Une équipe de chercheurs japonais a annoncé, jeudi, avoir trouvé un moyen de reprogrammer des cellules souches sans qu'elles provoquent des tumeurs, ce qui représente une avancée vers une utilisation sans risque des cellules souches à des fins thérapeutiques. Les cellules souches sont considérées comme une panacée potentielle dans le traitement de nombreuses maladies, grâce à leur capacité à se transformer en à peu près n'importe quelle cellule du corps humain, permettant le remplacement potentiel de tissus ou organes endommagés ou malades. Mais la recherche sur les cellules souches est hautement controversée car, jusqu'il y à peu, des embryons viables devaient être détruits dans le processus d'extraction de ces cellules. Deux groupes de scientifiques ont réussi récemment à contourner l'obstacle en transformant des cellules de peau humaine en cellules souches pluripotentes induites (ou iPS) présentant les mêmes propriétés que les cellules souches embryonnaires. Cette découverte a soulevé l'espoir de parvenir à des traitements sur mesure en fonction du code génétique des patients, avec pour avantage d'éviter d'avoir recours aux lourds traitements anti-rejet. Mais la méthode utilisée par les chercheurs pour faire régresser les cellules de peau en cellules souches pluripotentes pouvait provoquer des tumeurs, voire des altérations génétiques, les rendant impropres à une utilisation clinique. L'une de ces équipes a désormais réussi à reprogrammer ces cellules sans provoquer de tumeurs et sans risque de bouleversement génétique. Ils ont utilisé un rétrovirus pour injecter quatre gènes dans des cellules du foie et de la paroi de l'estomac de souris adultes. Ces souris n'avaient pas développé de tumeurs au bout de six mois, selon les résultats de l'étude publiée dans Science Express, la version en ligne de la revue Science. Les scientifiques ont réussi à montrer que le rétrovirus n'avait pas besoin de se loger dans le génome de la cellule adulte à des endroits spécifiques, ce qui pourrait aider les chercheurs à faire en sorte d'éviter qu'il se loge dans des endroits susceptible de provoquer des tumeurs. Même si ces résultats sont prometteurs, il reste beaucoup à faire, a indiqué dans un courrier électronique le professeur Shinya Yamanaka, de l'université de Kyoto, principal auteur de cette découverte. "Il faudra encore des années de recherches avant que nous ne soyons capables d'utiliser les cellules iPS pour traiter des patients", avertit ce chercheur qui a, cependant, promis de faire "le maximum pour que cela arrive dans les (traitements) cliniques aussi vite que possible". Une équipe de chercheurs japonais a annoncé, jeudi, avoir trouvé un moyen de reprogrammer des cellules souches sans qu'elles provoquent des tumeurs, ce qui représente une avancée vers une utilisation sans risque des cellules souches à des fins thérapeutiques. Les cellules souches sont considérées comme une panacée potentielle dans le traitement de nombreuses maladies, grâce à leur capacité à se transformer en à peu près n'importe quelle cellule du corps humain, permettant le remplacement potentiel de tissus ou organes endommagés ou malades. Mais la recherche sur les cellules souches est hautement controversée car, jusqu'il y à peu, des embryons viables devaient être détruits dans le processus d'extraction de ces cellules. Deux groupes de scientifiques ont réussi récemment à contourner l'obstacle en transformant des cellules de peau humaine en cellules souches pluripotentes induites (ou iPS) présentant les mêmes propriétés que les cellules souches embryonnaires. Cette découverte a soulevé l'espoir de parvenir à des traitements sur mesure en fonction du code génétique des patients, avec pour avantage d'éviter d'avoir recours aux lourds traitements anti-rejet. Mais la méthode utilisée par les chercheurs pour faire régresser les cellules de peau en cellules souches pluripotentes pouvait provoquer des tumeurs, voire des altérations génétiques, les rendant impropres à une utilisation clinique. L'une de ces équipes a désormais réussi à reprogrammer ces cellules sans provoquer de tumeurs et sans risque de bouleversement génétique. Ils ont utilisé un rétrovirus pour injecter quatre gènes dans des cellules du foie et de la paroi de l'estomac de souris adultes. Ces souris n'avaient pas développé de tumeurs au bout de six mois, selon les résultats de l'étude publiée dans Science Express, la version en ligne de la revue Science. Les scientifiques ont réussi à montrer que le rétrovirus n'avait pas besoin de se loger dans le génome de la cellule adulte à des endroits spécifiques, ce qui pourrait aider les chercheurs à faire en sorte d'éviter qu'il se loge dans des endroits susceptible de provoquer des tumeurs. Même si ces résultats sont prometteurs, il reste beaucoup à faire, a indiqué dans un courrier électronique le professeur Shinya Yamanaka, de l'université de Kyoto, principal auteur de cette découverte. "Il faudra encore des années de recherches avant que nous ne soyons capables d'utiliser les cellules iPS pour traiter des patients", avertit ce chercheur qui a, cependant, promis de faire "le maximum pour que cela arrive dans les (traitements) cliniques aussi vite que possible".