Les valves ressemblent à de petites portes qui permettent au sang de passer d'une cavité cardiaque à une autre cavité cardiaque. Leur rôle, après le passage sanguin, est d'empêcher le reflux. Pour cela, elles se ferment à la manière de petites portes. Les valves ressemblent à de petites portes qui permettent au sang de passer d'une cavité cardiaque à une autre cavité cardiaque. Leur rôle, après le passage sanguin, est d'empêcher le reflux. Pour cela, elles se ferment à la manière de petites portes. Il existe une maladie : la maladie de la valve mitrale (valve située entre l'oreillette et le ventricule gauches), résultat de l'usure de cette petite porte qui se met à fuir en laissant refouler trop de sang (par défaut d'étanchéité). Une nouvelle technique chirurgicale a été conçue pour remplacer l'opération classique, lourde, qui nécessitait une circulation extracorporelle (circulation sanguine mise en place à l'extérieur du corps pour remplacer la circulation normale). D'autre part, il fallait provoquer un arrêt du cœur avec une machine (cœur poumon artificiel) durant trois heures. Ensuite, le chirurgien procédait à une ouverture du thorax (face antérieure : en avant) en effectuant une incision de 30 cm environ, allant du cou jusqu'à la partie haute de l'abdomen. Il était nécessaire de scier le sternum (sternotomie), d'écarter les côtes de façon à pouvoir atteindre les valves cardiaques. La réparation se faisait en remettant en contact les deux feuillets qui constituent les valves au moyen d'un anneau. Après l'intervention, les patients devaient rester environ 48 heures en réanimation sous perfusion de morphine pour diminuer les douleurs. Non seulement le retentissement psychologique était très important (arrêt de l'activité pendant deux mois) mais, en plus, les patients étaient parfois soumis à des récidives. La nouvelle technique consiste à effectuer de petites incisions sous les seins, d'y introduire de petits trocards (sorte de minuscules tuyaux) et de pénétrer ainsi dans la cage thoracique, l'ensemble étant visualisé par une caméra permettant au chirurgien de voir ses manœuvres. Cette technique est, bien entendu, beaucoup mieux supportée que l'ancienne. Même si l'opération est aussi longue, le patient ne nécessite pas un séjour en réanimation de 48 heures comme auparavant, mais, seulement, de 24 heures. D'autre part, le traumatisme est beaucoup moins important, les souffrances également. Enfin, cette intervention ne nécessite qu'une courte hospitalisation (généralement quatre à cinq jours) et le patient peut reprendre ses activités normales après un mois au lieu de deux Il existe une maladie : la maladie de la valve mitrale (valve située entre l'oreillette et le ventricule gauches), résultat de l'usure de cette petite porte qui se met à fuir en laissant refouler trop de sang (par défaut d'étanchéité). Une nouvelle technique chirurgicale a été conçue pour remplacer l'opération classique, lourde, qui nécessitait une circulation extracorporelle (circulation sanguine mise en place à l'extérieur du corps pour remplacer la circulation normale). D'autre part, il fallait provoquer un arrêt du cœur avec une machine (cœur poumon artificiel) durant trois heures. Ensuite, le chirurgien procédait à une ouverture du thorax (face antérieure : en avant) en effectuant une incision de 30 cm environ, allant du cou jusqu'à la partie haute de l'abdomen. Il était nécessaire de scier le sternum (sternotomie), d'écarter les côtes de façon à pouvoir atteindre les valves cardiaques. La réparation se faisait en remettant en contact les deux feuillets qui constituent les valves au moyen d'un anneau. Après l'intervention, les patients devaient rester environ 48 heures en réanimation sous perfusion de morphine pour diminuer les douleurs. Non seulement le retentissement psychologique était très important (arrêt de l'activité pendant deux mois) mais, en plus, les patients étaient parfois soumis à des récidives. La nouvelle technique consiste à effectuer de petites incisions sous les seins, d'y introduire de petits trocards (sorte de minuscules tuyaux) et de pénétrer ainsi dans la cage thoracique, l'ensemble étant visualisé par une caméra permettant au chirurgien de voir ses manœuvres. Cette technique est, bien entendu, beaucoup mieux supportée que l'ancienne. Même si l'opération est aussi longue, le patient ne nécessite pas un séjour en réanimation de 48 heures comme auparavant, mais, seulement, de 24 heures. D'autre part, le traumatisme est beaucoup moins important, les souffrances également. Enfin, cette intervention ne nécessite qu'une courte hospitalisation (généralement quatre à cinq jours) et le patient peut reprendre ses activités normales après un mois au lieu de deux