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Une maladie à ne pas négliger
La pancréatite aiguë
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 04 - 2008

C'est une inflammation du pancréas pouvant aller jusqu'à la destruction de celui-ci (nécrose). Le mécanisme de cette nécrose est une auto-digestion de la glande par ses propres enzymes très puissantes .
C'est une inflammation du pancréas pouvant aller jusqu'à la destruction de celui-ci (nécrose). Le mécanisme de cette nécrose est une auto-digestion de la glande par ses propres enzymes très puissantes .
Le pancréas est une glande permettant la digestion des aliments lorsque ceux-ci quittent l'estomac et s'engagent dans l'intestin. Sa situation anatomique est dans la cavité abdominale, juste en avant de la colonne vertébrale, au niveau de ce qu'on appelle le "plexus solaire". Le pancréas fabrique également l'insuline, hormone agissant sur l'équilibre du taux de sucre dans l'organisme.
Causes et facteurs de risque
Les causes de loin les plus fréquentes sont :
Les calculs biliaires (petits ou gros) coincés dans les canaux biliaires et pancréatiques ;
L'alcool (même pris de façon unique et importante).
Plus rarement :
Un taux de triglycérides très élevé ;
Une pancréatite chronique ;
Les oreillons ;
Une intervention chirurgicale sur la voie biliaire ;
Un traumatisme abdominal ;
Un taux de calcium trop élevé ;
Certains médicaments.
Les signes de la maladie
Le début est brutal, souvent après un repas copieux et arrosé.
La douleur abdominale est très violente, en barre, irradiant vers le dos et l'omoplate gauche. Le malade est plié en avant, "se tordant de douleur". Les vomissements sont très fréquents, la fièvre est possible, l'abdomen est souvent très ballonné.
L'aspirine et le paracétamol ne soulagent pas le patient.
La consultation
Le médecin peut ne rien constater d'alarmant lorsqu'il examine le malade : c'est ce décalage entre l'importance des douleurs et la pauvreté de l'examen clinique qui fait évoquer le diagnostic. Des sueurs, une pâleur, des mains et des pieds glacés, un grand malaise sont des signes de gravité.
Le malade est alors hospitalisé.
Examens et analyses complémentaires
Les examens sanguins révèlent :
Une augmentation des enzymes du pancréas (amylase et lipase) ;
Une augmentation des globules blancs ;
De nombreuses autres perturbations biologiques qui définissent la gravité de la pancréatite et permettent d'en établir la cause (calcul biliaire ? alcool ?).
Les examens radiologiques :
La radiographie de l'abdomen sans préparation (ASP) peut être normale ou montrer un intestin distendu. Elle peut également écarter d'autres diagnostics ;
L'échographie peut montrer un calcul coincé dans les voies biliaires. Elle ne permet que rarement de visualiser le pancréas lui-même ;
Le scanner abdominal (tomodensitométrie) est très utile pour aider au diagnostic et pour évaluer l'importance des lésions. Il se fait le plus souvent en injectant par voie veineuse de l'iode afin de mieux visualiser la région du pancréas ;
La radiographie pulmonaire peut montrer la présence de liquide au contact du poumon gauche (épanchement pleural).
Ne pas confondre avec...
De nombreuses affections peuvent entraîner des douleurs abdominales et être des urgences à côté desquelles il ne faut pas passer : infarctus du myocarde, déchirure de l'artère aorte, infarctus intestinal, occlusion intestinale, perforation de l'estomac, infection intestinale, insuffisance des glandes surrénales à l'arrêt trop brutal d'un traitement par cortisone.
Evolution de la maladie
La maladie peut être sans gravité et le patient sort rapidement de l'hôpital. Elle peut également être grave et nécessiter une longue hospitalisation, souvent dans un service de réanimation. Enfin, elle peut être fatale.
Les complications peuvent être précoces ou tardives. Elles peuvent être locales (abcès, surinfection, fistule, hémorragies, formation de faux kystes) ou générales (insuffisance rénale, insuffisance respiratoire aiguë, état de choc, infection généralisée, diabète). Parfois une intervention chirurgicale est nécessaire.
La guérison peut être totale. En cas de calculs biliaires, il est nécessaire secondairement de retirer chirurgicalement la vésicule (cholécystectomie) pour éviter la récidive.
Traitement
Les moyens médicaux comprennent :
La prise en charge de la douleur qui doit être un objectif prioritaire en ayant recours très souvent à la morphine (ou ses dérivés) ;
La pose d'une sonde gastrique par le nez ou la bouche avec aspiration du liquide digestif ;
Des perfusion avec apports d'eau très importants ;
Une diète orale complète ;
Des perfusions ayant pour but la diminution des sécrétions digestives ;
Des antibiotiques ;
De l'insuline en cas de diabète ;
L'arrêt du médicament éventuellement responsable
Les moyens chirurgicaux comprennent :
L'extraction sous anesthésie générale par voie endoscopique d'un calcul, s'il bloque complètement les canaux bilio-pancréatiques (qui sont en conséquence infectés) ;
Le drainage pancréatique des coulées de nécrose ( par ponction ou par ouverture chirurgicale) ;
Le retrait de la vésicule biliaire lorsqu'elle est responsable.
