Les cybercafés sont devenus le refuge idéal aux adeptes du net. Adultes à la recherche d'une fuite vers un monde virtuel moins stressant, enfants en quête d'échappatoire à travers les jeux en réseaux ou ados à la recherche de nouvelles relations, le net compte de plus en plus d'adeptes. Mais, de l'avis des spécialistes, bien que les aspects positifs de ce moyen communicatif soient indéniables, ses inconvénients restent nombreux. Les cybercafés sont devenus le refuge idéal aux adeptes du net. Adultes à la recherche d'une fuite vers un monde virtuel moins stressant, enfants en quête d'échappatoire à travers les jeux en réseaux ou ados à la recherche de nouvelles relations, le net compte de plus en plus d'adeptes. Mais, de l'avis des spécialistes, bien que les aspects positifs de ce moyen communicatif soient indéniables, ses inconvénients restent nombreux. Le net rend-il autiste ? Est-il un facteur d'isolement ? Quels sont les risques que peut encourir le chérubin face à ce moyen high-tech ? Comment peut intervenir les parents face à leurs jeunes enfants ou ado accros du net ? En Algérie, depuis leur installation, les cybercafés sont devenus le lieu propice d'une grande tranche de la population dont le profil est variable, mais chez qui le dénominateur commun reste la recherche d'une fuite d'une réalité trop pressante vers un monde virtuel plus prometteur. Aujourd'hui, les jeunes sont de plus en plus attirés par ce mode de communication rapide, facile et peu coûteux. Ils sont, de ce fait, nombreux à fréquenter les cybercafés à la recherche d'un monde où l'on pourrait s'inventer une vie nouvelle, une identité nouvelle, où l'on pourrait ne plus rougir face à son interlocuteur et où l'on serait plus sûr de soi et moins isolé. Mais, selon les recherches scientifiques d'un bon nombre de spécialistes, Internet n'est pas sans entraîner un état de dépendance et bien d'autres effets négatifs pour ceux qui gèrent mal son utilisation. «Le fait de plonger totalement dans un monde virtuel est plus dangereux pour un adolescent que pour un enfant. L'enfant recherche souvent la compagnie pour jouer alors que l'ado, particulièrement lorsqu'il a des difficultés relationnelles avec son entourage, trouve dans la toile une issue à ses complexes. La facilité du contact social via Internet accroche de plus en plus d'adeptes. L'ado est souvent pris dans la spirale des rencontres que lui propose le net. Ce n'est pas seulement l'aspect de divertissement que recherche la personne via le net, mais aussi le côté relationnel. Le risque est quand l'ado s'enferme dans un monde virtuel qu'il partage avec une communauté virtuelle. Quand une personne commence à s'isoler progressivement de son monde réel, quand elle dépense plus de temps face au net, quand son attraction excessive se répercute sur ses activités journalières, on parle de dépendance», confirme Mme S. Ferhat, psychologue clinicienne. Walid, un jeune âgé de 12 ans, rencontré dans un cybercafé à Kouba, affirme que depuis qu'il connaît le net, il ne se sent plus seul. «Etant timide, je ne pouvais pas me faire des amis. Mais, depuis que je me connecte, mon réseau d'amis devient de plus en plus étoffé. Lorsque je me connecte, il y a toujours quelqu'un en ligne avec qui je peux discuter de tout et de rien. Je ne suis donc jamais seul», déclare-t-il. Les spécialistes mettent l'accent sur les vertus socialisantes du net, notamment quand la personne souffre de difficultés relationnelles ou a tendance à l'isolement. Seulement, cette socialisation virtuelle ne peut remplacer les relations réelles que peut entretenir le jeune dans la vraie vie», ajoute Mme Ferhat. Que recherchent les jeunes à travers le net ? Karim, gérant d'un cybercafé à Alger, affirme que les enfants et les ados représentent une grande partie de la population des adeptes du net. «Quand les jeunes ne fréquentent pas les cybercafés dans le but de terminer un devoir scolaire ou achever un exposé sur un sujet quelconque, ils sont occupés par les jeux en réseaux, les forums de discussions ou le chat. J'avoue qu'ils sont nombreux à occuper les postes durant des heures. C'est que Internet est un monde tellement impressionnant avec tout ce qu'il offre comme avantages qu'il vous fait oublier la notion du temps», témoigne l'informaticien. Pour Mme Ferhat, psychologue clinicienne, le danger d'une forte exposition au monde virtuel du net, dans le cas des jeunes, est une désocialisation progressive et un état de dépendance. «Internet est certes impressionnant. Il vous offre le monde dans toute sa splendeur. Vous n'êtes plus seul puisque le net vous permet de vous faire des amis. Internet rend-il autiste ? Je serais tentée de répondre oui à cette question. Pour une personne socialement équilibrée, le net ne peut être qu'un loisir parmi tant d'autres. Cependant, quand le monde virtuel devient l'unique monde dans lequel subsiste la personne, ici il semble urgent de parler de dépendance et de réagir rapidement. Si Internet a des vertus socialisantes virtuellement, dans la vie réelle, la personne vit une désocialisation, se retrouve isolée et cloîtrée dans un monde nouveau. D'où la nécessité de contrôler l'utilisation du net, notamment dans le cas des ados et des enfants qui sont pris parfois dans la spirale du virtuel», ajoute, à cet égard, la psychologue. La spécialiste met l'accent sur le rôle primordial des parents, ainsi que celui de l'éducation dans l'apprentissage de l'usage sain de ce moyen de communication évolutif et impressionnant. «Tout est une question de