Le président américain George W. Bush a indiqué hier, avoir opposé son veto à un texte qui interdirait de facto à la CIA de recourir à des méthodes d'interrogatoire dénoncées par leurs détracteurs comme de la torture, telle la simulation de noyade. Le Congrès, où les adversaires démocrates de M. Bush sont majoritaires, a définitivement adopté en février un texte de financement dont une disposition contraindrait les services de renseignement à se conformer au manuel des règles d'interrogatoire imposées aux militaires et proscrivant le recours à la force en interrogatoire. "Al-Qaïda reste déterminé à attaquer de nouveau l'Amérique. Parce que le danger persiste, nous devons veiller à ce que nos services de renseignement aient les outils nécessaires pour arrêter les terroristes", a-t-il ajouté. Une nouvelle fois, M. Bush ne dit pas quelles méthodes emploie la CIA. Le directeur de la Centrale du renseignement américain, Michael Hayden, a admis pour la première fois en février que la CIA avait eu recours à la simulation de noyade sur trois suspects, dont Khaled Cheikh Mohammed, cerveau présumé des attentats du 11-Septembre, mais qu'elle n'avait plus été utilisée depuis environ cinq ans. Les méthodes de lutte contre le terrorisme donnent lieu depuis des mois à un débat passionné aux Etats-Unis. Les candidats démocrates disent faire de la restauration des valeurs américaines et de l'image des Etats-Unis dans le monde un enjeu de la présidentielle de novembre. Le combat antiterroriste suscite un autre conflit entre M. Bush et le Congrès, sur la possibilité d'espionner, sans mandat spécifique d'un juge, les appels et les courriers électroniques entre les Etats-Unis et l'étranger si le soupçon terroriste existe. Le président américain George W. Bush a indiqué hier, avoir opposé son veto à un texte qui interdirait de facto à la CIA de recourir à des méthodes d'interrogatoire dénoncées par leurs détracteurs comme de la torture, telle la simulation de noyade. Le Congrès, où les adversaires démocrates de M. Bush sont majoritaires, a définitivement adopté en février un texte de financement dont une disposition contraindrait les services de renseignement à se conformer au manuel des règles d'interrogatoire imposées aux militaires et proscrivant le recours à la force en interrogatoire. "Al-Qaïda reste déterminé à attaquer de nouveau l'Amérique. Parce que le danger persiste, nous devons veiller à ce que nos services de renseignement aient les outils nécessaires pour arrêter les terroristes", a-t-il ajouté. Une nouvelle fois, M. Bush ne dit pas quelles méthodes emploie la CIA. Le directeur de la Centrale du renseignement américain, Michael Hayden, a admis pour la première fois en février que la CIA avait eu recours à la simulation de noyade sur trois suspects, dont Khaled Cheikh Mohammed, cerveau présumé des attentats du 11-Septembre, mais qu'elle n'avait plus été utilisée depuis environ cinq ans. Les méthodes de lutte contre le terrorisme donnent lieu depuis des mois à un débat passionné aux Etats-Unis. Les candidats démocrates disent faire de la restauration des valeurs américaines et de l'image des Etats-Unis dans le monde un enjeu de la présidentielle de novembre. Le combat antiterroriste suscite un autre conflit entre M. Bush et le Congrès, sur la possibilité d'espionner, sans mandat spécifique d'un juge, les appels et les courriers électroniques entre les Etats-Unis et l'étranger si le soupçon terroriste existe.