Le pancréas est une glande permettant la digestion des aliments lorsque ceux-ci quittent l'estomac et s'engagent dans l'intestin. Sa situation anatomique est dans la cavité abdominale, juste en avant de la colonne vertébrale, au niveau de ce qu'on appelle le "plexus solaire". Le pancréas fabrique également l'insuline, hormone agissant sur l'équilibre du taux de sucre dans l'organisme.
Causes et facteurs de risque
Les causes de loin les plus fréquentes sont :
Les calculs biliaires (petits ou gros) coincés dans les canaux biliaires et pancréatiques ;
L'alcool (même pris de façon unique et importante).
Plus rarement :
Un taux de triglycérides très élevé ;
Une pancréatite chronique ;
Les oreillons ;
Une intervention chirurgicale sur la voie biliaire ;
Un traumatisme abdominal ;
Un taux de calcium trop élevé ;
Certains médicaments.
Les signes de la maladie
Le début est brutal, souvent après un repas copieux et arrosé.
La douleur abdominale est très violente, en barre, irradiant vers le dos et l'omoplate gauche. Le malade est plié en avant, "se tordant de douleur". Les vomissements sont très fréquents, la fièvre est possible, l'abdomen est souvent très ballonné.
L'aspirine et le paracétamol ne soulagent pas le patient.
La consultation
Le médecin peut ne rien constater d'alarmant lorsqu'il examine le malade : c'est ce décalage entre l'importance des douleurs et la pauvreté de l'examen clinique qui fait évoquer le diagnostic. Des sueurs, une pâleur, des mains et des pieds glacés, un grand malaise sont des signes de gravité.
Le malade est alors hospitalisé.
Examens et analyses complémentaires
Les examens sanguins révèlent :
Une augmentation des enzymes du pancréas (amylase et lipase) ;
Une augmentation des globules blancs ;
De nombreuses autres perturbations biologiques qui définissent la gravité de la pancréatite et permettent d'en établir la cause (calcul biliaire ? alcool ?).
Les examens radiologiques :
La radiographie de l'abdomen sans préparation (ASP) peut être normale ou montrer un intestin distendu. Elle peut également écarter d'autres diagnostics ;
L'échographie peut montrer un calcul coincé dans les voies biliaires. Elle ne permet que rarement de visualiser le pancréas lui-même ;
Le scanner abdominal (tomodensitométrie) est très utile pour aider au diagnostic et pour évaluer l'importance des lésions. Il se fait le plus souvent en injectant par voie veineuse de l'iode afin de mieux visualiser la région du pancréas ;
La radiographie pulmonaire peut montrer la présence de liquide au contact du poumon gauche (épanchement pleural).
Ne pas confondre avec...
De nombreuses affections peuvent entraîner des douleurs abdominales et être des urgences à côté desquelles il ne faut pas passer : infarctus du myocarde, déchirure de l'artère aorte, infarctus intestinal, occlusion intestinale, perforation de l'estomac, infection intestinale, insuffisance des glandes surrénales à l'arrêt trop brutal d'un traitement par cortisone.
Evolution de la maladie
La maladie peut être sans gravité et le patient sort rapidement de l'hôpital. Elle peut également être grave et nécessiter une longue hospitalisation, souvent dans un service de réanimation. Enfin, elle peut être fatale.
Les complications peuvent être précoces ou tardives. Elles peuvent être locales (abcès, surinfection, fistule, hémorragies, formation de faux kystes) ou générales (insuffisance rénale, insuffisance respiratoire aiguë, état de choc, infection généralisée, diabète). Parfois une intervention chirurgicale est nécessaire.
La guérison peut être totale. En cas de calculs biliaires, il est nécessaire secondairement de retirer chirurgicalement la vésicule (cholécystectomie) pour éviter la récidive.
Traitement
Les moyens médicaux comprennent :
La prise en charge de la douleur qui doit être un objectif prioritaire en ayant recours très souvent à la morphine (ou ses dérivés) ;
La pose d'une sonde gastrique par le nez ou la bouche avec aspiration du liquide digestif ;
Des perfusion avec apports d'eau très importants ;
Une diète orale complète ;
Des perfusions ayant pour but la diminution des sécrétions digestives ;
Des antibiotiques ;
De l'insuline en cas de diabète ;
L'arrêt du médicament éventuellement responsable
Les moyens chirurgicaux comprennent :
L'extraction sous anesthésie générale par voie endoscopique d'un calcul, s'il bloque complètement les canaux bilio-pancréatiques (qui sont en conséquence infectés) ;
Le drainage pancréatique des coulées de nécrose ( par ponction ou par ouverture chirurgicale) ;
Le retrait de la vésicule biliaire lorsqu'elle est responsable.


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