L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a appelé ses pays membres à accorder une priorité à l'intégration économique et sociale des immigrés qu'ils accueillent, tout en déplorant la fuite des cerveaux qui pénalise les économies des pays d'origine. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a appelé ses pays membres à accorder une priorité à l'intégration économique et sociale des immigrés qu'ils accueillent, tout en déplorant la fuite des cerveaux qui pénalise les économies des pays d'origine. La comparaison des taux d'émigration des populations hautement qualifiées révèle que les pays ayant un niveau de revenus faibles souffrent de manière disproportionnée de «fuite des cerveaux». Depuis quelques mois, ce thème défraye la chronique. Articles de presse, colloques et même récemment, des rapports présentés par certains partis politiques. Selon les estimations des européens « le continent va connaître un manque de plus en plus criant de spécialistes dans les technologies de l'information et comme les Etats-Unis, doit prendre des mesures pour attirer et retenir les cerveaux de la planète entière ». L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a appelé ses pays membres à accorder une priorité à l'intégration économique et sociale des immigrés qu'ils accueillent tout en déplorant la fuite des cerveaux qui pénalise les économies des pays d'origine. « A titre d'exemple, la fuite des cerveaux touche principalement les petits pays d'Afrique et des Caraïbes : quelques tous petits pays comme Fidji, Haïti, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago et Maurice comptent plus de 40 % de leurs ressortissants, hautement qualifiés, installés à l'étranger », a précisé l'OCDE. Par ailleurs, « les gouvernements des pays de l'OCDE devraient faire davantage pour aider les immigrés à s'intégrer et tirer un meilleur parti de leurs qualifications », a suggéré le Secrétaire général de cette organisation, Angel Gurria, à l'occasion de la publication du rapport de l'organisation. Il a estimé que « l'intégration se fera d'autant mieux que les politiques d'immigration seront mieux ciblées, ce qui contribuera à atténuer le risque de réactions hostiles vis-à-vis de l'immigration ». Le secrétaire général de l'OCDE a encore souligné que «pour préparer l'avenir, les gouvernements (occidentaux) doivent, dès maintenant, mettre en place des politiques appropriées afin de répondre aux besoins en main-d'œuvre, par le recours à l'immigration et faciliter l'intégration des migrants ». L'un des faits saillants soulignés par l'OCDE est que « les immigrés, dans les pays de l'OCDE sont en moyenne plus instruits que les autochtones : près d'un quart d'entre eux ayant atteint un niveau d'études supérieur alors que ce n'est le cas que de 20% des personnes nées dans le pays ». Lorsque les cerveaux quittent des pays en développement, les choses se compliquent. Pour tirer leur épingle du jeu, ces pays doivent rapatrier les émigrés qualifiés et leur permettre d'utiliser leurs nouvelles compétences technologiques. Les entrepreneurs de retour au pays peuvent également apporter une expérience précieuse du management, des compétences entrepreneuriales, un accès aux réseaux mondiaux et même, dans certains cas, des capitaux à investir. Mais ceci est une vision optimiste des choses. Les problèmes engendrés par la fuite des cerveaux dans ces pays sont nombreux. Les émigrants de pays en développement ont plus de chance que ceux des pays avancés de s'établir définitivement dans leur pays d'accueil. Cependant, à long terme, la perspective d'un retour de personnes et de capitaux peut constituer une forme de stratégie de développement économique. En réalité, rares sont les pays qui réussissent à rapatrier leur matière grise. La comparaison des taux d'émigration des populations hautement qualifiées révèle que les pays ayant un niveau de revenus faibles souffrent de manière disproportionnée de «fuite des cerveaux». Depuis quelques mois, ce thème défraye la chronique. Articles de presse, colloques et même récemment, des rapports présentés par certains partis politiques. Selon les estimations des européens « le continent va connaître un manque de plus en plus criant de spécialistes dans les technologies de l'information et comme les Etats-Unis, doit prendre des mesures pour attirer et retenir les cerveaux de la planète entière ». L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a appelé ses pays membres à accorder une priorité à l'intégration économique et sociale des immigrés qu'ils accueillent tout en déplorant la fuite des cerveaux qui pénalise les économies des pays d'origine. « A titre d'exemple, la fuite des cerveaux touche principalement les petits pays d'Afrique et des Caraïbes : quelques tous petits pays comme Fidji, Haïti, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago et Maurice comptent plus de 40 % de leurs ressortissants, hautement qualifiés, installés à l'étranger », a précisé l'OCDE. Par ailleurs, « les gouvernements des pays de l'OCDE devraient faire davantage pour aider les immigrés à s'intégrer et tirer un meilleur parti de leurs qualifications », a suggéré le Secrétaire général de cette organisation, Angel Gurria, à l'occasion de la publication du rapport de l'organisation. Il a estimé que « l'intégration se fera d'autant mieux que les politiques d'immigration seront mieux ciblées, ce qui contribuera à atténuer le risque de réactions hostiles vis-à-vis de l'immigration ». Le secrétaire général de l'OCDE a encore souligné que «pour préparer l'avenir, les gouvernements (occidentaux) doivent, dès maintenant, mettre en place des politiques appropriées afin de répondre aux besoins en main-d'œuvre, par le recours à l'immigration et faciliter l'intégration des migrants ». L'un des faits saillants soulignés par l'OCDE est que « les immigrés, dans les pays de l'OCDE sont en moyenne plus instruits que les autochtones : près d'un quart d'entre eux ayant atteint un niveau d'études supérieur alors que ce n'est le cas que de 20% des personnes nées dans le pays ». Lorsque les cerveaux quittent des pays en développement, les choses se compliquent. Pour tirer leur épingle du jeu, ces pays doivent rapatrier les émigrés qualifiés et leur permettre d'utiliser leurs nouvelles compétences technologiques. Les entrepreneurs de retour au pays peuvent également apporter une expérience précieuse du management, des compétences entrepreneuriales, un accès aux réseaux mondiaux et même, dans certains cas, des capitaux à investir. Mais ceci est une vision optimiste des choses. Les problèmes engendrés par la fuite des cerveaux dans ces pays sont nombreux. Les émigrants de pays en développement ont plus de chance que ceux des pays avancés de s'établir définitivement dans leur pays d'accueil. Cependant, à long terme, la perspective d'un retour de personnes et de capitaux peut constituer une forme de stratégie de développement économique. En réalité, rares sont les pays qui réussissent à rapatrier leur matière grise.