L'Assemblée nationale tchadienne a prorogé hier, pour quinze jours, jusqu'au 15 mars, l'état d'urgence décrété sur tout le territoire du Tchad après l'attaque ratée menée début février par des rebelles à N'Djamena. Dans un Parlement dominé par le Mouvement patriotique du Salut (MPS) du président Idriss Deby Itno, 90 députés ont voté en faveur de la mesure proposée par le gouvernement, et cinq se sont abstenus, lors d'une consultation à mains levées. L'état d'urgence autorise «les perquisitions à domicile et le contrôle de la presse publique et privée», c'est-à-dire la censure préalable des médias. L'Assemblée nationale tchadienne a prorogé hier, pour quinze jours, jusqu'au 15 mars, l'état d'urgence décrété sur tout le territoire du Tchad après l'attaque ratée menée début février par des rebelles à N'Djamena. Dans un Parlement dominé par le Mouvement patriotique du Salut (MPS) du président Idriss Deby Itno, 90 députés ont voté en faveur de la mesure proposée par le gouvernement, et cinq se sont abstenus, lors d'une consultation à mains levées. L'état d'urgence autorise «les perquisitions à domicile et le contrôle de la presse publique et privée», c'est-à-dire la censure préalable des médias.