il s'agit du Crédit Agricole (France), de la Citibank (Etats-Unis) et de Stantarder (Espagne). Les banques BNP Paribas, Société Générale et le Groupe des Banques Populaires étaient également intéressées par la privatisation et la reprise de 51 % du CPA. En tout cas, le gouvernement algérien a refusé le bradage de cette banque publique en affirmant que «l'Etat n'est pas dans la contrainte de vendre à n'importe quel prix». A la fin novembre de l'année écoulée, il ne restait que trois banques en lice. Dans cet ordre d'idées, la ministre déléguée à la réforme financière, Fatiha Mentouri, avait déclaré, il y a trois mois, que «l'Etat algérien est vigilant et conscient de la crise hypothécaire aux Etats-Unis d'Amérique et ses retombées sur les convoitises des banques voulant acquérir le CPA. Car, la compétitivité attise l'appétit des postulants à la privatisation. Donc, nous refusons de prendre des risques quant au prix de la reprise du CPA». Autrement dit, l'Etat continue à soutenir les banques en dépit de l'urgente nécessité de privatisation. Rappelons que le processus de privatisation du CPA a débuté en 2001 avant d'être freiné quatre années plus tard. L'opération de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA), suspendue en novembre 2007 en raison de la crise des subprimes aux Etats-Unis d'Amérique, pourrait être relancée à partir de mars 2008, selon le ministre des Finances, Karim Djoudi. Celui-ci a affirmé que «les pouvoirs publics relanceront cette opération lorsque nous aurons une transparence totale sur les comptes des partenaires éventuels de cette banque publique et sur leur stratégie». La privatisation du CPA, première du genre mise sur le marché, avait été suspendue en novembre dernier, principalement en raison de l'impact non encore évalué de la crise internationale des crédits hypothécaires aux Etats-Unis durant l'été 2007, où l'évènement avait défrayé la chronique en exportant ses effets négatifs en Europe et dans le monde. Rappelons que la suspension du processus de privatisation du CPA est intervenue après le retrait de trois banques de la course à l'acquisition de cette banque. Il s'agit du Crédit Agricole (France), de la Citibank (Etats-Unis) et de Stantarder (Espagne). Les banques BNP Paribas, Société Générale et le Groupe des Banques Populaires étaient également intéressées par la privatisation et la reprise de 51 % du CPA. En tout cas, le gouvernement algérien a refusé le bradage de cette banque publique en affirmant que «l'Etat n'est pas dans la contrainte de vendre à n'importe quel prix». A la fin novembre de l'année écoulée, il ne restait que trois banques en lice. Dans cet ordre d'idées, la ministre déléguée à la réforme financière, Fatiha Mentouri, avait déclaré, il y a trois mois, que «l'Etat algérien est vigilant et conscient de la crise hypothécaire aux Etats-Unis d'Amérique et ses retombées sur les convoitises des banques voulant acquérir le CPA. Car, la compétitivité attise l'appétit des postulants à la privatisation. Donc, nous refusons de prendre des risques quant au prix de la reprise du CPA». Autrement dit, l'Etat continue à soutenir les banques en dépit de l'urgente nécessité de privatisation. Rappelons que le processus de privatisation du CPA a débuté en 2001 avant d'être freiné quatre années plus tard.