Pour le ministère de l'Enseignement Supérieur, les chiffres parlent d'eux-mêmes. « En Algérie, 51% des étudiants sont hébergés dans des cités universitaires et 80% d'entre eux bénéficient d'une bourse. Certes, le montant de la bourse n'a pas changé depuis 1991, mais le prix du ticket de restauration universitaire (moins de 1,5 DA), lui aussi, n'a toujours pas évolué depuis 1971», argue un haut responsable du ministère qui a requis l'anonymat. Notre interlocuteur a tenu par ailleurs, à nous expliquer que l'Algérie se démarque dans le monde par la primauté de sa politique sociale dans le secteur universitaire. «Croyez-moi, dans de nombreux pays, les étudiants ne disposent pas des avantages et de la protection qu'offre l'Algérie à ses étudiants. En Tunisie, les étudiants n'ont le droit à l'hébergement que pour la première année. En France, tout le monde connaît la misère des étudiants à cause du manque de logements », relève notre source qui nous révèle également que le budget consacré par l'Etat aux œuvres sociales universitaires est de l'ordre de 52 de milliards de DA pour l'année en cours. Ainsi, Le coût des bourses universitaires que perçoivent les étudiants est estimé à 8 milliards de DA pour cette année. Concernant le fonds documentaire des universités, notre source nous apprend qu'au cours de cette année, l'Etat a alloué à l'ensemble des centres universitaires du pays une enveloppe de 2,5 milliards de DA. «Les Algériens doivent savoir que les étudiants perçoivent des aides indirectes et d'autres comme la bourse, par exemple directe. Le gros du budget est destiné aux aides indirectes. (le transport, la restauration, la documentation etc). Il faut savoir, à cet effet, que le repas proposé aux étudiants coûte à l'Etat pas moins de 100 DA par jour. Or, l'étudiant ne paie qu'un 1,50 DA. Soit même pas 2 % de son coût réel. Idem pour le transport où l'étudiant ne paie que 15 DA par jour. En Algérie, jusqu' à aujourd'hui, des élèves et des travailleurs n'ont pas la chance d'avoir un transport à leur disposition. A la lumière de toutes ces données, je peux vraiment vous dire que les étudiants sont réellement des privilégiés par rapport à de nombreuses franges de la société», note à cet égard notre interlocuteur. Il est à signaler cependant que le gouvernement est en train de mettre en place toute une batterie de mesures pour améliorer la prise en charge des étudiants nécessiteux. Ces mesures font suite à plusieurs enquêtes et études réalisées par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) et ce, dans l'optique d'identifier les circuits les plus appropriés qui permettent à l'Etat de venir en aide aux étudiants les plus fragiles et les plus exposés au besoin. On ignore toujours la teneur réelle de ces mesures, mais notre source qui est bien au fait de ce dossier nous a bien confirmé que le ministère de l'Enseignement supérieur n'attend que le feu vert du gouvernement pour les appliquer. Pour le ministère de l'Enseignement Supérieur, les chiffres parlent d'eux-mêmes. « En Algérie, 51% des étudiants sont hébergés dans des cités universitaires et 80% d'entre eux bénéficient d'une bourse. Certes, le montant de la bourse n'a pas changé depuis 1991, mais le prix du ticket de restauration universitaire (moins de 1,5 DA), lui aussi, n'a toujours pas évolué depuis 1971», argue un haut responsable du ministère qui a requis l'anonymat. Notre interlocuteur a tenu par ailleurs, à nous expliquer que l'Algérie se démarque dans le monde par la primauté de sa politique sociale dans le secteur universitaire. «Croyez-moi, dans de nombreux pays, les étudiants ne disposent pas des avantages et de la protection qu'offre l'Algérie à ses étudiants. En Tunisie, les étudiants n'ont le droit à l'hébergement que pour la première année. En France, tout le monde connaît la misère des étudiants à cause du manque de logements », relève notre source qui nous révèle également que le budget consacré par l'Etat aux œuvres sociales universitaires est de l'ordre de 52 de milliards de DA pour l'année en cours. Ainsi, Le coût des bourses universitaires que perçoivent les étudiants est estimé à 8 milliards de DA pour cette année. Concernant le fonds documentaire des universités, notre source nous apprend qu'au cours de cette année, l'Etat a alloué à l'ensemble des centres universitaires du pays une enveloppe de 2,5 milliards de DA. «Les Algériens doivent savoir que les étudiants perçoivent des aides indirectes et d'autres comme la bourse, par exemple directe. Le gros du budget est destiné aux aides indirectes. (le transport, la restauration, la documentation etc). Il faut savoir, à cet effet, que le repas proposé aux étudiants coûte à l'Etat pas moins de 100 DA par jour. Or, l'étudiant ne paie qu'un 1,50 DA. Soit même pas 2 % de son coût réel. Idem pour le transport où l'étudiant ne paie que 15 DA par jour. En Algérie, jusqu' à aujourd'hui, des élèves et des travailleurs n'ont pas la chance d'avoir un transport à leur disposition. A la lumière de toutes ces données, je peux vraiment vous dire que les étudiants sont réellement des privilégiés par rapport à de nombreuses franges de la société», note à cet égard notre interlocuteur. Il est à signaler cependant que le gouvernement est en train de mettre en place toute une batterie de mesures pour améliorer la prise en charge des étudiants nécessiteux. Ces mesures font suite à plusieurs enquêtes et études réalisées par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) et ce, dans l'optique d'identifier les circuits les plus appropriés qui permettent à l'Etat de venir en aide aux étudiants les plus fragiles et les plus exposés au besoin. On ignore toujours la teneur réelle de ces mesures, mais notre source qui est bien au fait de ce dossier nous a bien confirmé que le ministère de l'Enseignement supérieur n'attend que le feu vert du gouvernement pour les appliquer.