Donner des suppléments de vitamine D aux nourrissons pour prévenir le rachitisme limiterait aussi le risque de survenue, quelques années plus tard, du diabète de type 1, la forme la moins fréquente de la maladie, selon des pédiatres britanniques. C'est ce que suggèrent les docteurs Christos Zipitis et Anthony Akobeng de Manchester (Royaume-Uni) à l'issue de l'analyse de cinq études dans la revue médicale britannique spécialisée Archives of Disease in Childhood. Le risque de développer un diabète de type 1 est réduit de 29% chez les enfants prenant de la vitamine D comparés à ceux qui n'en prennent pas, selon quatre études sur des enfants européens. La cinquième étude arrive à des conclusions similaires mais en relevant un effet-dose : les enfants présentant un rachitisme par carence en vitamine D ont un risque majoré de faire un diabète tandis que les bébés ayant reçu les doses les plus élevées ou les plus régulièrement prises ont un risque minoré. Toutefois, les auteurs admettent quelques limites à cette conclusion notamment en raison de certaines imprécisions provenant des déclarations des participants à quatre des cinq études (sur la nature des suppléments : huile de foie de morue ou autre forme de vitamine en gouttes, la quantité totale administrée...). Ils concluent en tout cas à la nécessité de faire des essais rigoureux afin d'établir les doses, les durées et les meilleures périodes de d'administration de ces suppléments permettant d'avoir un effet préventif de cette forme de diabète. Le diabète de type 1, autrefois appelé diabète maigre ou diabète insulinodépendant (DID), est dû à une destruction des îlots de Langerhans du pancréas qui fabriquent l'insuline. Cette destruction est dite "auto-immune" car elle provient du système de défense immunitaire de l'organisme. La maladie est plus répandue parmi les personnes d'origine européenne et touche environ 2 millions d'Européens et d'Américains. La fréquence du diabète de type 1 progresse d'environ 3% par an. Le diabète de type 2, surnommé diabète gras ou de la maturité, est de loin le plus répandu dans le monde et est favorisé par une alimentation déséquilibrée et trop riche, le surpoids et le manque d'exercice. Donner des suppléments de vitamine D aux nourrissons pour prévenir le rachitisme limiterait aussi le risque de survenue, quelques années plus tard, du diabète de type 1, la forme la moins fréquente de la maladie, selon des pédiatres britanniques. C'est ce que suggèrent les docteurs Christos Zipitis et Anthony Akobeng de Manchester (Royaume-Uni) à l'issue de l'analyse de cinq études dans la revue médicale britannique spécialisée Archives of Disease in Childhood. Le risque de développer un diabète de type 1 est réduit de 29% chez les enfants prenant de la vitamine D comparés à ceux qui n'en prennent pas, selon quatre études sur des enfants européens. La cinquième étude arrive à des conclusions similaires mais en relevant un effet-dose : les enfants présentant un rachitisme par carence en vitamine D ont un risque majoré de faire un diabète tandis que les bébés ayant reçu les doses les plus élevées ou les plus régulièrement prises ont un risque minoré. Toutefois, les auteurs admettent quelques limites à cette conclusion notamment en raison de certaines imprécisions provenant des déclarations des participants à quatre des cinq études (sur la nature des suppléments : huile de foie de morue ou autre forme de vitamine en gouttes, la quantité totale administrée...). Ils concluent en tout cas à la nécessité de faire des essais rigoureux afin d'établir les doses, les durées et les meilleures périodes de d'administration de ces suppléments permettant d'avoir un effet préventif de cette forme de diabète. Le diabète de type 1, autrefois appelé diabète maigre ou diabète insulinodépendant (DID), est dû à une destruction des îlots de Langerhans du pancréas qui fabriquent l'insuline. Cette destruction est dite "auto-immune" car elle provient du système de défense immunitaire de l'organisme. La maladie est plus répandue parmi les personnes d'origine européenne et touche environ 2 millions d'Européens et d'Américains. La fréquence du diabète de type 1 progresse d'environ 3% par an. Le diabète de type 2, surnommé diabète gras ou de la maturité, est de loin le plus répandu dans le monde et est favorisé par une alimentation déséquilibrée et trop riche, le surpoids et le manque d'exercice.