contrôle. Tout excès est mauvais et ici, le net reste un moyen d'apprentissage et de divertissement incontournable, mais à condition de ne pas s'enfermer dans le monde qu'il nous offre», affirme Mme Ferhat. Le réseau des adeptes du net continue à augmenter de jour en jour. Le monde virtuel que propose ce moyen reste recherché par nombreuses personnes, mais le plus important est de savoir qu'il ne remplacera jamais la réalité vécue. Le net rend-il autiste ? Est-il un facteur d'isolement ? Quels sont les risques que peut encourir le chérubin face à ce moyen high-tech ? Comment peut intervenir les parents face à leurs jeunes enfants ou ado accros du net ? En Algérie, depuis leur installation, les cybercafés sont devenus le lieu propice d'une grande tranche de la population dont le profil est variable, mais chez qui le dénominateur commun reste la recherche d'une fuite d'une réalité trop pressante vers un monde virtuel plus prometteur. Aujourd'hui, les jeunes sont de plus en plus attirés par ce mode de communication rapide, facile et peu coûteux. Ils sont, de ce fait, nombreux à fréquenter les cybercafés à la recherche d'un monde où l'on pourrait s'inventer une vie nouvelle, une identité nouvelle, où l'on pourrait ne plus rougir face à son interlocuteur et où l'on serait plus sûr de soi et moins isolé. Mais, selon les recherches scientifiques d'un bon nombre de spécialistes, Internet n'est pas sans entraîner un état de dépendance et bien d'autres effets négatifs pour ceux qui gèrent mal son utilisation. «Le fait de plonger totalement dans un monde virtuel est plus dangereux pour un adolescent que pour un enfant. L'enfant recherche souvent la compagnie pour jouer alors que l'ado, particulièrement lorsqu'il a des difficultés relationnelles avec son entourage, trouve dans la toile une issue à ses complexes. La facilité du contact social via Internet accroche de plus en plus d'adeptes. L'ado est souvent pris dans la spirale des rencontres que lui propose le net. Ce n'est pas seulement l'aspect de divertissement que recherche la personne via le net, mais aussi le côté relationnel. Le risque est quand l'ado s'enferme dans un monde virtuel qu'il partage avec une communauté virtuelle. Quand une personne commence à s'isoler progressivement de son monde réel, quand elle dépense plus de temps face au net, quand son attraction excessive se répercute sur ses activités journalières, on parle de dépendance», confirme Mme S. Ferhat, psychologue clinicienne. Walid, un jeune âgé de 12 ans, rencontré dans un cybercafé à Kouba, affirme que depuis qu'il connaît le net, il ne se sent plus seul. «Etant timide, je ne pouvais pas me faire des amis. Mais, depuis que je me connecte, mon réseau d'amis devient de plus en plus étoffé. Lorsque je me connecte, il y a toujours quelqu'un en ligne avec qui je peux discuter de tout et de rien. Je ne suis donc jamais seul», déclare-t-il. Les spécialistes mettent l'accent sur les vertus socialisantes du net, notamment quand la personne souffre de difficultés relationnelles ou a tendance à l'isolement. Seulement, cette socialisation virtuelle ne peut remplacer les relations réelles que peut entretenir le jeune dans la vraie vie», ajoute Mme Ferhat. Que recherchent les jeunes à travers le net ? Karim, gérant d'un cybercafé à Alger, affirme que les enfants et les ados représentent une grande partie de la population des adeptes du net. «Quand les jeunes ne fréquentent pas les cybercafés dans le but de terminer un devoir scolaire ou achever un exposé sur un sujet quelconque, ils sont occupés par les jeux en réseaux, les forums de discussions ou le chat. J'avoue qu'ils sont nombreux à occuper les postes durant des heures. C'est que Internet est un monde tellement impressionnant avec tout ce qu'il offre comme avantages qu'il vous fait oublier la notion du temps», témoigne l'informaticien. Pour Mme Ferhat, psychologue clinicienne, le danger d'une forte exposition au monde virtuel du net, dans le cas des jeunes, est une désocialisation progressive et un état de dépendance. «Internet est certes impressionnant. Il vous offre le monde dans toute sa splendeur. Vous n'êtes plus seul puisque le net vous permet de vous faire des amis. Internet rend-il autiste ? Je serais tentée de répondre oui à cette question. Pour une personne socialement équilibrée, le net ne peut être qu'un loisir parmi tant d'autres. Cependant, quand le monde virtuel devient l'unique monde dans lequel subsiste la personne, ici il semble urgent de parler de dépendance et de réagir rapidement. Si Internet a des vertus socialisantes virtuellement, dans la vie réelle, la personne vit une désocialisation, se retrouve isolée et cloîtrée dans un monde nouveau. D'où la nécessité de contrôler l'utilisation du net, notamment dans le cas des ados et des enfants qui sont pris parfois dans la spirale du virtuel», ajoute, à cet égard, la psychologue. La spécialiste met l'accent sur le rôle primordial des parents, ainsi que celui de l'éducation dans l'apprentissage de l'usage sain de ce moyen de communication évolutif et impressionnant. «Tout est une question de contrôle. Tout excès est mauvais et ici, le net reste un moyen d'apprentissage et de divertissement incontournable, mais à condition de ne pas s'enfermer dans le monde qu'il nous offre», affirme Mme Ferhat. Le réseau des adeptes du net continue à augmenter de jour en jour. Le monde virtuel que propose ce moyen reste recherché par nombreuses personnes, mais le plus important est de savoir qu'il ne remplacera jamais la réalité vécue.