Les patients infectés par le VIH sont traités par des antirétroviraux (ARV) de "première ligne" puis de "deuxième ligne" (plus forts) en cas de résistance aux premiers. Le passage d'un traitement à un autre se fait selon les résultats d'analyse de laboratoire, sur la quantité de virus présent dans le sang (charge virale) et le taux de globules blancs de type CD4, dont le rôle est stratégique contre les infections. Mais dans les pays en développement, bien que les ARV deviennent de plus en plus disponibles pour les malades, les analyses de laboratoire restent hors de portée de la plupart des centres de soins, faute d'un équipement adéquat. Des chercheurs britanniques qui ont mené une étude sur le sujet estiment, cependant, que le manque de contrôle de laboratoire aurait peu de conséquences en termes de survie des patients traités. "Nos résultats suggèrent que l'utilisation des antirétroviraux sans mesure de la charge virale ou du taux de CD4 n'a pas d'effets négatifs marqués sur la survie du patient ou l'apparition de résistance au traitement", explique le professeur Andrew Phillips, de l'University College de Londres. Les patients infectés par le VIH sont traités par des antirétroviraux (ARV) de "première ligne" puis de "deuxième ligne" (plus forts) en cas de résistance aux premiers. Le passage d'un traitement à un autre se fait selon les résultats d'analyse de laboratoire, sur la quantité de virus présent dans le sang (charge virale) et le taux de globules blancs de type CD4, dont le rôle est stratégique contre les infections. Mais dans les pays en développement, bien que les ARV deviennent de plus en plus disponibles pour les malades, les analyses de laboratoire restent hors de portée de la plupart des centres de soins, faute d'un équipement adéquat. Des chercheurs britanniques qui ont mené une étude sur le sujet estiment, cependant, que le manque de contrôle de laboratoire aurait peu de conséquences en termes de survie des patients traités. "Nos résultats suggèrent que l'utilisation des antirétroviraux sans mesure de la charge virale ou du taux de CD4 n'a pas d'effets négatifs marqués sur la survie du patient ou l'apparition de résistance au traitement", explique le professeur Andrew Phillips, de l'University College de Londres.