Les retards qu'accuse l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, et notamment son corollaire, à savoir les statuts particuliers, sont à l'origine du changement d'humeur de l'UGTA. Les retards qu'accuse l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, et notamment son corollaire, à savoir les statuts particuliers, sont à l'origine du changement d'humeur de l'UGTA. La centrale syndicale donne l'impression de perdre un tant soit peu son sang froid tant ses premiers responsables, d'habitude sur la réserve et ménageant autant que faire se peut les pouvoirs publics, sont en train de hausser le ton, affichant ainsi ouvertement leur impatience. Les retards qu'accuse dans l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, et notamment son corollaire, à savoir les statuts particuliers, sont à l'origine de ce changement d'humeur de l'UGTA. Le secrétaire national chargé du lourd dossier de la fonction publique au sein du syndicat a sans doute dit tout haut ce que le secrétaire général, Sidi Saïd, et les autres membres de la direction, pensent tout bas. En marge d'une rencontre entre le secrétariat national et les secrétaires généraux des unions de wilaya, portant sur les préparatifs du IIe congrès prévu les 29, 30 et 31 mars prochain, Ali Marabet a invité le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, « à satisfaire les revendications des travailleurs de la Fonction publique et débloquer une situation très préjudiciable aux travailleurs ». Ce responsable de la Centrale syndicale, qui semble par son appel solliciter l'intervention du Chef du gouvernement en vue de hâter le processus d'élaboration des statuts particuliers pour les personnels de la Fonction publique, n' pas manqué de tirer à boulets rouges sur la direction générale de la Fonction publique. Sans nuance aucune, Merabet considère que c'est « cette direction qui est à l'origine des blocages ». Il dira que l'UGTA a, depuis le début des négociations sur les statuts particuliers d'il y a déjà quelques mois, manifesté ses appréhensions et ses craintes par rapport aux positions de la direction générale de la Fonction publique et surtout de son premier responsable, Djamel Kherchi. En effet, l'UGTA a déjà adressé une correspondance au Chef du gouvernement pour attirer son attention sur cette « attitude négative » puisqu'elle bloque l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires et prive, par conséquent, plus de 1,5 million de fonctionnaires et travailleurs de l'augmentation des salaires, dûment consacrée par un décret présidentiel. Pour exemple de ces tergiversations de la Fonction publique, Merabet a cité le cas d'une correspondance de cette dernière adressée au ministère des Travaux publics et dans laquelle les services de Kherchi demandent la révision de plusieurs dispositions du statut particulier des personnels de ce ministère, ce qui va induire une autre manche de dialogue entre les partenaires et, ainsi, un temps supplémentaire avant d'élaborer une autre copie. Il faut préciser que l'élaboration des statuts particuliers et la révision du régime indemnitaire sont impératifs pour mettre en œuvre l'augmentation des salaires des fonctionnaires qui devait intervenir le 1er janvier mais qui, finalement, se fera de manière rétroactive. Pour l'heure, a annoncé Merabet, 30 projets de statuts sur un nombre de 44 sont déposé s au niveau de la Fonction publique, le reste étant au stade des dernières retouches. Cette ruée dans les brancards de l'UGTA intervient, il faut le dire, dans un contexte marqué par des grèves à répétition à l'appel des syndicats autonomes et qui, pour l'essentiel, justement sur les statuts particuliers et le régime indemnitaire. Très en retrait de la scène des luttes syndicales par rapport à la combativité des syndicats autonomes qui marquent des points et suscitent la sympathie des fonctionnaires et leur adhésion aussi à leur discours, l'UGTA est, incontestablement, en mauvaise posture, tant elle perd chaque jour de sa crédibilité. C'est sans doute ce qui explique, en partie, ce « repositionnement » que nombre d'observateurs qualifient d'ores et déjà de « conjoncturel ». Pour le prochain congrès, cela dit, la direction de l'UGTA a exigé de ses instances locales de fournir les listes des congressistes, dont le nombre dépassera le millier, avant le 10 mars. La centrale syndicale donne l'impression de perdre un tant soit peu son sang froid tant ses premiers responsables, d'habitude sur la réserve et ménageant autant que faire se peut les pouvoirs publics, sont en train de hausser le ton, affichant ainsi ouvertement leur impatience. Les retards qu'accuse dans l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, et notamment son corollaire, à savoir les statuts particuliers, sont à l'origine de ce changement d'humeur de l'UGTA. Le secrétaire national chargé du lourd dossier de la fonction publique au sein du syndicat a sans doute dit tout haut ce que le secrétaire général, Sidi Saïd, et les autres membres de la direction, pensent tout bas. En marge d'une rencontre entre le secrétariat national et les secrétaires généraux des unions de wilaya, portant sur les préparatifs du IIe congrès prévu les 29, 30 et 31 mars prochain, Ali Marabet a invité le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, « à satisfaire les revendications des travailleurs de la Fonction publique et débloquer une situation très préjudiciable aux travailleurs ». Ce responsable de la Centrale syndicale, qui semble par son appel solliciter l'intervention du Chef du gouvernement en vue de hâter le processus d'élaboration des statuts particuliers pour les personnels de la Fonction publique, n' pas manqué de tirer à boulets rouges sur la direction générale de la Fonction publique. Sans nuance aucune, Merabet considère que c'est « cette direction qui est à l'origine des blocages ». Il dira que l'UGTA a, depuis le début des négociations sur les statuts particuliers d'il y a déjà quelques mois, manifesté ses appréhensions et ses craintes par rapport aux positions de la direction générale de la Fonction publique et surtout de son premier responsable, Djamel Kherchi. En effet, l'UGTA a déjà adressé une correspondance au Chef du gouvernement pour attirer son attention sur cette « attitude négative » puisqu'elle bloque l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires et prive, par conséquent, plus de 1,5 million de fonctionnaires et travailleurs de l'augmentation des salaires, dûment consacrée par un décret présidentiel. Pour exemple de ces tergiversations de la Fonction publique, Merabet a cité le cas d'une correspondance de cette dernière adressée au ministère des Travaux publics et dans laquelle les services de Kherchi demandent la révision de plusieurs dispositions du statut particulier des personnels de ce ministère, ce qui va induire une autre manche de dialogue entre les partenaires et, ainsi, un temps supplémentaire avant d'élaborer une autre copie. Il faut préciser que l'élaboration des statuts particuliers et la révision du régime indemnitaire sont impératifs pour mettre en œuvre l'augmentation des salaires des fonctionnaires qui devait intervenir le 1er janvier mais qui, finalement, se fera de manière rétroactive. Pour l'heure, a annoncé Merabet, 30 projets de statuts sur un nombre de 44 sont déposé s au niveau de la Fonction publique, le reste étant au stade des dernières retouches. Cette ruée dans les brancards de l'UGTA intervient, il faut le dire, dans un contexte marqué par des grèves à répétition à l'appel des syndicats autonomes et qui, pour l'essentiel, justement sur les statuts particuliers et le régime indemnitaire. Très en retrait de la scène des luttes syndicales par rapport à la combativité des syndicats autonomes qui marquent des points et suscitent la sympathie des fonctionnaires et leur adhésion aussi à leur discours, l'UGTA est, incontestablement, en mauvaise posture, tant elle perd chaque jour de sa crédibilité. C'est sans doute ce qui explique, en partie, ce « repositionnement » que nombre d'observateurs qualifient d'ores et déjà de « conjoncturel ». Pour le prochain congrès, cela dit, la direction de l'UGTA a exigé de ses instances locales de fournir les listes des congressistes, dont le nombre dépassera le millier, avant le 10 mars.