Le moudjahid Mohamed Merzougui, membre du "Groupe des 22", est décédé hier à Alger à l'âge de 80 ans suite à une longue maladie. Né le 4 novembre 1927 à Ksar El Boukhari (W. Médéa), le défunt rallia Alger dès son jeune âge pour poursuivre ses études primaires. Il a pu par la suite accéder sur concours au lycée technique de Ruisseau (El-Annasser), avant d'interrompre ses études pour un emploi dans les postes et télécommunications. En 1944, le défunt rejoindra le Parti du peuple algérien (PPA) à Belcourt (Mohamed-Belouizdad, actuellement) et devint chef du groupe, côtoyant à cette période des militants de la cause nationale comme Ahmed Bouda, Lakhdar Rebbah et Ahmed Bougara. A la création de l'Organisation spéciale (OS), il fut choisi pour faire partie de cette organisation au sein de laquelle il recevra un entraînement militaire, en particulier dans l'usage des armes et des explosifs. Quand l'OS fut découverte en mars 1950, le responsable chargé de l'organique, à l'époque Mohamed Toumi, pris contact avec Merzougui et l'informa de la situation. D'autres militants furent rapidement mis au courant, ce qui leur a permis de détruire ou de cacher les documents compromettants et de prendre d'autres précautions. Cette réaction rapide a permis d'éviter des arrestations à Alger. En 1951, le défunt rencontra Didouche Mourad et Zoubir Bouadjadj qui le convainquirent de la nécessité de poursuivre son travail politique. Il fut chargé de la section des jeunes à Belcourt. Deux mois après le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, un grand nombre de moudjahidine fut arrêté, parmi eux Mohamed Merzougui qui subit les pires atrocités lors de son interrogatoire. Il fut libéré au cessez-le-feu en mars 1962. Le regretté devint membre du comité central du FLN en avril 1964, puis délégué de la Fédération d'Alger et ensuite député en septembre 1964. Le moudjahid Mohamed Merzougui, membre du "Groupe des 22", est décédé hier à Alger à l'âge de 80 ans suite à une longue maladie. Né le 4 novembre 1927 à Ksar El Boukhari (W. Médéa), le défunt rallia Alger dès son jeune âge pour poursuivre ses études primaires. Il a pu par la suite accéder sur concours au lycée technique de Ruisseau (El-Annasser), avant d'interrompre ses études pour un emploi dans les postes et télécommunications. En 1944, le défunt rejoindra le Parti du peuple algérien (PPA) à Belcourt (Mohamed-Belouizdad, actuellement) et devint chef du groupe, côtoyant à cette période des militants de la cause nationale comme Ahmed Bouda, Lakhdar Rebbah et Ahmed Bougara. A la création de l'Organisation spéciale (OS), il fut choisi pour faire partie de cette organisation au sein de laquelle il recevra un entraînement militaire, en particulier dans l'usage des armes et des explosifs. Quand l'OS fut découverte en mars 1950, le responsable chargé de l'organique, à l'époque Mohamed Toumi, pris contact avec Merzougui et l'informa de la situation. D'autres militants furent rapidement mis au courant, ce qui leur a permis de détruire ou de cacher les documents compromettants et de prendre d'autres précautions. Cette réaction rapide a permis d'éviter des arrestations à Alger. En 1951, le défunt rencontra Didouche Mourad et Zoubir Bouadjadj qui le convainquirent de la nécessité de poursuivre son travail politique. Il fut chargé de la section des jeunes à Belcourt. Deux mois après le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, un grand nombre de moudjahidine fut arrêté, parmi eux Mohamed Merzougui qui subit les pires atrocités lors de son interrogatoire. Il fut libéré au cessez-le-feu en mars 1962. Le regretté devint membre du comité central du FLN en avril 1964, puis délégué de la Fédération d'Alger et ensuite député en septembre 1964.