Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a affiché hier, l'intention de son pays d'intensifier ses relations avec l'administration Kurde d'Irak du nord soulignant que ces contacts porteraient notamment sur la lutte contre les éléments armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit). Le ministre turc, cité par l'agence Anatolie, a rappelé que «certaines divergences» avaient opposé les autorités turques à celles du nord de l'Irak, notamment concernant la présence dans le Kurdistan irakien (nord) des éléments armés du PKK. Toutefois, M. Babacan a souligné que «la Turquie a une politique générale qui consiste à promouvoir ses liens et le dialogue avec tout les groupes en Irak». M. Babacan a encore souligné que ces contacts porteraient surtout sur la lutte contre le PKK et les sujets énergétiques. Depuis décembre, l'armée turque a intensifié ses opérations contre le PKK notamment dans le nord de l'Irak où ces éléments armés disposent, selon Ankara, de bases d'où ils attaquent le pouvoir central turc. Considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis, le PKK réclame l'autonomie de la région à majorité kurde du sud-est de la Turquie. Le PKK mène depuis 1984 une lutte armée contre l'Etat turc qui a fait quelques 37.000 morts, selon des estimations internationales. Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a affiché hier, l'intention de son pays d'intensifier ses relations avec l'administration Kurde d'Irak du nord soulignant que ces contacts porteraient notamment sur la lutte contre les éléments armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit). Le ministre turc, cité par l'agence Anatolie, a rappelé que «certaines divergences» avaient opposé les autorités turques à celles du nord de l'Irak, notamment concernant la présence dans le Kurdistan irakien (nord) des éléments armés du PKK. Toutefois, M. Babacan a souligné que «la Turquie a une politique générale qui consiste à promouvoir ses liens et le dialogue avec tout les groupes en Irak». M. Babacan a encore souligné que ces contacts porteraient surtout sur la lutte contre le PKK et les sujets énergétiques. Depuis décembre, l'armée turque a intensifié ses opérations contre le PKK notamment dans le nord de l'Irak où ces éléments armés disposent, selon Ankara, de bases d'où ils attaquent le pouvoir central turc. Considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis, le PKK réclame l'autonomie de la région à majorité kurde du sud-est de la Turquie. Le PKK mène depuis 1984 une lutte armée contre l'Etat turc qui a fait quelques 37.000 morts, selon des estimations internationales.