Las de cette situation, qui a d'ailleurs porté un préjudice au parti, Abdelaziz Belkhadem tente apparemment cette fois-ci de mettre tout son poids dans la balance en vue de résorber cette situation de blocage. Las de cette situation, qui a d'ailleurs porté un préjudice au parti, Abdelaziz Belkhadem tente apparemment cette fois-ci de mettre tout son poids dans la balance en vue de résorber cette situation de blocage. Monnaie courante au FLN, les problèmes organiques continuent de donner du fil à retordre à sa direction politique, son secrétaire général en tête. Le parti éprouve, en effet, les pires difficultés à parachever l'opération de restructuration entamée, pour rappel, au lendemain du 8e congrès bis, qui s'est tenu au début de l'année 2005. S'il a déjà pu renouveler non sans grande peine, faut-il le préciser, les instances de base (kasmas et mouhafadhas) dans presque la majorité des wilayas, il n'en demeure pas moins que l'opération piétine dans une dizaine d'autres. Dans ces wilayas qui connaissent des luttes intestines, où souvent les protagonistes recourent à des méthodes fort peu orthodoxes, à l'exemple de la violence physique, la direction est restée impuissante, et toutes ses tentatives de doter le parti d'instances élues se sont heurtées à de vives résistances de la part des clans qui s'entredéchirent pour avoir la mainmise sur l'appareil local du parti. Las de cette situation, qui a d'ailleurs porté un préjudice au parti, dont le score électoral a connu un recul lors des deux scrutins de l'année passée, en l'occurrence les élections législatives et locales, Abdelaziz Belkhadem tente apparemment cette fois-ci de mettre tout son poids dans la balance en vue de résorber cette situation de blocage. Et c'est pourquoi un des points importants de la réunion du secrétariat exécutif qu'il a présidé hier en fin d'après-midi portait justement sur cette épineuse problématique des dix wilayas encore dépourvues d'instances élues, notamment le bureau de la mouhafadha. Selon les responsables du parti, ces wilayas sont Blida, Oran, Khenchela, Tlemcen, Biskra, Batna, Souk-Ahras, M'sila et Béjaïa. Selon Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé du département de l'information et de la communication, rencontré hier au siège national du parti, «il sera question de tracer le programme de parachèvement de la restructuration au niveau de ces mouhafadhas et surtout des modalités de réunion des assemblées générales qui disposent statutairement des prérogatives d'élection de la composante de ces instances». Le parti semble confiant quant à la réussite de l'opération. Pour notre interlocuteur, «le climat est effectivement favorable aujourd'hui, contrairement à la période précédente du fait qu'il n'y a aucune échéance électorale à l'horizon». Au FLN, il est vrai, le choix des candidats pour n'importe quelle élection a toujours engendré, de fratricides luttes souterraines tant chaque clan fait des pieds et des mains pour placer ses hommes de confiance aux premières loges. Le parti compte, selon Bouhadja, aller au prochain congrès extraordinaire, qui sera d'abord précédé par la session du conseil national, après avoir apuré le "contentieux organique". En tout cas, Abdelaziz Belkhadem, qui fait un ultime forcing dans ce sens, semble décider à tourner définitivement la page des séquelles du 8e congrès bis, lequel n'a pas totalement réussi à transcender le lourd litige entre redresseurs et partisans de l'ex-secrétaire général, Ali Benflis. Belkhadem, qui veut préparer dans les meilleures conditions la réunion du conseil national, instance habilitée à entériner le choix du FLN pour un candidat à la présidence de la République, conformément à l'article 21 des statuts du vieux parti, veut se donner les meilleurs atouts pour parvenir à son objectif. Mais cette réunion du conseil national, comme celle d'ailleurs de la tenue du congrès extraordinaire, dépend exclusivement de la volonté du président de la République, que tous les observateurs attendent de voir s'exprimer sur la révision de la Constitution, d'abord, et sur sa volonté à briguer un troisième mandat ensuite. Dans une récente réunion avec le groupe parlementaire du parti à l'APN, Belkhadem a relancé le débat sur la révision constitutionnelle, en soutenant devant «ses» députés que cette perspective se concrétisera avant la fin de la session de printemps de la Chambre basse, soit sans doute dans le courant du mois de juillet. On comprend dès lors mieux