Comme attendu, le président du MSP, fraîchement réélu lors du 4e congrès qui s'est tenu il y a presque deux mois et qui a connu une âpre lutte pour le leadership, a écarté tous ses adversaires déclarés du bureau national du mouvement. La composante de ce dernier, présentée jeudi par Aboudjerra Soltani devant la session extraordinaire du conseil consultatif qui l'a majoritairement adoptée ne comprend, en effet, aucune figure connue de ses opposants qui siégeaient dans l'ancien bureau national. C'était prévisible, relèvent les observateurs, tant Aboudjerra Soltani, conforté par la majorité des congressistes au détriment de ses opposants, emmenés par Abdelmadjid Menasra, a émis le vœu de constituer une équipe homogène avec laquelle il pourra travailler en parfaite harmonie, ce qui n'était pas le cas dans le précédent bureau national qui a connu moult tensions. Apparemment, la féroce lutte qui a opposé les deux camps lors du congrès a laissé de fortes séquelles au sein du mouvement. Ainsi, tous les présents aux Pins Maritimes à Mohammadia ont remarqué l'absence à cette session de Abdelmadjid Menasra et des principaux ténors qui l'ont soutenu lors du congrès. A moins de deux mois de la tenue du 4e congrès, il est certain que les plaies de la «guéguerre» que se sont livrée les deux protagonistes ne se sont pas encore refermées. Ayant désormais les coudées franches Aboudjerra, en concertation avec ses deux adjoints, Abderrazak Mokri et Hadj Hamou Magharia, qui font d'ailleurs partie de la nouvelle composante au même titre que le président du Madjless Echoura, Abderrahmane Saïdi, a formé un bureau national composé de 18 membres. Un bureau qui a vu l'entrée d'une dizaine de nouveaux membres et la création de trois nouveaux secrétariats, qui s'occupent de la Palestine, de la planification et, enfin, de la prédication et des affaires culturelles. L'autre nouveauté à retenir est la présence féminine. En effet, deux femmes y ont fait leur entrée. Il s'agit de Fatima Saadi et Sabah Guiguissi, chargées respectivement des affaires de la famille et de la femme et du secrétariat du bureau. Sur ce plan, l'on note l'éviction de Aïcha Belhadjar, opposante déterminée à Aboudjerra Soltani. Le président a gardé ses fidèles lieutenants, à l'instar de Naamane Laouar, Abdelhalim Abdelwahab et Mohamed Djemaâ, qui ont tous gardé les mêmes fonctions, alors que Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, a quitté le secrétariat des élus au profit de Abdelkader Abdalaoui. Dans son allocution d'ouverture des travaux, qui n'ont duré que trois heures, Aboudjerra Soltani a déclaré que le mouvement a amorcé une nouvelle étape et va vers de nouveaux défis dont, notamment, « le parachèvement de l'édification des structures du mouvement et la réunion de tous ses enfants au sein des cadres institutionnels». Dans ce cadre, le conseil consultatif a aussi institué une commission pour élaborer un nouveau règlement intérieur du mouvement. Selon Mohamed Djemaâ, membre du bureau national chargé de l'information, le règlement intérieur doit régler plusieurs «défaillances et insignifiances» qui sont apparues justement lors du bras de fer entre les partisans de Soltani et ceux de Menasra. Il en est ainsi de la confrontation autour des compétences et des prérogatives qui a opposé la commission de préparation du congrès et du bureau du mouvement. Il réglera aussi la question du cumul de fonctions et, notamment, celle de l'accès du président du mouvement à une fonction ministérielle. Selon certains, il est fort probable que la commission de discipline soit redynamisée. Comme attendu, le président du MSP, fraîchement réélu lors du 4e congrès qui s'est tenu il y a presque deux mois et qui a connu une âpre lutte pour le leadership, a écarté tous ses adversaires déclarés du bureau national du mouvement. La composante de ce dernier, présentée jeudi par Aboudjerra Soltani devant la session extraordinaire du conseil consultatif qui l'a majoritairement adoptée ne comprend, en effet, aucune figure connue de ses opposants qui siégeaient dans l'ancien bureau national. C'était prévisible, relèvent les observateurs, tant Aboudjerra Soltani, conforté par la majorité des congressistes au détriment de ses opposants, emmenés par Abdelmadjid Menasra, a émis le vœu de constituer une équipe homogène avec laquelle il pourra travailler en parfaite harmonie, ce qui n'était pas le cas dans le précédent bureau national qui a connu moult tensions. Apparemment, la féroce lutte qui a opposé les deux camps lors du congrès a laissé de fortes séquelles au sein du mouvement. Ainsi, tous les présents aux Pins Maritimes à Mohammadia ont remarqué l'absence à cette session de Abdelmadjid Menasra et des principaux ténors qui l'ont soutenu lors du congrès. A moins de deux mois de la tenue du 4e congrès, il est certain que les plaies de la «guéguerre» que se sont livrée les deux protagonistes ne se sont pas encore refermées. Ayant désormais les coudées franches Aboudjerra, en concertation avec ses deux adjoints, Abderrazak Mokri et Hadj Hamou Magharia, qui font d'ailleurs partie de la nouvelle composante au même titre que le président du Madjless Echoura, Abderrahmane Saïdi, a formé un bureau national composé de 18 membres. Un bureau qui a vu l'entrée d'une dizaine de nouveaux membres et la création de trois nouveaux secrétariats, qui s'occupent de la Palestine, de la planification et, enfin, de la prédication et des affaires culturelles. L'autre nouveauté à retenir est la présence féminine. En effet, deux femmes y ont fait leur entrée. Il s'agit de Fatima Saadi et Sabah Guiguissi, chargées respectivement des affaires de la famille et de la femme et du secrétariat du bureau. Sur ce plan, l'on note l'éviction de Aïcha Belhadjar, opposante déterminée à Aboudjerra Soltani. Le président a gardé ses fidèles lieutenants, à l'instar de Naamane Laouar, Abdelhalim Abdelwahab et Mohamed Djemaâ, qui ont tous gardé les mêmes fonctions, alors que Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, a quitté le secrétariat des élus au profit de Abdelkader Abdalaoui. Dans son allocution d'ouverture des travaux, qui n'ont duré que trois heures, Aboudjerra Soltani a déclaré que le mouvement a amorcé une nouvelle étape et va vers de nouveaux défis dont, notamment, « le parachèvement de l'édification des structures du mouvement et la réunion de tous ses enfants au sein des cadres institutionnels». Dans ce cadre, le conseil consultatif a aussi institué une commission pour élaborer un nouveau règlement intérieur du mouvement. Selon Mohamed Djemaâ, membre du bureau national chargé de l'information, le règlement intérieur doit régler plusieurs «défaillances et insignifiances» qui sont apparues justement lors du bras de fer entre les partisans de Soltani et ceux de Menasra. Il en est ainsi de la confrontation autour des compétences et des prérogatives qui a opposé la commission de préparation du congrès et du bureau du mouvement. Il réglera aussi la question du cumul de fonctions et, notamment, celle de l'accès du président du mouvement à une fonction ministérielle. Selon certains, il est fort probable que la commission de discipline soit redynamisée.