Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a défendu hier, la récente autorisation, controversée en Turquie, de porter le voile à l'université, au nom de la «liberté d'expression» «L'usage du voile n'est pas une manière d'islamiser. La mesure concerne exclusivement la liberté d'expression», assure M. Erdogan, dont le parti AKP est issu de la mouvance islamiste mais se définit aujourd'hui comme «démocrate conservateur». Cette réforme, proposée par le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, a été adoptée à une écrasante majorité au parlement, en février. Le Premier ministre turc réaffirme parallèlement sa volonté d'avancer dans les négociations que la Turquie entre dans l'Union européenne, et il confirme son rejet de toute alternative à une intégration pleine et entière dans l'UE. «Nous ne voulons pas de traités différents, mais le traité européen», a déclaré M. Erdogan, précisant qu'il «espère que la Slovénie», qui assure pendant le premier semestre 2008 la présidence tournante de l'UE, «sera capable d'ouvrir trois ou quatre nouveaux chapitres» de négociations en plus des six déjà ouverts entre l'UE et la Turquie. M. Erdogan critique en outre le président français, opposé à l'adhésion de la Turquie à l'UE: «L'attitude de Nicolas Sarkozy a été très mauvaise ces dernier mois, nous avons des difficultés pour nous entendre.» Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a défendu hier, la récente autorisation, controversée en Turquie, de porter le voile à l'université, au nom de la «liberté d'expression» «L'usage du voile n'est pas une manière d'islamiser. La mesure concerne exclusivement la liberté d'expression», assure M. Erdogan, dont le parti AKP est issu de la mouvance islamiste mais se définit aujourd'hui comme «démocrate conservateur». Cette réforme, proposée par le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, a été adoptée à une écrasante majorité au parlement, en février. Le Premier ministre turc réaffirme parallèlement sa volonté d'avancer dans les négociations que la Turquie entre dans l'Union européenne, et il confirme son rejet de toute alternative à une intégration pleine et entière dans l'UE. «Nous ne voulons pas de traités différents, mais le traité européen», a déclaré M. Erdogan, précisant qu'il «espère que la Slovénie», qui assure pendant le premier semestre 2008 la présidence tournante de l'UE, «sera capable d'ouvrir trois ou quatre nouveaux chapitres» de négociations en plus des six déjà ouverts entre l'UE et la Turquie. M. Erdogan critique en outre le président français, opposé à l'adhésion de la Turquie à l'UE: «L'attitude de Nicolas Sarkozy a été très mauvaise ces dernier mois, nous avons des difficultés pour nous entendre.»