Deux ados âgés respectivement de 11 et 12 ans ont violé la semaine dernière une fillette âgée de 10 ans après avoir regardé une vidéo pornographique sur Internet. L'acte de violence sur la personne de la petite fille a été filmé à l'aide de la caméra d'un portable. Les images ont été diffusées, via un portable, dans l'école de ces derniers. Ce fait, qui a défrayé la chronique, n'est point le fruit de l'imagination. Il s'est bel et bien déroulé à Queue-les-Yvelines en France. Tout semblait naturel lorsqu'un jeune ado âgé de 12 ans invita chez lui son copain d'école âgé de 11 ans. Ce dernier est arrivé accompagné par sa jeune sœur âgée de 10 ans. Les trois enfants se sont retrouvés en train de regarder un film pornographique. Selon des sources judiciaires, juste après avoir vu la vidéo, les deux garçons ont reproduit les scènes hard et violentes avec la fillette qui fut violée. Le scandale a déclenché lors de la tournée pédagogique qu'effectuent les gendarmes de la brigade départementale de la prévention de la délinquance juvénile dans l'établissement. Ayant découvert les images choques filmées et diffusées via le portable, par les deux garçons, élèves de sixième au collège Maurice-Ravel à Montfort-l'Amaury, les gendarmes ont procédé à l'arrestation des auteurs. Les deux garçons ont été placés, mardi dernier, en rétention judiciaire, ensuite déférés devant un juge d'instruction avant leur placement dans des maisons d'accueil. La victime et ses deux bourreaux devraient paraître devant le juge et soumis à des expertises psychologiques. Ils seront ensuite transférés devant le juge pour enfants qui ne pourra prononcer aucune sanction pénale à leur encontre étant âgés de moins de 13 ans. Tout ce qui peut se faire à l'égard de ses gosses, selon des sources judiciaires, se limite à des sanctions éducatives, telles qu'un placement ou un stage dit de réparation pénale. Les enfants ne peuvent certes pas être considérés comme des pervers. Seulement, à qui incombe la faute dans ce qui a été considéré par des sources judiciaires comme un dérapage enfantin ou un problème d'éducation ? L'accès facile, via Internet, à des sites pornographiques à contenu violent, la démission des parents, certainement occupés à faire autre chose, la défaillance du rôle éducatif de l'école sont certainement imputables. Il ne s'agit, en réalité, pas de pénaliser l'acte de ces chérubins, mais de le comprendre et de bien analyser leur passage à l'acte. «Ce n'est pas seulement en France que ce genre de fait divers se produit. Chez nous en Algérie, il existe beaucoup de cas d'enfants ou d'ados exposés à la violence de la pornographie à travers le net, devenu un moyen médiatique incontournable. Les manquements en matière d'éducation, de contrôle parental et de suivi scolaire sont à l'origine de cet acte commis par des gosses. Dans cette affaire, les enfants étaient comme drogués par les images projetées lors de la visualisation de la vidéo pornographique. Des images qui ne sont pas sans éveiller la violence enfouie dans leurs tréfonds et qui s'est déchaînée sur le corps de la fillette, aujourd'hui traumatisée. "Le rôle de l'éducation dans la prévention de ce type de comportement, celui du contrôle parental de l'utilisation du net et de l'importance de l'installation de logiciel de filtrage de contenus des sites Internet sont les gages de prévention de la jeunesse contre le danger potentiel du net", souligne Mme Ferhat, psychologue clinicienne. L'académie compte vite réagir à cette situation qui a traumatisé plus d'un élève et plongé les parents dans un état de consternation totale. L'inspection de l'académie compte diffuser un communiqué aux parents d'élèves dans le but de les sensibiliser sur les dangers d'Internet et du rôle essentiel du contrôle parental. Une cellule d'écoute psychologique va également être mise en place dans l'établissement où les élèves ont été choqués par la diffusion de la vidéo. Deux