L'Algérie importe actuellement l'équivalent de un milliard de dollars (USD) de lait en poudre par an L'Algérie importe actuellement l'équivalent de un milliard de dollars (USD) de lait en poudre par an L'Union nationale des paysans algériens (UNPA) a appelé à un groupement entre tous les opérateurs nationaux de la filière lait. Il y a lieu de signaler à ce propos que lors de son intervention à l'occasion de la journée nationale du lait, le secrétaire général de l'UNPA, M. Alioui, a précisé que le partenariat entre les éleveurs, les producteurs et les collecteurs de lait permettra l'essor et le développement de cette filière. "Nous aspirons à faire du marché algérien un espace productif et non exclusivement de consommation", a-t-il soutenu, ajoutant par la même, que cela nécessite une "coopération" entre les industriels et les éleveurs pour augmenter la production de lait. Par ailleurs, il est à noter que l'Algérie importe actuellement l'équivalent de un milliard de dollars (USD) de lait en poudre par an et produit près de 2 milliards de litres, alors que «le seuil pour l'autosuffisance est estimé à 3,2 milliards de litres par an", a-t-il précisé. Sur le registre des perspectives, M. Alioui a déclaré que le dossier d'importation, dans un horizon de trois années, de 150.000 génisses est actuellement à l'étude au niveau du Gouvernement. A ce propos, le secrétaire général de l'UNPA dira que l'importation de vaches laitières nécessite, toutefois, "la création de conditions appropriées" dont la mobilisation de quantités suffisantes d'aliment de bétail, a-t-il précisé. Abordant la relance du secteur de l'agriculture, il a fait savoir que l'UNPA souhaite un soutien au secteur évalué entre 4,5 à 10,50%, "comme le fixent l'organisation mondiale du commerce et les autres organismes internationaux", a-t-il noté. Dans ce sens, M.Alioui n'a pas manqué d'appeler, à l'occasion, à une transparence dans l'octroi de ce soutien, pour "le mobiliser en faveur de la production et préserver les fonds publics", soutient-il encore. D'autre part, le secrétaire général de l'UNPA a, par ailleurs, abordé les mesures attractives prises par l'Etat en faveur de la céréaliculture, déclarant à cet effet qu'«à l'heure actuelle, le prix d'achat du quintal de céréales, auprès des producteurs, est fixé à 4.000 DA le quintal alors qu'il était auparavant de 1.800 DA le quintal", avant de noter que les mesures d'effacement des dettes des agriculteurs ont touché, en 2000, prés de 280.000 opérateurs du secteur. En outre, il est à souligner que lors de l'intervention d'un membre de l'Association nationale des éleveurs et des producteurs de lait, ce dernier a proposé de considérer les éleveurs comme des "opérateurs économiques à part entière". Une intervention qui a permis, également, aux opérateurs de la filière d'exposer leurs préoccupations et les problèmes auxquels font face quotidiennement. Sur un autre volet, M. Alioui a précisé, au cours d'un point de presse, que "prés de 130.000 hectares de terres agricoles ont fait, depuis 1965, l'objet de cession pour des projets d'intérêt général, alors qu'actuellement, soutient-il, toutes les terres agricoles sont protégées». L'Union nationale des paysans algériens (UNPA) a appelé à un groupement entre tous les opérateurs nationaux de la filière lait. Il y a lieu de signaler à ce propos que lors de son intervention à l'occasion de la journée nationale du lait, le secrétaire général de l'UNPA, M. Alioui, a précisé que le partenariat entre les éleveurs, les producteurs et les collecteurs de lait permettra l'essor et le développement de cette filière. "Nous aspirons à faire du marché algérien un espace productif et non exclusivement de consommation", a-t-il soutenu, ajoutant par la même, que cela nécessite une "coopération" entre les industriels et les éleveurs pour augmenter la production de lait. Par ailleurs, il est à noter que l'Algérie importe actuellement l'équivalent de un milliard de dollars (USD) de lait en poudre par an et produit près de 2 milliards de litres, alors que «le seuil pour l'autosuffisance est estimé à 3,2 milliards de litres par an", a-t-il précisé. Sur le registre des perspectives, M. Alioui a déclaré que le dossier d'importation, dans un horizon de trois années, de 150.000 génisses est actuellement à l'étude au niveau du Gouvernement. A ce propos, le secrétaire général de l'UNPA dira que l'importation de vaches laitières nécessite, toutefois, "la création de conditions appropriées" dont la mobilisation de quantités suffisantes d'aliment de bétail, a-t-il précisé. Abordant la relance du secteur de l'agriculture, il a fait savoir que l'UNPA souhaite un soutien au secteur évalué entre 4,5 à 10,50%, "comme le fixent l'organisation mondiale du commerce et les autres organismes internationaux", a-t-il noté. Dans ce sens, M.Alioui n'a pas manqué d'appeler, à l'occasion, à une transparence dans l'octroi de ce soutien, pour "le mobiliser en faveur de la production et préserver les fonds publics", soutient-il encore. D'autre part, le secrétaire général de l'UNPA a, par ailleurs, abordé les mesures attractives prises par l'Etat en faveur de la céréaliculture, déclarant à cet effet qu'«à l'heure actuelle, le prix d'achat du quintal de céréales, auprès des producteurs, est fixé à 4.000 DA le quintal alors qu'il était auparavant de 1.800 DA le quintal", avant de noter que les mesures d'effacement des dettes des agriculteurs ont touché, en 2000, prés de 280.000 opérateurs du secteur. En outre, il est à souligner que lors de l'intervention d'un membre de l'Association nationale des éleveurs et des producteurs de lait, ce dernier a proposé de considérer les éleveurs comme des "opérateurs économiques à part entière". Une intervention qui a permis, également, aux opérateurs de la filière d'exposer leurs préoccupations et les problèmes auxquels font face quotidiennement. Sur un autre volet, M. Alioui a précisé, au cours d'un point de presse, que "prés de 130.000 hectares de terres agricoles ont fait, depuis 1965, l'objet de cession pour des projets d'intérêt général, alors qu'actuellement, soutient-il, toutes les terres agricoles sont protégées».