«La production nationale demeure réduite et ne répond nullement aux normes requises ». Ce ne sont pas les propos d'un citoyen aigri ou d'un commerçant mécontent, mais ceux du ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, qui a effectué, jeudi dernier, une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Constantine. Catégorique, il déplore que « nous n'avons pas de produits qui méritent d'être exportés ». Même le marché de la datte, ajoute le ministre, ne vaut pas grand-chose. Il s'agit, poursuit le ministre du Commerce, pourtant d'un produit typiquement arabe et qui ne pourra pas être commercialisé à grande échelle. D'ailleurs, précise M.Djaâboub, « le marché des dattes n'est pas vierge, il est déjà occupé par d'autres opérateurs arabes qui en détiennent le monopole ». Ainsi, et en dépit de la production conséquente des dattes en Algérie, ce produit ne représente qu'un taux inférieur à 5% de la moyenne des exportations algériennes vers l'étranger. Quant aux autres produits : « néant », annonce M.Djaâboub. C'est un manque à gagner pour le pays. Abordant la question sensible de la pénurie du ciment et la flambée des prix des matériaux de construction, M.Djaâboub a indiqué que l'Etat ne fermera pas l'œil sur les spéculateurs sans foi ni loi qui ne ratent aucune occasion pour faire rentrer de l'argent, « la lutte contre ces spéculateurs est un quotidien que nos services mènent sans répit », a-t-il dit. Ces derniers temps, et après l'arrêt technique, pour maintenance, de quatre cimenteries, les entreprises algériennes ont été asphyxiées par un phénomène spéculatif sans précédent dû, essentiellement, à l'offre qui est inférieure à la demande sur le marché. A ce propos, le ministre rassure que « les cimenteries en question ont repris leurs activités ». La demande nationale en ciment est estimée, selon le ministre, à 18 millions de tonnes par an, alors que la production n'a pas dépassé, l'année dernière, le seuil de 12 millions de tonnes ! Cet état de fait incite à réagir, avoue le ministre. Concernant la marge bénéficiaire qui devient de plus en plus une brèche incontournable pour certains commerçants de gros et de détail indélicats, le ministre a déclaré sur un ton ferme que « cette option va être définitivement régularisée ». Le ministre a, par ailleurs, affirmé que le gouvernement est préoccupé actuellement par les prix des légumes secs qui connaissent des hausses vertigineuses. « La flambée des prix de ces produits inquiète sérieusement le gouvernement. Ce dernier est en train de chercher un mécanisme pour rendre abordables les prix de légumes secs », a-t-il déclaré. M.Djaâboub n'a pas écarté l'éventualité de subventionner ces produits largement consommés en Algérie. En cas de subvention, précise t-il « l'Etat sera tenu de dépenser encore pas moins de 22 milliards de DA ». Revenant sur la question de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, le ministre du Commerce avait affirmé qu' « aucun îEtat ne s'oppose à l'adhésion de l'Algérie dans cette organisation mondiale ». Il a défendu le choix de l'Algérie et a affirmé que « l'affiliation de l'Algérie dans le marché international est une option souveraine et irréversible ». Lors de sa tournée dans la ville des Ponts, M.Djaâboub a inauguré les 3ès journées de l'investissement et des investisseurs organisées par la Chambre de commerce et de l'industrie Rhummel. Environ 70 firmes nationales privées eît publique ont pris part à cette manifestation. «La production nationale demeure réduite et ne répond nullement aux normes requises ». Ce ne sont pas les propos d'un citoyen aigri ou d'un commerçant mécontent, mais ceux du ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, qui a effectué, jeudi dernier, une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Constantine. Catégorique, il déplore que « nous n'avons pas de produits qui méritent d'être exportés ». Même le marché de la datte, ajoute le ministre, ne vaut pas grand-chose. Il s'agit, poursuit le ministre du Commerce, pourtant d'un produit typiquement arabe et qui ne pourra pas être commercialisé à grande échelle. D'ailleurs, précise M.Djaâboub, « le marché des dattes n'est pas vierge, il est déjà occupé par d'autres opérateurs arabes qui en détiennent le monopole ». Ainsi, et en dépit de la production conséquente des dattes en Algérie, ce produit ne représente qu'un taux inférieur à 5% de la moyenne des exportations algériennes vers l'étranger. Quant aux autres produits : « néant », annonce M.Djaâboub. C'est un manque à gagner pour le pays. Abordant la question sensible de la pénurie du ciment et la flambée des prix des matériaux de construction, M.Djaâboub a indiqué que l'Etat ne fermera pas l'œil sur les spéculateurs sans foi ni loi qui ne ratent aucune occasion pour faire rentrer de l'argent, « la lutte contre ces spéculateurs est un quotidien que nos services mènent sans répit », a-t-il dit. Ces derniers temps, et après l'arrêt technique, pour maintenance, de quatre cimenteries, les entreprises algériennes ont été asphyxiées par un phénomène spéculatif sans précédent dû, essentiellement, à l'offre qui est inférieure à la demande sur le marché. A ce propos, le ministre rassure que « les cimenteries en question ont repris leurs activités ». La demande nationale en ciment est estimée, selon le ministre, à 18 millions de tonnes par an, alors que la production n'a pas dépassé, l'année dernière, le seuil de 12 millions de tonnes ! Cet état de fait incite à réagir, avoue le ministre. Concernant la marge bénéficiaire qui devient de plus en plus une brèche incontournable pour certains commerçants de gros et de détail indélicats, le ministre a déclaré sur un ton ferme que « cette option va être définitivement régularisée ». Le ministre a, par ailleurs, affirmé que le gouvernement est préoccupé actuellement par les prix des légumes secs qui connaissent des hausses vertigineuses. « La flambée des prix de ces produits inquiète sérieusement le gouvernement. Ce dernier est en train de chercher un mécanisme pour rendre abordables les prix de légumes secs », a-t-il déclaré. M.Djaâboub n'a pas écarté l'éventualité de subventionner ces produits largement consommés en Algérie. En cas de subvention, précise t-il « l'Etat sera tenu de dépenser encore pas moins de 22 milliards de DA ». Revenant sur la question de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, le ministre du Commerce avait affirmé qu' « aucun îEtat ne s'oppose à l'adhésion de l'Algérie dans cette organisation mondiale ». Il a défendu le choix de l'Algérie et a affirmé que « l'affiliation de l'Algérie dans le marché international est une option souveraine et irréversible ». Lors de sa tournée dans la ville des Ponts, M.Djaâboub a inauguré les 3ès journées de l'investissement et des investisseurs organisées par la Chambre de commerce et de l'industrie Rhummel. Environ 70 firmes nationales privées eît publique ont pris part à cette manifestation.