ados âgés respectivement de 11 et 12 ans ont violé la semaine dernière une fillette âgée de 10 ans après avoir regardé une vidéo pornographique sur Internet. L'acte de violence sur la personne de la petite fille a été filmé à l'aide de la caméra d'un portable. Les images ont été diffusées, via un portable, dans l'école de ces derniers. Ce fait, qui a défrayé la chronique, n'est point le fruit de l'imagination. Il s'est bel et bien déroulé à Queue-les-Yvelines en France. Tout semblait naturel lorsqu'un jeune ado âgé de 12 ans invita chez lui son copain d'école âgé de 11 ans. Ce dernier est arrivé accompagné par sa jeune sœur âgée de 10 ans. Les trois enfants se sont retrouvés en train de regarder un film pornographique. Selon des sources judiciaires, juste après avoir vu la vidéo, les deux garçons ont reproduit les scènes hard et violentes avec la fillette qui fut violée. Le scandale a déclenché lors de la tournée pédagogique qu'effectuent les gendarmes de la brigade départementale de la prévention de la délinquance juvénile dans l'établissement. Ayant découvert les images choques filmées et diffusées via le portable, par les deux garçons, élèves de sixième au collège Maurice-Ravel à Montfort-l'Amaury, les gendarmes ont procédé à l'arrestation des auteurs. Les deux garçons ont été placés, mardi dernier, en rétention judiciaire, ensuite déférés devant un juge d'instruction avant leur placement dans des maisons d'accueil. La victime et ses deux bourreaux devraient paraître devant le juge et soumis à des expertises psychologiques. Ils seront ensuite transférés devant le juge pour enfants qui ne pourra prononcer aucune sanction pénale à leur encontre étant âgés de moins de 13 ans. Tout ce qui peut se faire à l'égard de ses gosses, selon des sources judiciaires, se limite à des sanctions éducatives, telles qu'un placement ou un stage dit de réparation pénale. Les enfants ne peuvent certes pas être considérés comme des pervers. Seulement, à qui incombe la faute dans ce qui a été considéré par des sources judiciaires comme un dérapage enfantin ou un problème d'éducation ? L'accès facile, via Internet, à des sites pornographiques à contenu violent, la démission des parents, certainement occupés à faire autre chose, la défaillance du rôle éducatif de l'école sont certainement imputables. Il ne s'agit, en réalité, pas de pénaliser l'acte de ces chérubins, mais de le comprendre et de bien analyser leur passage à l'acte. «Ce n'est pas seulement en France que ce genre de fait divers se produit. Chez nous en Algérie, il existe beaucoup de cas d'enfants ou d'ados exposés à la violence de la pornographie à travers le net, devenu un moyen médiatique incontournable. Les manquements en matière d'éducation, de contrôle parental et de suivi scolaire sont à l'origine de cet acte commis par des gosses. Dans cette affaire, les enfants étaient comme drogués par les images projetées lors de la visualisation de la vidéo pornographique. Des images qui ne sont pas sans éveiller la violence enfouie dans leurs tréfonds et qui s'est déchaînée sur le corps de la fillette, aujourd'hui traumatisée. "Le rôle de l'éducation dans la prévention de ce type de comportement, celui du contrôle parental de l'utilisation du net et de l'importance de l'installation de logiciel de filtrage de contenus des sites Internet sont les gages de prévention de la jeunesse contre le danger potentiel du net", souligne Mme Ferhat, psychologue clinicienne. L'académie compte vite réagir à cette situation qui a traumatisé plus d'un élève et plongé les parents dans un état de consternation totale. L'inspection de l'académie compte diffuser un communiqué aux parents d'élèves dans le but de les sensibiliser sur les dangers d'Internet et du rôle essentiel du contrôle parental. Une cellule d'écoute psychologique va également être mise en place dans l'établissement où les élèves ont été choqués par la diffusion de la vidéo.