L'initiative qui se concrétise depuis juillet 2007 a été pensée en tant que projet dès la naissance de l'association en 1999. Financé à la demande des organisateurs par la Fondation de France, un espace commun de formation a été créé à Alger par SOS Bab-el-Oued, collaborant avec Cinéma et Mémoire de Béjaïa, Kaïna Cinéma de Paris et l'OMJA d'Aubervilliers. L'initiative qui se concrétise depuis juillet 2007 a été pensée en tant que projet dès la naissance de l'association en 1999. Financé à la demande des organisateurs par la Fondation de France, un espace commun de formation a été créé à Alger par SOS Bab-el-Oued, collaborant avec Cinéma et Mémoire de Béjaïa, Kaïna Cinéma de Paris et l'OMJA d'Aubervilliers. Fatigués mais heureux. Ainsi peut-on résumer l'état d'esprit partagé par les participants à l'expérience de formation cinématographique dont le deuxième épisode s'est déroulé du 19 au 25 avril 2008 à Alger dans les locaux de l'association algéroise SOS Bab-El-Oued. Rencontrés dans les locaux de l'association, au lendemain de la séance de clôture de l'Atelier qui a eu lieu le 25 avril à la salle El Mougar, Joris Chamarty, formateur au travail de montage à l'OMJA*, Rima Djahnine, graphiste et peintre, Morad Kertobi, responsable du département court métrage au Centre national de la cinématographie de France ainsi que les trois membres fondateurs de l'association SOS Bab-El-Oued, Nasser et Djamila Meghnine, président et vice-présidente de l'association, et Fatiha Hamadache, trésorière, ainsi que tous les participants se sont déclarés très satisfaits de cette semaine de travail et d'échanges entre des jeunes d'Alger et de Paris. «C'est la même jeunesse, les mêmes attentes» a déclaré Djamila, enseignante, et qui consacre tous ses moments «libres » à l'association dont elle est vice-présidente. «L'expérience a été une réussite» a souligné d'emblée Nasser le président de l'association SOS Bab-el-Oued. «Ce n'est pas une expérience facile, il faut avoir beaucoup d'énergie et beaucoup aimer son pays… » a-t-il ajouté. En effet, cette initiative qui se concrétise depuis juillet 2007 a été pensée en tant que projet dès la naissance de l'association en 1999. Financé à la demande des organisateurs par La Fondation de France, un espace commun de formation a été créé à Alger par SOS Bab-el-Oued, collaborant avec Cinéma et Mémoire de Béjaïa, Kaïna Cinéma de Paris et l'OMJA d'Aubervilliers. En plus des intervenants cités plus haut, l'atelier a été encadré par Perrine Boutin, enseignante, chercheuse et intervenante dans des actions d'éducation à l'image vers le public scolaire à Paris, et Florian Torrès, enseignant en cinéma et animateur de l'association Ricochet Production (actions cinématographiques à Lyon). Dans l'espace très convivial de l'association SOS-BEO, les participants se sont remémorés avec un plaisir palpable les instants exaltants passés ensemble. Joris Chamarty, qui commence à très bien parler l'algérois s'est déclaré soufflé par la motivation et l'intensité de la demande des jeunes participants à l'atelier de montage qu'il encadrait. «Ils ont assimilé le logiciel de montage en une matinée» a-t-il souligné, avant d'ajouter en éclatant de rire: «C'est une jeunesse qui a vraiment la dalle!» Fatiha Hamadache a expliqué que l'objectif poursuivi consistait à ouvrir SOS-BEO sur le monde. «Aujourd'hui, le thème des harragas prend l'allure d'un fonds de commerce. Nous nous disons, donnez les outils aux jeunes! L'expérience montre qu'il faut peu de moyens pour mettre en valeur le potentiel très important que détiennent les jeunes Algériens.» «Après le festival de cinéma organisé par Project' heurs depuis 5 ans à Béjaïa et qui réunit des jeunes de différentes régions d'Algérie, nous avons testé une stratégie locale en travaillant avec les jeunes d'un quartier et dans les locaux de leur association. Ainsi nous pouvons intervenir à un double niveau. Notre objectif est de faire des jeunes des spectateurs actifs. Apprendre à regarder des films mais également à les montrer. A faire des films c'est-à-dire les tourner et les montrer. Etre programmateur c'est être médiateur entre les films et les spectateurs. Un autre objectif est de relancer les salles de cinéma en allant chercher le spectateur. Donc répondre à la question de comment créer le désir d'aller voir un film dans une salle obscure.» Il s'agit donc, selon Morad Kertobi, de faire découvrir aux jeunes le rite presque sacré de la projection en salle obscure. «Faire silence , éteindre son portable… Il s'agit de sédimenter les notions de base du vivre-ensemble…» a-t-il ajouté. A travers l'étude du film «Omar Gatlato» de Merzak Allouache, les jeunes ont pu décortiquer le know-how de la création d'une œuvre cinématographique. Les participants préparent eux-mêmes un documentaire sur Nasser, Djamila et Fatiha dont la finalisation aura lieu au mois de juillet prochain. Ce sera l'acte trois de cet atelier riche de promesses. L'acte II de l'expérience s'est achevé en apothéose au Mougar, jeudi dernier. Devant plus de 600 spectateurs, les films d'animation de