Cette décision a été prise avant hier à l'issue de la réunion de la coordination qui regroupe en son sein 12 syndicats de divers secteurs, à l'exemple de la santé, l'éducation, l'enseignement supérieur et l'administration publique. Cette décision a été prise avant hier à l'issue de la réunion de la coordination qui regroupe en son sein 12 syndicats de divers secteurs, à l'exemple de la santé, l'éducation, l'enseignement supérieur et l'administration publique. Malgré les menaces à peine voilées des pouvoirs publics, les fonctionnaires ne veulent apparemment pas baisser les bras. Plus que jamais déterminés à faire aboutir leurs revendications, ils viennent en effet, par le biais de la coordination nationale des syndicats autonomes de la fonction publique, de décider d'aller vers un autre mouvement de grève. Ce débrayage, dont la date sera fixée ultérieurement, aura lieu la deuxième semaine du mois d'avril, soit après le retour des vacances scolaires qui seront entamées le 13 mars. Cette décision a été prise avant hier à l'issue de la réunion de la coordination qui regroupe en son sein 12 syndicats de divers secteurs, à l'exemple de la santé, l'éducation, l'enseignement supérieur et l'administration publique. «Les syndicats ont adopté par consensus la nécessité de maintenir la protestation» nous a déclaré hier, le Dr Lyés Merabet, secrétaire général du Snpsp (syndicat national des praticiens de la santé publique), qui est aussi porte-parole de cette structure syndicale. Les syndicats membres de la coordination s'attelleront, d'ici là, à organiser des réunions de leurs états-majors respectifs en vue d'assurer la plus grande mobilisation possible pour la réussite du mot d'ordre de grève. Sur la durée de ce mouvement de protestation, Merabet a affirmé qu'il y'a plusieurs options en discussions, laissant clairement entendre que même le recours à une grève illimitée n'est pas exclu. Notre interlocuteur, joint hier, a fait montre de sa colère par rapport à l'attitude des pouvoirs publics qui font la sourde oreille en ignorant les doléances des syndicats. Il a ainsi indiqué que « la nouvelle grille des salaires va être appliquée sans que le gouvernement n'ait pris en compte nos revendications». Pour rappel, la nouvelle grille des salaires de la fonction publique, rejetée d'emblée par les syndicats qui estiment qu'elle est loin d'avoir répondu à leurs revendications salariales et dont l'entrée en vigueur devait intervenir après la finalisations des statuts particuliers, sera mise en application finalement avant cette échéance. Le gouvernement, sur instruction du président de la république, a décidé de sa mise en application et donc de la hausse des salaires qu'elle induit, dés le mois d'avril, et ce, dans l'espoir d'apaiser la tension grandissante qui secoue le front social depuis des mois . Le porte parole de la coordination ne comprends pas aussi pourquoi le gouvernement campe sur ses positions et refuse d'ouvrir le dialogue avec les vrais représentants des fonctionnaires qui ont, à maintes reprises , prouvés leur représentativité. Pour preuve la dernière grève organisée par la coordination des syndicats autonomes, les 24 ,25 et 26 février derniers, a été une réussite puisque elle a paralysée de nombreux secteurs de la fonction publique. La prochaine grève risque de mobiliser davantage de fonctionnaires, eu égard au souci manifeste de la coordination et de l'intersyndicale, une structure qui regroupe 7 syndicats autonomes de la fonction publique, d'enclencher une actionde protestation commune. «Il y'a des concertations entre les deux structures syndicales » a confirmé Lyés Merabet, qui a réitéré la disponibilité de la coordination à aller dans ce sens, un vœu également exprimé par l'intersyndicale dans son dernier communiqué. Malgré les menaces à peine voilées des pouvoirs publics, les fonctionnaires ne veulent apparemment pas baisser les bras. Plus que jamais déterminés à faire aboutir leurs revendications, ils viennent en effet, par le biais de la coordination nationale des syndicats autonomes de la fonction publique, de décider d'aller vers un autre mouvement de grève. Ce débrayage, dont la date sera fixée ultérieurement, aura lieu la deuxième semaine du mois d'avril, soit après le retour des vacances scolaires qui seront entamées le 13 mars. Cette décision a été prise avant hier à l'issue de la réunion de la coordination qui regroupe en son sein 12 syndicats de divers secteurs, à l'exemple de la santé, l'éducation, l'enseignement supérieur et l'administration publique. «Les syndicats ont adopté par consensus la nécessité de maintenir la protestation» nous a déclaré hier, le Dr Lyés Merabet, secrétaire général du Snpsp (syndicat national des praticiens de la santé publique), qui est aussi porte-parole de cette structure syndicale. Les syndicats membres de la coordination s'attelleront, d'ici là, à organiser des réunions de leurs états-majors respectifs en vue d'assurer la plus grande mobilisation possible pour la réussite du mot d'ordre de grève. Sur la durée de ce mouvement de protestation, Merabet a affirmé qu'il y'a plusieurs options en discussions, laissant clairement entendre que même le recours à une grève illimitée n'est pas exclu. Notre interlocuteur, joint hier, a fait montre de sa colère par rapport à l'attitude des pouvoirs publics qui font la sourde oreille en ignorant les doléances des syndicats. Il a ainsi indiqué que « la nouvelle grille des salaires va être appliquée sans que le gouvernement n'ait pris en compte nos revendications». Pour rappel, la nouvelle grille des salaires de la fonction publique, rejetée d'emblée par les syndicats qui estiment qu'elle est loin d'avoir répondu à leurs revendications salariales et dont l'entrée en vigueur devait intervenir après la finalisations des statuts particuliers, sera mise en application finalement avant cette échéance. Le gouvernement, sur instruction du président de la république, a décidé de sa mise en application et donc de la hausse des salaires qu'elle induit, dés le mois d'avril, et ce, dans l'espoir d'apaiser la tension grandissante qui secoue le front social depuis des mois . Le porte parole de la coordination ne comprends pas aussi pourquoi le gouvernement campe sur ses positions et refuse d'ouvrir le dialogue avec les vrais représentants des fonctionnaires qui ont, à maintes reprises , prouvés leur représentativité. Pour preuve la dernière grève organisée par la coordination des syndicats autonomes, les 24 ,25 et 26 février derniers, a été une réussite puisque elle a paralysée de nombreux secteurs de la fonction publique. La prochaine grève risque de mobiliser davantage de fonctionnaires, eu égard au souci manifeste de la coordination et de l'intersyndicale, une structure qui regroupe 7 syndicats autonomes de la fonction publique, d'enclencher une actionde protestation commune. «Il y'a des concertations entre les deux structures syndicales » a confirmé Lyés Merabet, qui a réitéré la disponibilité de la coordination à aller dans ce sens, un vœu également exprimé par l'intersyndicale dans son dernier communiqué.