Le syndicat des maîtres-assistants en sciences médicales est insatisfait des résultats de la rencontre, qui a eu lieu entre lui et les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. « C'est un tir à blanc ! », nous a affirmé hier, le représentant dudit syndicat, évoquant la rencontre de la veille avec ces deux ministères de tutelle. Pour Djidjik, puisque c'est de lui qu'il s'agit, les pourparlers n'ont pas accouché d'une mesure concrète à même de satisfaire les revendications des hospitalo-universitaires. «Rien de concret n'a été décidé à l'issue de cette rencontre», a-t-il renchéri, expliquant au passage que la langue prise avec la tutelle, n'a débouché que sur l'option de «la nécessité de maintenir le contact entre les syndicats et le ministère, afin de renforcer la concertation et le dialogue». Cependant, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ne fait pas la même lecture de la rencontre, et se félicite même du «débat empreint de franchise et de responsabilité», qui a prévalu lors de la rencontre, organisée dimanche dernier. « La rencontre a abouti à l'adoption d'une démarche conjointe avec les partenaires sociaux, dans l'examen et la prise en charge des questions présentant un caractère commun aux deux secteurs dans le cadre de la mise en place d'une commission mixte entre les deux départements ministériels », lit-on en effet, dans un communiqué transmis à notre rédaction. Une option que n'a pas confirmée notre interlocuteur du Syndicat des maîtres assistants en sciences médicales. A rappeler que les syndicats du secteur de la santé ont largement observé la grève de trois jours, des 24, 25 et 26 février dernier, décrétée par la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, durant laquelle les hôpitaux ont été pratiquement paralysés. Ces mêmes syndicats ont été poursuivis en justice par le ministère du département de Amar Tou, pour illégalité de leur mouvement de débrayage. Ainsi, les tentatives du gouvernement dans la perspective de désamorcer la crise qui mine le front social, n'ont pas pour autant apaisé la tension des syndicats autonomes, qui sont montés au créneau depuis le début de l'année. Ni la mise en application anticipée de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique, ni les différentes communications du gouvernement, n'ont eu raison de la détermination de ces syndicats. Mieux, ils envisagent d'unifier leurs rangs, et organiser un mouvement de protestation musclé. Si la fusion entre l'Intersyndicale qui compte huit syndicats autonomes, et la Coordination de la Fonction publique forte de ses douze syndicats, venait à se concrétiser, une action de grande envergure profilerait à l'horizon de la contestation, d'autant que les grèves menées jusque-là, n'ont pas abouti à la satisfaction des doléances des fonctionnaires, selon l'appréciation de ces syndicats. Le syndicat des maîtres-assistants en sciences médicales est insatisfait des résultats de la rencontre, qui a eu lieu entre lui et les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. « C'est un tir à blanc ! », nous a affirmé hier, le représentant dudit syndicat, évoquant la rencontre de la veille avec ces deux ministères de tutelle. Pour Djidjik, puisque c'est de lui qu'il s'agit, les pourparlers n'ont pas accouché d'une mesure concrète à même de satisfaire les revendications des hospitalo-universitaires. «Rien de concret n'a été décidé à l'issue de cette rencontre», a-t-il renchéri, expliquant au passage que la langue prise avec la tutelle, n'a débouché que sur l'option de «la nécessité de maintenir le contact entre les syndicats et le ministère, afin de renforcer la concertation et le dialogue». Cependant, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ne fait pas la même lecture de la rencontre, et se félicite même du «débat empreint de franchise et de responsabilité», qui a prévalu lors de la rencontre, organisée dimanche dernier. « La rencontre a abouti à l'adoption d'une démarche conjointe avec les partenaires sociaux, dans l'examen et la prise en charge des questions présentant un caractère commun aux deux secteurs dans le cadre de la mise en place d'une commission mixte entre les deux départements ministériels », lit-on en effet, dans un communiqué transmis à notre rédaction. Une option que n'a pas confirmée notre interlocuteur du Syndicat des maîtres assistants en sciences médicales. A rappeler que les syndicats du secteur de la santé ont largement observé la grève de trois jours, des 24, 25 et 26 février dernier, décrétée par la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, durant laquelle les hôpitaux ont été pratiquement paralysés. Ces mêmes syndicats ont été poursuivis en justice par le ministère du département de Amar Tou, pour illégalité de leur mouvement de débrayage. Ainsi, les tentatives du gouvernement dans la perspective de désamorcer la crise qui mine le front social, n'ont pas pour autant apaisé la tension des syndicats autonomes, qui sont montés au créneau depuis le début de l'année. Ni la mise en application anticipée de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique, ni les différentes communications du gouvernement, n'ont eu raison de la détermination de ces syndicats. Mieux, ils envisagent d'unifier leurs rangs, et organiser un mouvement de protestation musclé. Si la fusion entre l'Intersyndicale qui compte huit syndicats autonomes, et la Coordination de la Fonction publique forte de ses douze syndicats, venait à se concrétiser, une action de grande envergure profilerait à l'horizon de la contestation, d'autant que les grèves menées jusque-là, n'ont pas abouti à la satisfaction des doléances des fonctionnaires, selon l'appréciation de ces syndicats.