A l'auscultation cardiaque normale, on entend globalement 2 bruits qui correspondent à la fermeture des valves : le premier bruit (B1) correspond à la fermeture des valves auriculo-ventriculaires, le deuxième bruit (B2), lui, correspond à la fermeture des valves aortiques et pulmonaires. Donc entre B1 et B2 c'est la phase systolique et entre B2 et B1 c'est la phase diastolique. A l'auscultation cardiaque normale, on entend globalement 2 bruits qui correspondent à la fermeture des valves : le premier bruit (B1) correspond à la fermeture des valves auriculo-ventriculaires, le deuxième bruit (B2), lui, correspond à la fermeture des valves aortiques et pulmonaires. Donc entre B1 et B2 c'est la phase systolique et entre B2 et B1 c'est la phase diastolique. Il arrive que les valves aient une fermeture insuffisante, elles ne sont pas totalement hermétiques alors le sang fuit dans le sens contraire. Quand elles sont ouvertes, l'orifice peut être rétréci et le sang a du mal à sortir. Il apparaît alors un souffle cardiaque il est entendu à l'auscultation, c'est un bruit pathologique surajouté aux bruits du cœur normaux. Toutes sortes de souffles La plupart du temps une auscultation attentive suffit à reconnaître l'origine du souffle. Très schématiquement, il y a deux sortes de souffles : les souffles systoliques et les souffles diastoliques, les souffles d'insuffisance et les souffles de rétrécissement. Un souffle systolique entendu entre B1 et B2 est soit un rétrécissement des valves aortiques ou pulmonaires soit une insuffisance de fermeture des valves mitrales ou tricuspides. Un souffle diastolique entendu entre B2 et B1 est soit un rétrécissement mitral ou tricuspidien soit une insuffisance valvulaire aortique ou pulmonaire. Les souffles peuvent être multiples, plusieurs valvules peuvent être touchées. Il peut aussi exister des communications entre le cœur gauche et le cœur droit: au niveau des oreillettes ou au niveau des ventricules. Il est important de noter leur intensité (notée de 1 à 6), leur localisation, leur irradiation, leur caractère intermittent, … Les complications des pathologies valvulaires Les pathologies valvulaires ont des conséquences variables : si la lésion est modérée, il n'y a pas de retentissement sur la circulation sanguine ni sur la fonction cardiaque. Si la lésion est importante, la fonction cardiaque sera mauvaise, elle risque d'entraîner une hypotension artérielle avec la menace d'ischémie des organes et en particulier du cerveau qui y est très sensible. S'il existe une communication entre le cœur gauche et le cœur droit, les deux sangs (sang oxygéné, sang riche en gaz carbonique) se mélangent, les organes sont mal alimentés en oxygène, le cœur se fatigue beaucoup, l'évolution vers l'insuffisance cardiaque est logique. Certaines maladies valvulaires nécessitent une intervention chirurgicale : c'est souvent le cas des malformations néonatales, des rétrécissements valvulaires. Il arrive que les valves aient une fermeture insuffisante, elles ne sont pas totalement hermétiques alors le sang fuit dans le sens contraire. Quand elles sont ouvertes, l'orifice peut être rétréci et le sang a du mal à sortir. Il apparaît alors un souffle cardiaque il est entendu à l'auscultation, c'est un bruit pathologique surajouté aux bruits du cœur normaux. Toutes sortes de souffles La plupart du temps une auscultation attentive suffit à reconnaître l'origine du souffle. Très schématiquement, il y a deux sortes de souffles : les souffles systoliques et les souffles diastoliques, les souffles d'insuffisance et les souffles de rétrécissement. Un souffle systolique entendu entre B1 et B2 est soit un rétrécissement des valves aortiques ou pulmonaires soit une insuffisance de fermeture des valves mitrales ou tricuspides. Un souffle diastolique entendu entre B2 et B1 est soit un rétrécissement mitral ou tricuspidien soit une insuffisance valvulaire aortique ou pulmonaire. Les souffles peuvent être multiples, plusieurs valvules peuvent être touchées. Il peut aussi exister des communications entre le cœur gauche et le cœur droit: au niveau des oreillettes ou au niveau des ventricules. Il est important de noter leur intensité (notée de 1 à 6), leur localisation, leur irradiation, leur caractère intermittent, … Les complications des pathologies valvulaires Les pathologies valvulaires ont des conséquences variables : si la lésion est modérée, il n'y a pas de retentissement sur la circulation sanguine ni sur la fonction cardiaque. Si la lésion est importante, la fonction cardiaque sera mauvaise, elle risque d'entraîner une hypotension artérielle avec la menace d'ischémie des organes et en particulier du cerveau qui y est très sensible. S'il existe une communication entre le cœur gauche et le cœur droit, les deux sangs (sang oxygéné, sang riche en gaz carbonique) se mélangent, les organes sont mal alimentés en oxygène, le cœur se fatigue beaucoup, l'évolution vers l'insuffisance cardiaque est logique. Certaines maladies valvulaires nécessitent une intervention chirurgicale : c'est souvent le cas des malformations néonatales, des rétrécissements valvulaires.