trois réalisateurs iraniens, deux canadiens et un russe ont été présentés par les stagiaires de l'atelier de programmation et animation qui s'en sont, selon leur propre témoignage, très bien sortis. *OMJA: L'Office Municipal de la Jeunesse d'Aubervilliers a pour but l'organisation d'activités et d'événements avec, pour et par les jeunes Albertivilliariens. Fatigués mais heureux. Ainsi peut-on résumer l'état d'esprit partagé par les participants à l'expérience de formation cinématographique dont le deuxième épisode s'est déroulé du 19 au 25 avril 2008 à Alger dans les locaux de l'association algéroise SOS Bab-El-Oued. Rencontrés dans les locaux de l'association, au lendemain de la séance de clôture de l'Atelier qui a eu lieu le 25 avril à la salle El Mougar, Joris Chamarty, formateur au travail de montage à l'OMJA*, Rima Djahnine, graphiste et peintre, Morad Kertobi, responsable du département court métrage au Centre national de la cinématographie de France ainsi que les trois membres fondateurs de l'association SOS Bab-El-Oued, Nasser et Djamila Meghnine, président et vice-présidente de l'association, et Fatiha Hamadache, trésorière, ainsi que tous les participants se sont déclarés très satisfaits de cette semaine de travail et d'échanges entre des jeunes d'Alger et de Paris. «C'est la même jeunesse, les mêmes attentes» a déclaré Djamila, enseignante, et qui consacre tous ses moments «libres » à l'association dont elle est vice-présidente. «L'expérience a été une réussite» a souligné d'emblée Nasser le président de l'association SOS Bab-el-Oued. «Ce n'est pas une expérience facile, il faut avoir beaucoup d'énergie et beaucoup aimer son pays… » a-t-il ajouté. En effet, cette initiative qui se concrétise depuis juillet 2007 a été pensée en tant que projet dès la naissance de l'association en 1999. Financé à la demande des organisateurs par La Fondation de France, un espace commun de formation a été créé à Alger par SOS Bab-el-Oued, collaborant avec Cinéma et Mémoire de Béjaïa, Kaïna Cinéma de Paris et l'OMJA d'Aubervilliers. En plus des intervenants cités plus haut, l'atelier a été encadré par Perrine Boutin, enseignante, chercheuse et intervenante dans des actions d'éducation à l'image vers le public scolaire à Paris, et Florian Torrès, enseignant en cinéma et animateur de l'association Ricochet Production (actions cinématographiques à Lyon). Dans l'espace très convivial de l'association SOS-BEO, les participants se sont remémorés avec un plaisir palpable les instants exaltants passés ensemble. Joris Chamarty, qui commence à très bien parler l'algérois s'est déclaré soufflé par la motivation et l'intensité de la demande des jeunes participants à l'atelier de montage qu'il encadrait. «Ils ont assimilé le logiciel de montage en une matinée» a-t-il souligné, avant d'ajouter en éclatant de rire: «C'est une jeunesse qui a vraiment la dalle!» Fatiha Hamadache a expliqué que l'objectif poursuivi consistait à ouvrir SOS-BEO sur le monde. «Aujourd'hui, le thème des harragas prend l'allure d'un fonds de commerce. Nous nous disons, donnez les outils aux jeunes! L'expérience montre qu'il faut peu de moyens pour mettre en valeur le potentiel très important que détiennent les jeunes Algériens.» «Après le festival de cinéma organisé par Project' heurs depuis 5 ans à Béjaïa et qui réunit des jeunes de différentes régions d'Algérie, nous avons testé une stratégie locale en travaillant avec les jeunes d'un quartier et dans les locaux de leur association. Ainsi nous pouvons intervenir à un double niveau. Notre objectif est de faire des jeunes des spectateurs actifs. Apprendre à regarder des films mais également à les montrer. A faire des films c'est-à-dire les tourner et les montrer. Etre programmateur c'est être médiateur entre les films et les spectateurs. Un autre objectif est de relancer les salles de cinéma en allant chercher le spectateur. Donc répondre à la question de comment créer le désir d'aller voir un film dans une salle obscure.» Il s'agit donc, selon Morad Kertobi, de faire découvrir aux jeunes le rite presque sacré de la projection en salle obscure. «Faire silence , éteindre son portable… Il s'agit de sédimenter les notions de base du vivre-ensemble…» a-t-il ajouté. A travers l'étude du film «Omar Gatlato» de Merzak Allouache, les jeunes ont pu décortiquer le know-how de la création d'une œuvre cinématographique. Les participants préparent eux-mêmes un documentaire sur Nasser, Djamila et Fatiha dont la finalisation aura lieu au mois de juillet prochain. Ce sera l'acte trois de cet atelier riche de promesses. L'acte II de l'expérience s'est achevé en apothéose au Mougar, jeudi dernier. Devant plus de 600 spectateurs, les films d'animation de trois réalisateurs iraniens, deux canadiens et un russe ont été présentés par les stagiaires de l'atelier de programmation et animation qui s'en sont, selon leur propre témoignage, très bien sortis. *OMJA: L'Office Municipal de la Jeunesse d'Aubervilliers a pour but l'organisation d'activités et d'événements avec, pour et par les jeunes Albertivilliariens.