Répondant aux accusations de Rabat qui estime que l'initiative du Polisario de construire des infrastructures dans la région de Tifariti «menace la stabilité de toute la région ainsi que le quatrième round des négociations», prévu le 16 mars prochain, Bachir Mustapha Sayed (frère du martyr El Ouali Sayed), membre du secrétariat national du Front Polisario, persiste et signe : « La région de Tifariti a été libérée par les combattants sahraouis au prix d'un énorme sacrifice. » Le plus charismatique des dirigeants du Polisario, connu dans les médias comme numéro deux du front, voit dans les récentes déclarations des officiels marocains, une autre « tentative pour saboter les prochains pourparlers afin de faire durer le statu quo ». Réaffirmant la disponibilité du Front Polisario «à répondre à toute initiative qui entre dans le cadre de l'ONU », et « l'objectif sahraoui d'indépendance nationale et d'un accord de bon voisinage avec le Maroc », le talentueux négociateur sahraoui avec le défunt roi Hassan II, prend à témoin l'instance onusienne et l'opinion internationale sur les conséquences qui peuvent en découler si « jamais les marocains auront l'idée de violer les accords de cessez-le feu, signés en 1991, à la demande de ces derniers», faisant sûrement allusion à la décision de certaines associations marocaines d'organiser une marche sur la région de Tifariti. Sur les prochaines négociations, Bachir Mustapha Sayed réitère la disponibilité du Front Polisario à négocier en vue de la tenue d'un référendum d'autodétermination et l'octroi de garanties post-référendaires au Maroc et aux résidents marocains au Sahara Occidental. Dans ce contexte, il a indiqué que «le Front Polisario a, depuis le cessez-le-feu, scrupuleusement respecté et appliqué de bonne foi le Plan de règlement par lequel a été décidé le déploiement de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO).» Il a tenu à rappeler que la Rasd a respecté les Accords de Houston et tous les engagements qu'il a contractés au prix de concessions souvent douloureuses en vue d'offrir au peuple sahraoui l'opportunité de décider librement de son destin. Le Front Polisario réitère solennellement son acceptation du Plan Baker et se déclare prêt à négocier avec le Royaume du Maroc, sous l'égide des Nations unies, les modalités de sa mise en œuvre ainsi que celles de la tenue d'un référendum d'autodétermination authentique au Sahara occidental. Cela dans le strict respect de l'esprit et la lettre de toutes les résolutions de l'Assemblée Générale des Nations unies et avec le schéma envisagé dans le cadre du Plan Baker. Lequel schéma «propose le choix entre l'indépendance, l'intégration au Royaume du Maroc et l'autonomie», rappelle Bachir Sayed. Et d'ajouter : « Le Front Polisario s'engage à accepter les résultats du référendum quels qu'ils soient et à négocier, d'ores et déjà, avec le Royaume du Maroc, sous l'égide des Nations unies les garanties qu'il est disposé à octroyer aux populations marocaines résidant au Sahara Occidental depuis 10 ans ainsi qu'au Royaume du Maroc dans les domaines politique, économique et sécuritaire, au cas où le référendum d'autodétermination déboucherait sur l'indépendance.» Répondant aux accusations de Rabat qui estime que l'initiative du Polisario de construire des infrastructures dans la région de Tifariti «menace la stabilité de toute la région ainsi que le quatrième round des négociations», prévu le 16 mars prochain, Bachir Mustapha Sayed (frère du martyr El Ouali Sayed), membre du secrétariat national du Front Polisario, persiste et signe : « La région de Tifariti a été libérée par les combattants sahraouis au prix d'un énorme sacrifice. » Le plus charismatique des dirigeants du Polisario, connu dans les médias comme numéro deux du front, voit dans les récentes déclarations des officiels marocains, une autre « tentative pour saboter les prochains pourparlers afin de faire durer le statu quo ». Réaffirmant la disponibilité du Front Polisario «à répondre à toute initiative qui entre dans le cadre de l'ONU », et « l'objectif sahraoui d'indépendance nationale et d'un accord de bon voisinage avec le Maroc », le talentueux négociateur sahraoui avec le défunt roi Hassan II, prend à témoin l'instance onusienne et l'opinion internationale sur les conséquences qui peuvent en découler si « jamais les marocains auront l'idée de violer les accords de cessez-le feu, signés en 1991, à la demande de ces derniers», faisant sûrement allusion à la décision de certaines associations marocaines d'organiser une marche sur la région de Tifariti. Sur les prochaines négociations, Bachir Mustapha Sayed réitère la disponibilité du Front Polisario à négocier en vue de la tenue d'un référendum d'autodétermination et l'octroi de garanties post-référendaires au Maroc et aux résidents marocains au Sahara Occidental. Dans ce contexte, il a indiqué que «le Front Polisario a, depuis le cessez-le-feu, scrupuleusement respecté et appliqué de bonne foi le Plan de règlement par lequel a été décidé le déploiement de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO).» Il a tenu à rappeler que la Rasd a respecté les Accords de Houston et tous les engagements qu'il a contractés au prix de concessions souvent douloureuses en vue d'offrir au peuple sahraoui l'opportunité de décider librement de son destin. Le Front Polisario réitère solennellement son acceptation du Plan Baker et se déclare prêt à négocier avec le Royaume du Maroc, sous l'égide des Nations unies, les modalités de sa mise en œuvre ainsi que celles de la tenue d'un référendum d'autodétermination authentique au Sahara occidental. Cela dans le strict respect de l'esprit et la lettre de toutes les résolutions de l'Assemblée Générale des Nations unies et avec le schéma envisagé dans le cadre du Plan Baker. Lequel schéma «propose le choix entre l'indépendance, l'intégration au Royaume du Maroc et l'autonomie», rappelle Bachir Sayed. Et d'ajouter : « Le Front Polisario s'engage à accepter les résultats du référendum quels qu'ils soient et à négocier, d'ores et déjà, avec le Royaume du Maroc, sous l'égide des Nations unies les garanties qu'il est disposé à octroyer aux populations marocaines résidant au Sahara Occidental depuis 10 ans ainsi qu'au Royaume du Maroc dans les domaines politique, économique et sécuritaire, au cas où le référendum d'autodétermination déboucherait sur l'indépendance.»