pourquoi Belkhadem met les bouchées doubles pour préparer le FLN à la prochaine bataille politique, celle de la révision de la loi fondamentale et des présidentielles de 2009, dans un climat serein et apaisé. Monnaie courante au FLN, les problèmes organiques continuent de donner du fil à retordre à sa direction politique, son secrétaire général en tête. Le parti éprouve, en effet, les pires difficultés à parachever l'opération de restructuration entamée, pour rappel, au lendemain du 8e congrès bis, qui s'est tenu au début de l'année 2005. S'il a déjà pu renouveler non sans grande peine, faut-il le préciser, les instances de base (kasmas et mouhafadhas) dans presque la majorité des wilayas, il n'en demeure pas moins que l'opération piétine dans une dizaine d'autres. Dans ces wilayas qui connaissent des luttes intestines, où souvent les protagonistes recourent à des méthodes fort peu orthodoxes, à l'exemple de la violence physique, la direction est restée impuissante, et toutes ses tentatives de doter le parti d'instances élues se sont heurtées à de vives résistances de la part des clans qui s'entredéchirent pour avoir la mainmise sur l'appareil local du parti. Las de cette situation, qui a d'ailleurs porté un préjudice au parti, dont le score électoral a connu un recul lors des deux scrutins de l'année passée, en l'occurrence les élections législatives et locales, Abdelaziz Belkhadem tente apparemment cette fois-ci de mettre tout son poids dans la balance en vue de résorber cette situation de blocage. Et c'est pourquoi un des points importants de la réunion du secrétariat exécutif qu'il a présidé hier en fin d'après-midi portait justement sur cette épineuse problématique des dix wilayas encore dépourvues d'instances élues, notamment le bureau de la mouhafadha. Selon les responsables du parti, ces wilayas sont Blida, Oran, Khenchela, Tlemcen, Biskra, Batna, Souk-Ahras, M'sila et Béjaïa. Selon Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé du département de l'information et de la communication, rencontré hier au siège national du parti, «il sera question de tracer le programme de parachèvement de la restructuration au niveau de ces mouhafadhas et surtout des modalités de réunion des assemblées générales qui disposent statutairement des prérogatives d'élection de la composante de ces instances». Le parti semble confiant quant à la réussite de l'opération. Pour notre interlocuteur, «le climat est effectivement favorable aujourd'hui, contrairement à la période précédente du fait qu'il n'y a aucune échéance électorale à l'horizon». Au FLN, il est vrai, le choix des candidats pour n'importe quelle élection a toujours engendré, de fratricides luttes souterraines tant chaque clan fait des pieds et des mains pour placer ses hommes de confiance aux premières loges. Le parti compte, selon Bouhadja, aller au prochain congrès extraordinaire, qui sera d'abord précédé par la session du conseil national, après avoir apuré le "contentieux organique". En tout cas, Abdelaziz Belkhadem, qui fait un ultime forcing dans ce sens, semble décider à tourner définitivement la page des séquelles du 8e congrès bis, lequel n'a pas totalement réussi à transcender le lourd litige entre redresseurs et partisans de l'ex-secrétaire général, Ali Benflis. Belkhadem, qui veut préparer dans les meilleures conditions la réunion du conseil national, instance habilitée à entériner le choix du FLN pour un candidat à la présidence de la République, conformément à l'article 21 des statuts du vieux parti, veut se donner les meilleurs atouts pour parvenir à son objectif. Mais cette réunion du conseil national, comme celle d'ailleurs de la tenue du congrès extraordinaire, dépend exclusivement de la volonté du président de la République, que tous les observateurs attendent de voir s'exprimer sur la révision de la Constitution, d'abord, et sur sa volonté à briguer un troisième mandat ensuite. Dans une récente réunion avec le groupe parlementaire du parti à l'APN, Belkhadem a relancé le débat sur la révision constitutionnelle, en soutenant devant «ses» députés que cette perspective se concrétisera avant la fin de la session de printemps de la Chambre basse, soit sans doute dans le courant du mois de juillet. On comprend dès lors mieux pourquoi Belkhadem met les bouchées doubles pour préparer le FLN à la prochaine bataille politique, celle de la révision de la loi fondamentale et des présidentielles de 2009, dans un climat serein et apaisé.