L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) de Béjaïa a réceptionné, au 31 décembre 2007, quelque 13.400 dossiers de demandes de création de micro-entreprises dont 11.200 ont été déclarés éligibles, a déclaré son directeur, M. Hamouche. Mais moins de la moitié des projets en question a été concrétisées. En effet, seulement 4.700 unités sont entrées en activité dans divers secteurs : du bâtiment à l'industrie en passant par l'artisanat, le transport, les services etc. Selon la même source, l'offre théorique d'emploi serait de près de 18.000 postes d'emploi directs, «si on considère qu'en moyenne chaque unité emploie quatre personnes». Sans compter, a-t-il poursuivi, que «ces activités génèrent aussi des emplois indirects.» Toutefois, ce que les statistiques de l'ANSEJ ne peuvent prendre en compte, c'est le nombre de jeunes promoteurs qui sont laissés sur le carreau car confrontés à des difficultés ou, plus sérieusement encore, sont contraints de mettre les clés sous le paillasson pour diverses raisons : leurs créneaux sont arrivés à saturation (c'est le cas des secteurs du bâtiment, du transport, des cybercafés etc). Et ce, bien que les dirigeants de l'ANSEJ n'omettent pas de conseiller systématiquement aux jeunes «investisseurs» d'adapter leur acte d'investissement à l'environnement sans cesse mutant, en intégrant la réalité du marché comme facteur déterminant de la réussite de tout projet. Les statistiques de l'ANSEJ de Béjaïa font état, en outre, de la place occupée par les femmes dans le dispositif. Ainsi, sur les 4.700 micro-entreprises mises en service depuis le début de la mécanique, 1.484 sont dirigées par des femmes. Et elles ont investi tous les secteurs d'activité y compris ceux sensés être l'apanage seul des hommes : l'agriculture, l'industrie, les services etc. Le dispositif ANSEJ est, donc, également un levier de revalorisation de la femme, d'amélioration directe de leur sort (et celui de leur famille) et comme un facteur d'évolution profonde des sociétés par le rééquilibrage qu'il induit entre les sexes. L'un des objectifs du directeur de l'antenne locale, avec l'installation des nouvelles assemblées locales, c'est spécifiquement son orientation vers le développement local. Le directeur de l'ANSEJ Béjaïa a indiqué qu'il allait initier des projets de coopération consistant à développer des actions d'internalisation des services publics en vue de créer des micro-entreprises qui seront chargées de la collecte des ordures ménagères, du nettoiement des cités et des marchés, de l'entretien, de l'éclairage public, de l'aménagement des espaces verts, de la réhabilitation du vieux bâti etc. Et avec les secteurs économiques, à l'instar des actions engagées en matière de sous-traitance, à l'exemple de la convention conclue avec Sonelgaz, ceux-là pourraient externaliser certaines de leurs activités qui grèvent considérablement leur budget. L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) de Béjaïa a réceptionné, au 31 décembre 2007, quelque 13.400 dossiers de demandes de création de micro-entreprises dont 11.200 ont été déclarés éligibles, a déclaré son directeur, M. Hamouche. Mais moins de la moitié des projets en question a été concrétisées. En effet, seulement 4.700 unités sont entrées en activité dans divers secteurs : du bâtiment à l'industrie en passant par l'artisanat, le transport, les services etc. Selon la même source, l'offre théorique d'emploi serait de près de 18.000 postes d'emploi directs, «si on considère qu'en moyenne chaque unité emploie quatre personnes». Sans compter, a-t-il poursuivi, que «ces activités génèrent aussi des emplois indirects.» Toutefois, ce que les statistiques de l'ANSEJ ne peuvent prendre en compte, c'est le nombre de jeunes promoteurs qui sont laissés sur le carreau car confrontés à des difficultés ou, plus sérieusement encore, sont contraints de mettre les clés sous le paillasson pour diverses raisons : leurs créneaux sont arrivés à saturation (c'est le cas des secteurs du bâtiment, du transport, des cybercafés etc). Et ce, bien que les dirigeants de l'ANSEJ n'omettent pas de conseiller systématiquement aux jeunes «investisseurs» d'adapter leur acte d'investissement à l'environnement sans cesse mutant, en intégrant la réalité du marché comme facteur déterminant de la réussite de tout projet. Les statistiques de l'ANSEJ de Béjaïa font état, en outre, de la place occupée par les femmes dans le dispositif. Ainsi, sur les 4.700 micro-entreprises mises en service depuis le début de la mécanique, 1.484 sont dirigées par des femmes. Et elles ont investi tous les secteurs d'activité y compris ceux sensés être l'apanage seul des hommes : l'agriculture, l'industrie, les services etc. Le dispositif ANSEJ est, donc, également un levier de revalorisation de la femme, d'amélioration directe de leur sort (et celui de leur famille) et comme un facteur d'évolution profonde des sociétés par le rééquilibrage qu'il induit entre les sexes. L'un des objectifs du directeur de l'antenne locale, avec l'installation des nouvelles assemblées locales, c'est spécifiquement son orientation vers le développement local. Le directeur de l'ANSEJ Béjaïa a indiqué qu'il allait initier des projets de coopération consistant à développer des actions d'internalisation des services publics en vue de créer des micro-entreprises qui seront chargées de la collecte des ordures ménagères, du nettoiement des cités et des marchés, de l'entretien, de l'éclairage public, de l'aménagement des espaces verts, de la réhabilitation du vieux bâti etc. Et avec les secteurs économiques, à l'instar des actions engagées en matière de sous-traitance, à l'exemple de la convention conclue avec Sonelgaz, ceux-là pourraient externaliser certaines de leurs activités qui grèvent considérablement leur budget.