Les Sahraouis et les Marocains se retrouveront demain près de New York pour un nouveau round de négociations. A priori, et à la veille du face-à-face, les deux parties semblent, encore une fois, adopter des positions très éloignées. D'ailleurs, lors de sa tournée dans la région, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum, avait déclaré jeudi être insatisfait du déroulement des négociations entre le Maroc et le Front Polisario. Pis, il avait indiqué qu'il n'avait pas d'autre solution. De l'avis de plusieurs observateurs, les deux parties sont appelées à trouver un terrain d'entente durant ce round, car l'échec du processus de négociations pourrait avoir des conséquences négatives sur l'ensemble de la région avec la reprise des hostilités dans une zone géopolitique à gros enjeux. Forts du soutien de la communauté internationale et convaincus de leur droit, les Sahraouis appréhendent le 4ème round de négociations avec le même état d'esprit et la même détermination, qui les ont animés lors des précédents rounds, en espérant un engagement des Marocains pour des négociations sérieuses et substantielles. Face à cette bonne foi, Rabat qui ne dispose d'aucun argument, continue de camper sur ses positions : «Des thèses désuètes aussi inopérantes que stériles et de brandir la menace de reprendre la guerre, des menaces sérieuses si on se réfère au déploiement massif des troupes dans les territoires occupés», a déclaré récemment le président Mohamed Abdelaziz. Le Makhzen tient un double langage, car tout en se rendant à Manhasset, il multiplie les actes de provocation, en fortifiant ses positions dans la ligne qui sépare les deux protagonistes. Il récidive, quelques semaines plus tard, en annonçant son intention d'organiser une marche sur la région de Tifariti, après l'annonce faite par les Sahraouis sur leur intention de construire des infrastructures civiles et procéder au repeuplement de cette région «libérée par les armes» (dixit Béchir Mustapha Sayed). Toutes ces initiatives reçoivent naturellement la bénédiction de quelques pays européens, comme il ressort de leurs messages de soutien au plan d'autonomie marocain. A noter que le Front Polisario accuse ouvertement le Maroc de chercher à imposer sa proposition d'autonomie, lui imputant la responsabilité du blocage des négociations. Les trois précédents rounds, qui ont eu lieu en juin, août et janvier derniers, n'ont pas permis une avancée réelle dans la résolution de ce conflit qui remonte à 1975. Date du retrait espagnol du Sahara Occidental. Les Sahraouis et les Marocains se retrouveront demain près de New York pour un nouveau round de négociations. A priori, et à la veille du face-à-face, les deux parties semblent, encore une fois, adopter des positions très éloignées. D'ailleurs, lors de sa tournée dans la région, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum, avait déclaré jeudi être insatisfait du déroulement des négociations entre le Maroc et le Front Polisario. Pis, il avait indiqué qu'il n'avait pas d'autre solution. De l'avis de plusieurs observateurs, les deux parties sont appelées à trouver un terrain d'entente durant ce round, car l'échec du processus de négociations pourrait avoir des conséquences négatives sur l'ensemble de la région avec la reprise des hostilités dans une zone géopolitique à gros enjeux. Forts du soutien de la communauté internationale et convaincus de leur droit, les Sahraouis appréhendent le 4ème round de négociations avec le même état d'esprit et la même détermination, qui les ont animés lors des précédents rounds, en espérant un engagement des Marocains pour des négociations sérieuses et substantielles. Face à cette bonne foi, Rabat qui ne dispose d'aucun argument, continue de camper sur ses positions : «Des thèses désuètes aussi inopérantes que stériles et de brandir la menace de reprendre la guerre, des menaces sérieuses si on se réfère au déploiement massif des troupes dans les territoires occupés», a déclaré récemment le président Mohamed Abdelaziz. Le Makhzen tient un double langage, car tout en se rendant à Manhasset, il multiplie les actes de provocation, en fortifiant ses positions dans la ligne qui sépare les deux protagonistes. Il récidive, quelques semaines plus tard, en annonçant son intention d'organiser une marche sur la région de Tifariti, après l'annonce faite par les Sahraouis sur leur intention de construire des infrastructures civiles et procéder au repeuplement de cette région «libérée par les armes» (dixit Béchir Mustapha Sayed). Toutes ces initiatives reçoivent naturellement la bénédiction de quelques pays européens, comme il ressort de leurs messages de soutien au plan d'autonomie marocain. A noter que le Front Polisario accuse ouvertement le Maroc de chercher à imposer sa proposition d'autonomie, lui imputant la responsabilité du blocage des négociations. Les trois précédents rounds, qui ont eu lieu en juin, août et janvier derniers, n'ont pas permis une avancée réelle dans la résolution de ce conflit qui remonte à 1975. Date du retrait espagnol du Sahara Occidental.