La majorité gouvernementale au Liban a assuré hier qu'elle n'accepterait pas de dialoguer avec l'opposition menée par le Hezbollah sous la menace des armes de ce dernier. Au même moment, des combats reprenaient entre partisans des deux camps dans le nord du pays, notamment dans la grande ville sunnite de Tripoli —un homme a été tué par une balle perdue et quatre personnes blessées—et qui ont obligé l'armée libanaise, qui s'était déployée la veille dans la zone, à se retirer. «Nous voulons un engagement solennel de Hassan Nasrallah devant l'opinion publique, les pays arabes et même l'Iran, qu'il ne va pas utiliser ses armes contre les Libanais», a déclaré l'ancien président Amine Gemayel, un des leaders de la majorité dite anti-syrienne au pouvoir à Beyrouth. Si les dirigeants de l'opposition «veulent un dialogue, il ne faut pas qu'ils utilisent leurs armes dans le but de changer les équilibres de force», a-t-il ajouté devant la presse, en référence aux troubles des derniers jours qualifiés de coup de force armé mené par le Hezbollah dans plusieurs régions contre les partisans de la majorité. Hier, l'armée libanaise poursuivait son déploiement dans les régions secouées par les combats meurtriers de la semaine dernière. Le Hezbollah avait pris le contrôle vendredi dernier de la partie ouest de Beyrouth après avoir chassé ses rivaux sunnites, avant de retirer pendant le week-end ses combattants de la rue et de confier la sécurité à l'armée. Les décisions gouvernementales, qui portaient sur le lancement d'une enquête sur un réseau de télécommunications du Hezbollah et le limogeage du chef de la sécurité de l'aéroport, présenté comme un proche du parti chiite, ont été gelées samedi dernier par l'armée, qui s'est déployée en masse à travers le pays. Les militaires ont aussi appelé au retrait des hommes armés des rues et la réouverture des routes. Mais plusieurs routes étaient encore bloquées hier, notamment celle menant à l'aéroport de Beyrouth, l'opposition ayant prévenu qu'elle poursuivait son mouvement de «désobéissance civile». Les ministres arabes des Affaires étrangères réunis avant-hier au Caire ont rejeté «l'utilisation de la violence armée pour atteindre des objectifs politiques» et annoncé qu'ils enverraient une délégation ministérielle à Beyrouth pour des discussions avec les dirigeants libanais. La majorité gouvernementale au Liban a assuré hier qu'elle n'accepterait pas de dialoguer avec l'opposition menée par le Hezbollah sous la menace des armes de ce dernier. Au même moment, des combats reprenaient entre partisans des deux camps dans le nord du pays, notamment dans la grande ville sunnite de Tripoli —un homme a été tué par une balle perdue et quatre personnes blessées—et qui ont obligé l'armée libanaise, qui s'était déployée la veille dans la zone, à se retirer. «Nous voulons un engagement solennel de Hassan Nasrallah devant l'opinion publique, les pays arabes et même l'Iran, qu'il ne va pas utiliser ses armes contre les Libanais», a déclaré l'ancien président Amine Gemayel, un des leaders de la majorité dite anti-syrienne au pouvoir à Beyrouth. Si les dirigeants de l'opposition «veulent un dialogue, il ne faut pas qu'ils utilisent leurs armes dans le but de changer les équilibres de force», a-t-il ajouté devant la presse, en référence aux troubles des derniers jours qualifiés de coup de force armé mené par le Hezbollah dans plusieurs régions contre les partisans de la majorité. Hier, l'armée libanaise poursuivait son déploiement dans les régions secouées par les combats meurtriers de la semaine dernière. Le Hezbollah avait pris le contrôle vendredi dernier de la partie ouest de Beyrouth après avoir chassé ses rivaux sunnites, avant de retirer pendant le week-end ses combattants de la rue et de confier la sécurité à l'armée. Les décisions gouvernementales, qui portaient sur le lancement d'une enquête sur un réseau de télécommunications du Hezbollah et le limogeage du chef de la sécurité de l'aéroport, présenté comme un proche du parti chiite, ont été gelées samedi dernier par l'armée, qui s'est déployée en masse à travers le pays. Les militaires ont aussi appelé au retrait des hommes armés des rues et la réouverture des routes. Mais plusieurs routes étaient encore bloquées hier, notamment celle menant à l'aéroport de Beyrouth, l'opposition ayant prévenu qu'elle poursuivait son mouvement de «désobéissance civile». Les ministres arabes des Affaires étrangères réunis avant-hier au Caire ont rejeté «l'utilisation de la violence armée pour atteindre des objectifs politiques» et annoncé qu'ils enverraient une délégation ministérielle à Beyrouth pour des discussions avec les dirigeants libanais.