Les hommes qui deviennent diabétiques à l'âge mûr paraissent avoir un risque nettement plus élevé de développer ultérieurement la maladie d'Alzheimer, selon des travaux publiés mercredi dans la version en ligne de la revue américaine Neurology. L'étude a porté sur 2.269 hommes en Suède ayant été testés pour mesurer leur niveau de glucose sanguin à l'âge de 50 ans afin de déterminer s'ils étaient diabétiques. Durant une période de suivi de 32 ans, 102 des participants étaient atteints de la maladie d'Alzheimer, 57 de démence vasculaire et 235 d'autres formes de démence et de problèmes de concentration. Les auteurs de cette étude ont conclu que les hommes atteignant 50 ans et secrétant de bas niveaux d'insuline, une indication de diabète, avaient une fois et demie plus de risques de développer la maladie d'Alzheimer que ceux sans problème d'insuline. Ce risque est resté aussi élevé quelle que soit la tension artérielle, le taux de cholestérol ou l'indice de masse corporelle des participants, soulignent ces chercheurs. "Ces résultats laissent penser qu'il existe une relation entre un niveau insuffisant d'insuline et les origines d'Alzheimer", écrit Elina Rönnemaa, de l'Université Uppsala en Suède et principal auteur de cette recherche. Selon elle, "il est possible qu'un niveau insuffisant d'insuline endommage les vaisseaux sanguins dans le cerveau ce qui entraîne des pertes de mémoire puis le développement de la maladie d'Alzheimer mais davantage de recherches sont nécessaires pour identifier précisément ces mécanismes". Cette étude montre aussi que le risque pour les diabétiques de développer la maladie d'Alzheimer est plus élevé pour les sujets non porteurs du gène APOE4, connu pour accroître le risque d'Alzheimer. Ce qui montre bien l'importance de la carence d'insuline, souligne Mme Rönnemaa. Les hommes qui deviennent diabétiques à l'âge mûr paraissent avoir un risque nettement plus élevé de développer ultérieurement la maladie d'Alzheimer, selon des travaux publiés mercredi dans la version en ligne de la revue américaine Neurology. L'étude a porté sur 2.269 hommes en Suède ayant été testés pour mesurer leur niveau de glucose sanguin à l'âge de 50 ans afin de déterminer s'ils étaient diabétiques. Durant une période de suivi de 32 ans, 102 des participants étaient atteints de la maladie d'Alzheimer, 57 de démence vasculaire et 235 d'autres formes de démence et de problèmes de concentration. Les auteurs de cette étude ont conclu que les hommes atteignant 50 ans et secrétant de bas niveaux d'insuline, une indication de diabète, avaient une fois et demie plus de risques de développer la maladie d'Alzheimer que ceux sans problème d'insuline. Ce risque est resté aussi élevé quelle que soit la tension artérielle, le taux de cholestérol ou l'indice de masse corporelle des participants, soulignent ces chercheurs. "Ces résultats laissent penser qu'il existe une relation entre un niveau insuffisant d'insuline et les origines d'Alzheimer", écrit Elina Rönnemaa, de l'Université Uppsala en Suède et principal auteur de cette recherche. Selon elle, "il est possible qu'un niveau insuffisant d'insuline endommage les vaisseaux sanguins dans le cerveau ce qui entraîne des pertes de mémoire puis le développement de la maladie d'Alzheimer mais davantage de recherches sont nécessaires pour identifier précisément ces mécanismes". Cette étude montre aussi que le risque pour les diabétiques de développer la maladie d'Alzheimer est plus élevé pour les sujets non porteurs du gène APOE4, connu pour accroître le risque d'Alzheimer. Ce qui montre bien l'importance de la carence d'insuline, souligne Mme Rönnemaa.